Archives mensuelles : mars 2011

Traversier-vapeur Ile d’Orléans, 1894, 1907

Le Quotidien de Lévis, en date du 12 juillet 1894, publie l’horaire du traversier-vapeur Orléans qui fait la navette entre l’ile d’Orléans, Québec et Lévis. C’est la seule façon de se rendre à l’ile en été; l’hiver, la population voyage en carriole sur le pont de glace vers St-Grégoire.

Le Soleil, du 22 juillet 1907, publie l’horaire du vapeur Orléans pour l’été.

Service d’autobus à l’île d’Orléans, 1923

L’Action Catholique, du 21 juillet 1923, publie l’article suivant =
Bientôt cette belle promenade sera offerte au public.

Un service d’autobus relie maintenant les diverses paroisses et facilite les communications.
Une amélioration qui s’imposait.
(…) – Depuis une semaine, un service d’autobus relie entre elles les paroisses de St-Jean, de St-Laurent
et de Ste-Pétronille quatre fois par jour.
(…) – Ce nouveau service permet de se rendre facilement à Ste-Pétronille pour profiter des voyages du
vapeur Frontenac qui fait quatre voyages par jour, aller-retour, de l’ile à Québec.
(…) – Depuis le début du service, les citadins ont en profité pour aller visiter des amis, et, faire de belles
excursions en fin de semaine, le dimanche ou le mercredi, alors que le traversier fait un voyage tard dans
la soirée.
(…) – Avant longtemps, il sera possible de faire le tour complet de l’Ile.

Note = il semble que Monsieur Ozéa Gagnon, résident de l’Ile d’Orléans, ait été le premier propriétaire
des autobus.

Omnibus sur l’Ile d’Orléans – 1897

Le Soleil, du 3 décembre 1897, publie le titre suivant =
Une ligne d’omnibus
Sur l’Ile d’Orléans.
M.Hough, le propriétaire de grandes écuries de louage à Québec, a décidé d’établir dès l’ouverture de la saison d’été, dans l’Ile d’Orléans, une ligne régulière de diligences qui feront le tour de l’Ile tous les jours, dans l’intérêt des touristes, et des personnes en villégiature.
Il y aura à moitié chemin, à l’autre extrémité de l’ile, un hôtel de voyageurs, un Half Way Inn ou on relayera. Ce tour de l’Ile d’Orléans sera à coup sûr l’une des promenades les plus populaires des alentours de Québec.

Utilisation du Trolley-Bus

Une seule ville du Québec a profité de l’utilisation du Trolley-Bus
( autobus mû à l’électricité par des perches jumelles sur le toit reliées à deux câbles aériens ); il s’agit de Montréal.

Le 29 mars 1937, les trolley-bus nos 4000 à 4006 sont mis en service sur la rue Beaubien entre la 12ième Avenue et l’avenue Du Parc ;
ils sont importés de l’Angleterre.
En 1947, 40 nouveaux trolley-bus prennent la relève sur la rue Beaubien et se rendent sur la rue Amherst, en 1949.
En 1950, 40 autres nouveaux trolley-bus arrivent la rue Bélanger.
En 1952, les 25 derniers nouveaux trolley-bus apparaissent sur la rue Frontenac.
Les quatre parcours seront démantelés graduellement en 1966, et, remplacés par des autobus.
Le dernier trolley-bus , no 4095, circula sur la rue Amherst le 18 juin 1966, après minuit, mettant fin à 29 années de service.
Dans l’après-midi du 18 juin (1966), un groupe d’amateurs et de passionnés d’autobus a loué un trolley-bus pour parcourir toute la partie encore électrifiée du réseau.

Premiers autobus urbains mis en service au Québec

Les premiers autobus urbains mis en service, au Québec, sont les numéros 50 et 51 de la Montreal Tramways Company, sur la rue Bridge, à Montréal, au printemps 1919.
Il s’agit d’autobus White avec une carrosserie fabriquée dans les ateliers de tramways de Montréal et pouvant asseoir 19 clients.
De 1919 à 1949, 745 autobus sont mis en service par la M.T.C.
Le remplacement des tramways s’échelonne de 1950 à 1959 ( 30 août) ; 1530 autobus neufs sont requis pour remplacer les 939 tramways.

Terminus de la Quebec Railway Light & Power Co.à Québec

Du 16 juin 1938 jusqu’en 1953, la Quebec Railway Light & Power Co. utilise les terminus suivants pour ses lignes d’autobus =

Place Champlain pour les numéros 1, 8, 21 et 23 ;

Place Parent pour les nos 2, 10, 17 et 19 ;

Place d’Armes pour les nos 3 et 7 ;

Place Jacques-Cartier pour les nos 4, 11, 12, 15, 16 et 22 ;

Place d’Youville pour les nos 13 et 14 ;

Sillery ( Maguire / Chemin St-Louis ) pour le no 9 ;

Marie-de-l’Incarnation pour les nos 1, 11, 18 et 20 ;

Avenue St-Sacrement pour les nos 2, 18 et 19 ;

1ère Avenue / 18e Rue pour les nos 10 et 17

1ère Avenue / Des Lilas pour le no 3

Anse-aux-Foulons pour le no 23 ;

Centre Industriel pour le no 20 ;

D’Estimauville pour le no 11 ;

Jonction-de-Sillery ( Des Erables / St-Cyrille ) pour le no 9 .

Note = la plupart de ces lignes se terminent au coin de deux rues dans les quartiers résidentiels.

Note = la première ligne d’autobus a débuté le 16 juin 1938 ( no 9 ) pour remplacer les tramways nos 9 et
le dernier tramway a circulé sur la ligne no 1, le 27 mai 1948, entre la Place Parent et la rue Marie-de-l’Incarnation.

Le premier terminus d’autobus à Québec

Le premier terminus d’autobus, à Québec, qu’on appelait gare, est situé au coin du boul. Langelier et de la rue Des Fossés ( boul. Charest Est), vers 1925.
Suite aux nombreuses plaintes de la ville, les autobus déménagent à la Place Jean-Talon en face de la Gare du Palais, vers 1930, alors que les autobus de Charlesbourg et de Ste-Foy s’installent à la Place Jacques-Cartier.
En 1947, les propriétaires d’autobus créent la Gare Centrale d’Autobus de Québec située sur le boul. Charest Est au coin de la rue Caron.
Cependant, jusqu’en 1971, plusieurs petites gares demeurent en opération =

– Relais d’Aiguillon, rue d’Aiguillon au coin de la rue St-Augustin pour Ste-Foy, Cap-Rouge et Lévis;

– Gare d’Autobus de Charlesbourg, place Jacques-Cartier ( 1930-1950) , et, ensuite rue Dorchester au coin de la rue Du Roi ;

– Gare Saint-Roch, rue Du Roi au coin de la rue St-Roch pour Montmorency, Ste-Thérèse, Laval, Deschambault et le comté de Portneuf en plus de la Rive-Sud, excepté Lévis; cette gare remplaçait celle de la Place Jean-Talon, en 1947.

– Gare Champlain, au Centre Champlain (265 de la rue De la Couronne) pour Giffard, Beauport, Courville, Villeneuve et Boischatel ; en 1968, la gare déménage à l’entrée du stationnement Pollack, sur le boul. Charest Est.

– Gare de Québec-Ouest, au coin du boul. Charest et de la rue Dorchester jusque vers 1954; ensuite, elle déménage en face de la Gare Centrale, et, finalement, en 1968, la compagnie emménage à la Gare Centrale;

– Place d’Youville, à l’entrée de l’édifice de la Banque Royale à partir du 18 septembre 1950 jusqu’en septembre 1965 pour Sillery ;

– Restaurant Relais de la Place d’Armes pour Montréal via Drummondville et St-Hyacinthe, et , Montréal via Trois-Rivières.

– Gare du Palais pour Sherbrooke et St-Georges-de-Beauce.

Note = toutes ces petites gares ont graduellement disparu après l’expropriation des compagnies d’autobus par la CTCUQ.

Premier horaire au standard 24 hre

Le premier horaire publié au standard 24 heures au Québec nous renseigne sur le service d’autobus complet dans les villes de Sainte-Foy, Sillery et Cap-Rouge, en septembre 1965.
Suite à l’abondance de plaintes des clients, les Autobus Fournier Ltée doivent revenir aux 12 heures AM et PM lors de la révision de l’horaire.

Les premiers autocars avec toilette

Les premiers autocars avec toilette, au Québec, sont mis en service entre Montréal et Québec en mai 1958.
Sous le nom de Voyageur Canadien, les 14 autocars, orange et gris numérotés A-001 à A-014, de la Cie de Transport Provincial / Provincial Transport Company ont été fabriqués par la General Motors Company, à Pontiac, Michigan, sous le numéro de modèle PD-4104.
La Greyhound a nommé les siens Highway Traveler. ( Voyageur de grande route ).