Archives mensuelles : décembre 2013

Québec-Autobus Ltée – permis 1-A (1965 – 1970)

Québec-Autobus 6803 – Photo: Jean Breton (69-08-14) – Pl. D’Youville

Le 1er mars 1965,
Québec-Autobus Ltée a été vendue à Québec-Autobus (1965 ) Inc, appartenant à 7 hommes d’affaires de la région de Québec, incluant M. Jean-Paul Clavet, qui demeure président et gérant-général de la nouvelle compagnie.
La nouvelle compagnie sera expropriée par la CTCUQ, le 23 décembre 1970.
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Le Soleil, du mardi le 23 février 1965
, publie la manchette suivante =
-Québec-Autobus change de mains-La compagnie Québec-Autobus Limitée a été vendue.Un groupe qui serait composé principalement d’hommes d’affaires de la région métropolitaine de Québec vient de se porter acquéreur du contrôle de cette compagnie.
Précédemment, ce contrôle appartenait à la Compagnie de Transport Provinciale Limitée qui a à sa tête l’homme d’affaires bien connu Paul Desmarais.
M. Jean-Paul Clavet demeurera président et gérant général de la compagnie.
L’annonce de cette nouvelle a causé une vive surprise dans la région.Importance de la Compagnie =Elle possède 140 autobus circulant sur des parcours totalisant 78 milles.
Les employés sont au nombre de 313 dont 233 chauffeurs.Contrat =La Compagnie devra signer un nouveau contrat avec les autorités municipales dans un avenir rapproché, car le présent contrat expire soit au mois d’avril, soit au mois de mai.Mutisme de la Régie =Un des régisseurs, M. André Houde, a déclaré :
-“Il n’y a rien d’officiel, rien de décidé”.
-“On a possiblement reçu une demande…ce n’est pas un document public”-
-“Il n’y a rien d’officiel, vous ne pouvez parler de ça!…On est comme vous, on peut en avoir entendu parler”-
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Le 25 février 1965,
Le Soleil publie l’article suivant =-
Dévoilement des noms des propriétaires de la cie Québec-Autobus-Outre M. Jean-Paul Clavet, le groupe se compose de MM. Roger Paquet, François Adam, Stan Brock, Pierre Mercier, Adolphe Simard et du Dr. J-E. Maguire.
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Le 1er septembre 1965,
L’Action Catholique publie la troisième partie d’un reportage sur le transport en commun à Québec intitulée =-L’échevin Lamontagne propose une commission métropolitaine des transports pour Québec.-
Le chef du Progrès civique déclare qu’il y a 25 municipalités autour de Québec.
-“Il est évident qu’une seule administration coûterait sûrement moins cher que 10”.Selon M. Noel Carter, maire de Ste-Foy, si les diverses compagnies concernées pouvaient s’entendre, il pourrait s’établir un système de correspondance. La Régie pourrait planifier.
-“Les compagnies existantes maintiennent jalousement leur secteur. Il faut que la Régie trouve le moyen d’unifier sans déposséder personne”.Il y a une réserve de la part des compagnies de banlieue car, la plupart d’entre elles sont des entreprises familiales.
Les propriétaires manifestent un instinct de conservation dans le cadre actuel qui permet d’opérer sans trop de risques financiers.
Tout ce qui est nouveau fait peur car, on croit qu’il peut être établi  au détriment de certains réseaux.
———————————–Le 2 septembre 1965,
le parcours # 12 circule des limites de Québec-Ouest
jusqu’au coin de la 18ième Rue et de la 4ième Avenue.
———————————-Le 21 septembre 1968,
le parcours # 5 est inclus dans le # 8 et disparaît.
————————————–Le 25 novembre 1965,
le parcours # 4 se prolonge jusqu’à la Place d’Youville;
Le parcours # 5 termine à la Place d’Youville.
———————————————-En décembre 1965,
la revue Transport Commercial publie un article intitulé=-24 nouveaux GM à Québec-Autobus Ltée-La compagnie Québec-Autobus a commandé 24 autobus de la compagnie General Motors Diesel Ltd de London, Ont.
La livraison débutera en décembre avec l’envoi de 8 unités de 45 passagers.
Les autres parviendront à la compagnie québécoise en 1966.
On évalue la commande à plus de 470,000$.NOTE = 29,890$ chacun incluant 693$ en option; chaque autobus contient 38 sièges.
————————————————————–Le 2 décembre 1965L’Action Catholique publie un éditorial signé par Odilon Arteau =
-Ce n’est pas une cassure-L’auteur ne s’explique pas l’urgence de la Régie des transports à accorder l’augmentation des tarifs telle que demandée par la Compagnie.
-“Au demeurant, que l’on prenne donc davantage son temps!…
Le peuple, lui, dit avec raison :
-“Ce n’est pas une cassure”-Le même jour, le journal Le Soleil publie une énorme caricature titrée =
-Lent et vorace-
= caricature parue dans “Le Soleil”;—————————–En février 1965,
Place F-D-L a payé 47,000$ pendant 2 mois pour obtenir le service des Autobus
Québec-Ouest Ltée.—————————-

Le 25 août 1965,
les actionnaires de Québec-Autobus Ltée =
Québec-Autobus (1965) Inc : 100% des actions.

Les actionnaires de Québec-Autobus (1965) inc =
François Adam, Stan Brock, Jean-Paul Clavet, J.E. Maguire,
Pierre Mercier, Roger Paquet et Adolphe Simard.
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Flotte de 140 autobus en 1965 =

6100-6129 – GMC – 1947 – (30)
6200-6220 – GMC – 1955 – (21)
6400-6409 – GMC – 1957-58 – (10)
6501-6508 – GMC – 1965 – (8)
6700-6714 – GMC – 1959 – (15)
6800-6814 – GMC – 1961 – (15)
7000-7019 – GMC – 1962 – (20)
7500-7528 – CCB – 1948 – (21).

NOTE = 7506, 7508, 7519 et 7526 – vendus.

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Le 13 mai 1966,
les journaux annoncent que Québec-Autobus paiera taxes et permis comme les autres entreprises commerciales de Québec.
Les édiles ont profité de l’expiration du contrat de 10 ans, terminé depuis le 1er juillet 1965, pour prendre cette décision.
En vertu de ce contrat, la compagnie s’était engagée à payer annuellement à la ville une somme de 182,731$.
En retour, elle était exempte de toutes taxes, licences, permis, impôts, service ou redevances municipales quelconques.
Cette décision implique une révision de l’évaluation  des propriétés de la compagnie et l’obligation pour la compagnie de payer une licence municipale pour chacun de ses 140 autobus.
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Les journaux du 21 mai 1966
publient une grande annonce intitulée =
24 nouveaux autobus au service des québécois.-Afin de toujours mieux répondre aux besoins de son public voyageur, Québec-Autobus vient d’acquérir, au coût de 750,000$, 24 nouveaux véhicules répondant aux plus hauts standards de confort et de sécurité.
Répartis sur 12 circuits, les véhicules de Québec-Autobus transportent jusqu’à 105,000 passagers par jour et parcourent quotidiennement plus de 10,000 milles.
Cette modernisation de l’équipement s’inscrit dans le cadre d’une politique permanente et indique bien que Québec-Autobus ne recule devant aucun effort pour assurer aux Québécois un service sans cesse plus efficace, plus sûr et plus confortable-Il y a un croquis des 24 autobus et le nom est = Québec-Autobus Ltée et non Québec-Autobus (1965) Inc.

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Le 25 mai 1966,
Paul Duchastel publie une longue lettre dans “L’opinion du lecteur” du journal Le Soleil =
-Le Transport en commun–” A ma connaissance , personne n’a encore trouvé une meilleure méthode de transporter une grande foule de gens en même temps, en un même endroit que l’autobus ou le métro. C’est encore le moyen le plus économique, le moins encombrant, le moins fatiguant et le plus sûr.
Mais, pas à Québec !
Il semble que la population se soit résignée à prendre chacun son gros véhicule et à encombrer les rues, créant ainsi ces embouteillages colossaux.
(…) – on ne pourra convaincre personne de l’utilité de nos transports en commun.
Voyez vous-même cette pléiade de flottes d’autobus, toutes indépendantes, opérant sur un territoire jalousement gardé, fixant leurs horaires fantaisistes (1h17, 11h43, 4h36, etc) et opérant ainsi à qui mieux-mieux sans coordination aucune.
Ainsi pour traverser la ville, il faut utiliser deux, trois et même quatre services d’autobus différents, payer près de 0.75$ et cela prend au minimum une heure et demie et en moyenne, deux heures et demie.
La distance étant d’environ 7 milles pour ce périple, jugez vous-même de l’efficacité de ce système de transport.
(vitesse moyenne d’un bon marcheur : 3 milles en 1 heure).
(…) – Le temps est venu de repenser notre système de transport qui date de l’époque d’avant-guerre.
Les compagnies privées répondaient à la demande de cette époque alors, qu’aujourd’hui elles entravent le développement de la région de Québec.
On comprend pourquoi tant d’étudiants utilisent une auto pour aller à l’Université; ils ont besoin de leur temps pour étudier et non pour voyager.
On prend moins de temps à parcourir en autobus la distance de Québec à Montréal qu’à traverser la ville de Québec au complet.
Il est grand temps que la Régie des Transports se penche un peu sur ce problème et que les différentes compagnies de transport se rajeunissent ( il ne suffit pas de repeindre ses autobus en couleurs monochromatiques pour se rajeunir ou de changer la forme de ses billets) qu’ils repensent leurs services en fonction des besoins du grand Québec,
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Le 1er juin 1966,
L’Action Catholique annonce que l’ingénieur en circulation, M. Marcel Laliberté, rencontrera  M. J-P. Clavet, président de la compagnie Québec-Autobus afin de discuter d’un changement dans les parcours des lignes d’autobus dans la ville.
A l’automne dernier, M. Clavet avait présenté un mémoire dans lequel il entrevoyait la fusion de plusieurs réseaux d’autobus dans le but principal de relier entre elles et directement les parties les plus éloignées de la ville.
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Flotte de 135 autobus en 1966 =

6100-6129 – GMC – 1947 – (30).
6200-6220 – GMC – 1955 – (21)
6400-6409 – GMC – 1957-58 – (10)
6501-6508 – GMC – 1965 – (8)
6601-6616 – GMC – 1966 – (16)
6700-6714 – GMC – 1959 – (15)
6800-6814 – GMC – 1961 – (15)
7000-7019 – GMC – 1962 – (20)

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Le 4 avril 1967,
Le Soleil publie un long article intitulé =
-M. Roland Beaudin.
Le transport en commun est un
problème d’envergure régionale-M. Roland Beaudin, maire de Ste-Foy, déclare devant les membres du Club 2-N =
“Le problème du transport en commun ne peut plus être conçu en fonction des limites d’une ville, lorsqu’elle est la prolongation d’autres, mais bien en fonction d’une région”.
“L’heure est venue de parler d’un réseau de transport en commun métropolitain. Provoquons des pressions sur le gouvernement et sa Régie des transports, puisque ce domaine est de leur ressort”.
“Lorsque les villes de Charlesbourg, Québec et Ste-Foy, par exemple, étaient géographiquement et physiquement séparées les unes des autres, il était concevable et admissible que chacune d’elles aie un réseau de transport en commun”.
“Aujourd’hui, (…) la limitation des territoires est périmée et n’est plus acceptable.
Le public voyageur est mal servi tant du côté coût que dans la rapidité du service”.
“Ce qu’il faut, c’est un système de transport en commun métropolitain confié à l’industrie privée.
Il faut que la Régie des transports revise sous la pression de l’opinion publique sa philosophie et entreprenne les réformes qui s’imposent”.
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Le 20 mars 1967,
il y a 12 parcours, 136 autobus, 235 chauffeurs, 55 dans le garage et 25 dans le bureau.
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Le jeudi, 20 avril 1967,
Le Soleil publie une page complète =
-Un sondage conduit à une sorte de régie métropolitaine du transport
Comme solution globale aux problèmes de la région de Québec-La majorité des personnes interrogées ne croient pas que l’entreprise privée ait toujours fait ce qu’il fallait pour que les services de transport en commun soient proportionnés au développement du Québec métropolitain.
Le représentant des propriétaires d’autobus mentionne qu’à beaucoup d’endroits l’entreprise privée n’a pu tenir le coup parce qu’on a pratiqué la politique des yeux fermés devant ses problèmes.
L’étatisation fait augmenter les tarifs, augmenter les taxes et les subventions ne suffisent plus.
-“Nous pouvons affirmer que le service donné est économique et efficace.
Les autobus affectés au service sont de bonne qualité ; dans bien des cas, il s,agit des meilleurs véhicules mis sur le marché; les chauffeurs sont compétents, les horaires sont établis avec un grand souci de répondre aux besoins de la population et selon l’usage qu’elle fait du service qui lui est offert”.Selon M. Paul Noreau, de l’Association des propriétaires d’autobus du Québec, l’étatisation des neuf compagnies d’autobus coûterait 20,000,000$.
Il ajoute : “Ce qu’on voudrait, ce serait de partir de partout pour aller partout mais, personne ne s’interroge sur l’aspect rentabilité d’une telle question”.
“Il n’y a pratiquement pas de dédoublement de parcours; chaque service dessert seul une région donnée.
S’il y avait unification de tous les services actuels, il faudrait le même nombre d’autobus.
C’est justement le nombre d’autobus qui est le facteur dominant du coût d’exploitation.
Il n’est pas prouvé qu’une plus grosse entreprise puisse être exploitée plus économiquement.
D’ailleurs, la plus grosse compagnie privée de la province décentralise présentement son administration et ses opérations”-La majorité des maires de la banlieue votent en faveur d’une commission métropolitaine.
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Jeudi, le 20 avril 1967,
Le Soleil publie un très long article intitulé =-
Un fardeau financier inutile, selon M. J-G. Lefebvre.-
“Ceux qui réclament l’étatisation pure et simple des compagnies de transport en commun comme une panacée à tous les maux actuels risquent fort d’ajouter au fardeau financier des contribuables de la région, sans réussir à redonner un avenir au transport en commun”-
C’est l’opinion de M. J-G. Lefebvre, président et porte-parole de la Chambre de Commerce du District de Québec.
(—) – Rappelant que, dans le passé, tout le monde a plus ou moins agi comme si le transport en commun devait être réservé à ceux qui n’avaient pas le moyen d’utiliser l’automobile privée, M. Lefebvre a affirmé que l’Amérique avait compromis l’avenir de ses villes justement en négligeant de repenser le concept du transport en commun.
La Chambre de Commerce de Charlesbourg se plaint que les résidents de Limoilou doivent prendre deux autobus pour se rendre au grand centre d’achat de Charlesbourg;
à Ste-Foy, on souhaite un réseau unique desservant au moins les deux villes de Québec et Ste-Foy;
les centres d’achats Place Sainte-Foy et Place Laurier sont satisfaits du service pour ce qui est du boulevard Laurier mais, beaucoup moins bon dans les artères secondaires;
Place Fleur-de-Lys a soumis une requête à la Régie des Transports car, le service est presque inexistant;
à St-Roch, on souhaite un système qui permette aux gens de la banlieue d’accéder facilement à ce secteur;
à la Place Hôtel de Ville, on déclare que le service est satisfaisant pour l’instant.Selon le maire de Québec, M. Gilles Lamontagne, il faut envisager le problème globalement ; c’est une affaire de régionalisation.
Le président du Conseil du Travail de Québec (FTQ), M. Magella Perron considère le transport en commun dans la ville de Québec et la banlieue comme “un fouillis inextricable”.
-“Les ouvriers paient présentement le double de ce qu’ils paieraient s’il existait un vrai système de transport en commun”-Pour M. Amédée Daigle, directeur général du Conseil Central des syndicats nationaux, le transport en commun dans Québec et la région métropolitaine constitue une “varie bouillie pour les chats”.
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Le Soleil, du 22 avril 1967,
publie un éditorial titré =
Le transport en commun régional.(…) – il faut admettre que sans la formation d’un organisme de coordination avec pouvoirs suffisants on continuera de tourner en rond.
(…)- Une commission métropolitaine peut seule veiller à l’adoption de solutions au bénéfice non seulement des usagers, des services de transport en commun mais, de la population toute entière.
(…) – il est assez curieux de constater que des petites compagnies d’autobus cherchent à vivoter à perpétuité sans même songer à centraliser leurs services dans une seule gare.
A Québec, il y a plusieurs gares d’autobus et il y en a même qui ont leur terminus sur une artère à sens unique, dont la direction est celle d’ou les voitures proviennent, et qui se trouve éloignée du principal service d’autobus.
Chaque compagnie veut protéger l’intégrité de son territoire et de ses droits acquis qui ne rapporteront bientôt plus rien.
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L’Action Catholique, mercredi, 13 septembre 1967
, publie un grand article titré =

-Le problème du transport en commun de Québec encore soulevé devant la Régie des Transports-

La Régie a tenu une séance publique pour entendre une requête de l’Association des Marchands de Place Fleur de Lys contre la compagnie Québec Autobus Limitée.
Le Centre d’achats met en cause dans cette requête l’École des Métiers de Québec et le Centre de réhabilitation de la Commission des Accidents du Travail.
Une étude révèle qu’en 1965, il y avait 960 employés dans les trois centres impliqués.
L’ingénieur M. James Maine, qui a proposé une “loop line”, (ligne en boucle) déclare que cette ligne éliminerait 1,442 transferts d’autobus par jour, réduirait le parcours des autobus de 868 milles et le travail de 191 heures-hommes.

Le dernier changement de la Compagnie n’a permis de sauver que 244 transferts, de réduire le parcours d’aucune distance et de ne sauver que 16 heures-hommes.

Le président et gérant général, M. Jean-Paul Clavet, se défend en déclarant que l’étude avait voulu corriger une erreur du centre d’achats quand celui-ci décida de s’établir dans un endroit désert, près du boulevard Hamel, aux limites même de Québec.
C’est une étude partisane puisque l’ingénieur a affirmé lui-même que le questionnaire sur lequel elle est basée a été arrangé.
Créer cette ligne entraînerait un coût d’opération de 230,000$ sans compter le nécessité d’acheter deux autobus neufs, soit une mise de capital de 65,000$.
M. Clavet propose la jonction des circuits 4 et 8 en un seul pour éliminer certains transferts et réduire le temps pour se rendre et revenir de ce secteur.
Cette transformation pourrait se faire sans augmentation du coût d’opération.

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En décembre 1967,
Le Soleil publie une page complète de la publicité signée “Québec-Autobus Ltée” =
36 NOUVEAUX AUTOBUS
au service des québécois depuis 2 ans.

Nos efforts pour assurer la sécurité et le confort de nos usagers sont constants.
En juin 1967, notre compagnie s’est vu décerner deux trophées par le
Conseil de la Sécurité Routière pour s’être classée première parmi les
Compagnies de Transport en commun du Canada, dans le domaine de la sécurité.
Le renouvellement ordonné de notre flotte d,autobus demeure notre ligne de conduite.

Un croquis des 36 autobus apparait dans la publicité.


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Flotte de 132 autobus en 1967 =

5701-5710 – GMC – 1957-1958 – ex – 6400-6409 – (10).
5901-5915 – GMC – 1959 – ex – 6700-6714 – (15).
6101-6115 – GMC – 1961 – ex – 6800-6814 – (15).
6116-6145 – GMC – 1947 – ex – 6100-6129 – (15).
6200-6220 – GMC – 1955 – (21).
6501-6508 – GMC – 1965 – (8).
6601-6616 – GMC – 1966 – (16).
6701-6712 – GMC – 1967 – (12).
7000-7019 – GMC – 1962 – (20).
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Samedi, le 11 mai 1968,
L’Action Catholique publie un éditorial titré =
Dur coup pour les banlieusards.-“A moins que les employés de la Compagnie Québec-Autobus ne soient en grève lundi, les autobus interurbains qui circulent dans les rues de la Vieille Capitale n,auront plus le droit d’y faire que trois arrêts, voire seulement deux en plusieurs cas, dans un sens comme dans l’autre.
Voilà ce que les autorités municipales ont décidé après avoir découvert sous la poussière, un règlement (721) vieux de dix ans, règlement qui ne fut jamais intégralement, sans doute parce qu’il était inapplicable et qu’il avait été jugé contraire à la logique et au bien commun.
(…) pour ralentir la hausse des tarifs, la ville veut recourir à ce règlement pour obliger les usagers des autobus interurbains à utiliser davantage les autobus locaux, ce qui haussera les revenus de ces derniers.
-“Notre décision, explique M. Armand Trottier, rejoint les intérêts de nos contribuables”-M. Roger Bruneau, éditorialiste, déplore que les arrêts se situent, plus ou moins à un mille l’un de l’autre ce qui va créer des problèmes pour les élèves et les étudiants de banlieues qui fréquentent les écoles de la ville.
Devra-t-on organiser des nouveaux services d’autobus scolaires au frais des contribuables?
Les services d’autobus interurbains devront-ils augmenter les tarifs pour compenser la perte de cette importante clientèle?
Que dire des travailleurs qui devront utiliser deux autobus dans bien des cas?
Serait-ce un moyen détourné pour forcer la fusion des services d’autobus interurbains?
De plus, les commerçants situés trop loin des arrêts devront protester pour sauver leur clientèle.-“En consultant les intéressés, on trouvera peut-être une solution pour venir en aide à la compagnie Québec-Autobus sans mettre tant de monde dans une situation fâcheuse”-Samedi, le 11 mai 1968, L’Action Catholique publie en manchette, sur la première page, l’article intitulé=
-La grève est déclenchée à la Québec-Autobus–Les 228 chauffeurs et les 50 employés de garage de la compagnie ont suspendu toute activité dès minuit, hier.
Tous les autobus sont rentrés au garage et le service régulier, qui se poursuit habituellement jusqu’à 1h30 a été suspendu.
Le conciliateur, M. Jean-Marc Jodoin, a déclaré que devant l’ampleur de la tâche qu’ils avaient encore à abattre, les représentants syndicaux se sont trouvés dans l’impossibilité de réunir les 228 chauffeurs, la nuit dernière.
Les clauses à incidence monétaire constituent le principal point en litige avec une marge de près d’un million et demi de dollars.Aujourd’hui, les habitués du transport en commun sont forcés d’utiliser les taxis ou de marcher.
En guise de conclusion, ajoutons que la compagnie s’est pliée à la décision de ses employés et qu’elle a tout fermé la nuit dernière-
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En mai 1968,
pendant la grève, la Compagnie publie dans les journaux une grande publicité intitulée =
-Ce que le public doit savoir-Augmentation du coût de la vie comparée
à l’augmentation des salaires de base à Québec-Autobus Ltée.
1- Coût de la vie – de 1949 à 1967 = 150.5%,
2- Salaire de base, chauffeurs – de 1949 à 1967 = 256.8%.
3- Salaire de base, mécaniciens – de 1949 à 1967 = 249.1%Salaire moyen dans l’industrie de l’autobus de Québec =1- Chauffeurs – 2.45$
2- Mécaniciens – 2.73$Salaire moyen à la Cité de Québec =1- Chauffeurs – 2.54$
2- Mécaniciens – 2.73$Salaire à Québec-Autobus =1- Chauffeurs – 2.62$
2- Mécaniciens – 2.77$
Pour un employé qui gagnait au 31 décembre 1967, 5,450$, le Syndicat demandait 9,595$.Québec-Autobus Ltée
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Lundi, le 13 mai 1968,
L’Action Catholique publie une photo de Marcel Laforce montrant la circulation dans la rue de la Couronne, vers 17h00.
La photo porte le titre de “Rien de catastrophique”.
Selon l’ingénieur de la circulation, M. Marcel Laliberté, il n’y a rien de catastrophique.
On prétend même que l’absence des autobus élimine de nombreux embouteillages.
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Ordonnance du Chef de Police =
En vertu de l’article 109 du règlement 721, et à compter de
lundi le 13 mai 1968,
les conducteurs d’autobus de transport interurbain ne devront arrêter leur véhicule qu’aux seuls endroits officiels indiqués ci-après, lesquels seront identifiés par une enseigne circulaire portant les mots “Arrêt Interurbain – Autobus” en lettres noires sur fond blanc.

La publication dans les journaux décrit l’emplacement de tous les arrêts pour les compagnies suivantes =

Autobus Fournier pour Bélair et St-Emile/
Ste-Foy Sud, Sillery et Cap-Rouge (Gare Centrale ) – ( Relais d’Aiguillon) /
Ste-Foy nord et Cité Universitaire (Gare Centrale via boul. Charest) / – ( Gare Centrale via Chemin Ste-Foy) – (Relais d’Aiguillon.

Autobus Boischatel
Autobus Charlesbourg
Autobus Québec-Ouest
Autobus Dupont – Côte-de-Beaupré
Autobus Laval
Autobus Fortin – St-Urbain
Autobus Drolet –
Autobus Tremblay – Les Éboulements
Autobus Ile d’Orléans
Autobus St-Romuald
Autobus Gauthier – Portneuf
Autobus Lac St-Joseph
Autobus Carier & Frère – Mauricie
Autobus Hamel – St-Raymond
Autobus Jacques – Rivière-à-Pierre
Autobus Lemelin – Rimouski et Edmundston
Autobus Voyageur Provincial – Montréal – Sherbrooke – Saguenay
Autobus Québec Central – St-Georges et Sherbrooke
Autobus Nolin – St-Pamphile et Thetford-Mines
Autobus de la Rive-Sud – Nicolet – Sorel et Montréal
Autobus Drummondville –
Autobus Ste-Claire
Autobus Lac Frontière
Autobus St-Adalbert
Autobus Fontaine – Buckland
Autobus Lachance – Lac-Mégantic

Au cas de grève des chauffeurs de Québec-Autobus, l’application du règlement sera suspendu jusqu’à nouvel ordre.
J.A. Matte,
Commissaire Police Municipale de Québec.

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Le 18 mai 1968,
la Compagnie annonce dans les journaux ceci =

Service d’autobus
Nouveaux Taux
En vigueur le 18 mai 1968.

Adultes
Taux en espèces – 0.25$
Taux en billets – 5 pour 1.00$

Enfants
Taux en espèces – 0.25$
Taux en billets – 7 pour 1.00$

Écoliers
Taux en espèces – 0.25$
Taux en billets – 7 pour 0.50$
Entre 7h00 am et 7h00 pm.

Après minuit – seulement taux en espèces – 0.25$

Anciens billets
acceptés jusqu’au 30 juin en ajoutant 0.05$, ou,
remboursés aux jours et heures de bureau à 770 Kirouac.

Québec-Autobus, Ltée
770 Kirouac – Téléphone – MU-3-4961.

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La Compagnie annonce, dans les journaux, les modifications suivantes =

Service d’Autobus
Conformément à la résolution No 7061 du Comité Exécutif de la Ville de Québec, les modifications suivantes seront apportées aux
Circuits 1, 7, 8, 9 et 10
à partir de samedi le 21 septembre 1968.

1- (—) prolongé via la rue Champlain en remplacement du No. 11, et, prolongé à partir de Belvédère, via le Chemin St-Louis en remplacement du No. 7 jusqu’à la Place d’Armes et retour.

7- le nouveau terminus est sera la Place d’Armes.

8- à partir de l’intersection St-Cyrille / Des Erables, prolongé sur St-Cyrille jusqu’à la Place d’Youville pour remplacer le circuit No. 5 jusqu’à la 25è Rue et retour.

9- opérera dorénavant seulement durant les heures d’affluence.

10- opérera dorénavant seulement durant les heures d’affluence.

Québec-Autobus, Ltée
770, rue Kirouac – Téléphone – 683-4961.

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Québec Autobus Parcours 1968
Flotte de 129 autobus en 1968 =
5501-5521 – GMC – 1955
5701-5710 – GMC – 1957-58
5901-5915 – GMC – 1959
6101-6115 – GMC – 1961
6201-6220 – GMC – 1962
6501-6508 – GMC – 1965
6601-6616 – GMC – 1966
6701-6712 – GMC – 1967
6801-6812 – GMC – 1968

(Gray Line = 6601 à 6608)

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Le 23 décembre 1969,
le Lieutenant-Gouverneur de la Province de Québec sanctionne le projet de loi 76 créant la Communauté Urbaine de Québec.
Quarante-quatre (44) articles de cette loi sont consacrés à la structuration d’un organisme corporatif désigné sous le nom de Commission de Transport de la Communauté Urbaine de Québec.
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Fl;otte de 129 autobus en 1969 =
5501-5521 – GMC – 1955
5701-5710 – GMC – 1957-58
5901-5915 – GMC – 1959
6101-6115 – GMC – 1961
6201-6220 – GMC – 1962
6501-6508 – GMC – 1965
6601-6616 – GMC – 1966
6701-6712 – GMC – 1967
6801-6812 – GMC – 1968
(Gray Line = 6601 à 6608)

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Dès le début de janvier 1970,
la CTCUQ entreprend les négociations pour exproprier les compagnies d’autobus donnant le service sur son territoire.
Le 23 décembre 1970, la CTCUQ exproprie la compagnie Québec-Autobus Ltée.
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Flotte de 129 autobus en 1970 =
5501-5521 – GMC – 1955
5701-5710 – GMC – 1957-58
5901-5915 – GMC – 1959
6101-6115 – GMC – 1961
6201-6220 – GMC – 1962
6501-6508 – GMC – 1965
6601-6616 – GMC – 1966
6701-6712 – GMC – 1967
6801-6812 – GMC – 1968
(Gray Line = 6601 à 6608)
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Description de la flotte de 1965 à 1970 =

NOTE =

A partir de 1965, les nouveaux autobus ont été numérotés selon l’année ; cependant, en 1967, il y avait déjà des autobus (1959) numérotés 6700 à 6714. Il a donc été décidé de renuméroter toute la flotte selon les années.
La première série fut évidemment la 6700 à 6714 pour permettre la mise en service des nouveaux autobus 1967.
Pendant le travail, la direction s’est aperçue qu’il fallait changer les 4 chiffres des numéros ( 4 fois à l’extérieur et 2 à l’intérieur ).
Afin de simplifier l’opération, il a été décidé de ne changer que les 2 premiers chiffres pour indiquer l’année;
pour ce faire, les numéros se terminant par 00 ont été placés à la fin de la série, étant les seuls à subir le changement des 4 chiffres.

Exemple = 6200 renuméroté 5521.

NOTE = j’ai eu le privilège d’avoir cette information de la part du président, M. Jean-Paul Clavet, en 1967, sinon, je ne l’aurais su qu’en 1971 lors de l’obtention de la description de la flotte de la CTCUQ.

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5501 à 5514 – GMC – TDH-4512 – 1192 à 1205 – 36 s – 1955 – ex. 6201 à 6214, en 1967 – CTCUQ – 5501 à 5514, en 1970.
Québec-Autobus 5511 – Photo: Jean Breton, rue des Lilas, terminus nord du no. 3  (1970-01-30) – parcours 3X – Place d’Youville durant le Carnaval
5515 à 5519 – GMC – TDH-4512 – 1186 à 1190 – 36 s – 1955 – ex. 6215 à 6219 , en 1967 -CTCUQ – 5515 à 5519, en 1970.
5520 – GMC – TDH-4512 – 854 – 36 s – 1955 – ex. 6220, en 1967 – CTCUQ – 5520, en 1970.
5521 – GMC – TDH-4512 – 1191 – 36 s – 1955 – ex. 6200, en 1967 – CTCUQ – 5521, en 1970.
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5701 – GMC – TDH-4512 – 2079 – 36 s – 1957 – ex. 6401, en 1967 – CTCUQ – 5701, en 1970.
5702 à 5709 – GMC – TDH-4512 – 2595 à 2602 – 36 s – 1958 – ex. 6402 à 6409, en 1967 – CTCUQ – 5702 à 5709, en 1970.
Québec-Autobus 5708 – Photo: Jean Breton, autoroute Laurentienne  (1970-01-30) – parcours 4X – Exposition durant le Carnaval
5710 – GMC – TDH-4512 – 2078 – 36 s – 1958 – ex. 6400, en 1967 – CTCUQ – 5710, en 1970.
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5901 à 5915 – GMC – TDH-4517 – 114 à 128 – 36 s – 1959 – ex. 6700 à 6714, en 1967 – CTCUQ – 5901 à 5915, en 1970.
Québec-Autobus 5906 – Photo: auteur inconnu, Place d’Youville (1968)
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6100 à 6107 – GMC – TDH-3610 – 630 à 637 – 33 s – 1947 – ex. QAL – 6100 à 6107 – ren. 6130 à 6137, en 1968.
6108 – 6109  – GMC – TDH-3610 – 638 à 639 – 33 s – 1947 – ex. QAL – 6108-6109 – vendus Yvan Lévis – 6108-6109, en 1967.
6110 – GMC – TDH-3610 – 640 – 33 s – 1947 – ex. QAL – 6110 – ren. 6140, en 1968.
6111 – GMC – TDH-3610 – 641 – 33 s – 1947 – ex. QAL – 6111 – vendu Yvan Lévis – 6111, en 1967.
6112 – GMC – TDH-3610 – 642 – 33 s – 1947 – ex. QAL – 6112 – ren. 6142, en 1968.
6113 – GMC – TDH-3610 – 643 – 33 s – 1947 – ex. QAL – 6113 – vendu Yvan Lévis – 6113, en 1967.
6114 – 6115 – GMC – TDH-3610 – 644-645 – 33 s – 1947 – ex. QAL – 6114-6115 – ren. 6144-6145, en 1968.
Québec-Autobus 6115 – Photo: Edward Thomson – Place Jacques-Cartier (1968) –
parcours no. 8 – 4è Avenue
6116 – 6117 – GMC – TDH-3610 – 646-647 – 33 s – 1947 – ex. QAL – 6116-6117 – vendus ou rebuts, en 1967.
6118 – 6119 – GMC – TDH-3610 – 648 – 33 s – 1947 – ex. QAL – 6118 – vendu Autobus Lévis – 103 et 97, en 1968.
6120 – GMC – TDH-3610 – 650 – 33 s – 1947 – ex. QAL – 6120 – vendu ou rebuts, en 1968.
6121 – GMC – TDH-3610 – 651 – 33 s – 1947 – ex. QAL – 6121 – vendu Autobus Lévis – 98, en 1968.
6122 – GMC – TDH-3610 – 652 – 33 s – 1947 – ex. QAL – 6122 – vendu ou rebuts, en 1968.
6123 – GMC – TDH-3610 – 653 – 33 s – 1947 – ex. QAL – 6123 – vendu Autobus Lévis – 102, en 1968.
6124 – GMC – TDH-3610 – 654 – 33 s – 1947 – ex. QAL – 6124 – vendu ou rebuts, en 1968.
6125 – GMC – TDH-3610 – 655 – 33 s – 1947 – ex. QAL – 6125 – vendu Yvan Lévis – 6125, en 1968.
6126 à 6128 – GMC – TDH-3610 – 656 à 658 – 33 s – 1968 – ex. QAL – 6126- à 6128 – vendus ou rebuts, en 1968.
6129 – GMC – TDH-3610 – 659 – 33 s – 1947 – ex. QAL – 6129 – vendu Autobus Lévis – 99, en 1968.
6130 – 6131 – GMC – TDH-3610 – 630-631 – 33 s – 1947 – ex. 6100-6101, en 1968 – vendu Autobus Lévis – 101 et 104, en 1968.
Québec-Autobus 6130 – Photo: Jean Breton – garage Autobus Lévis (1968-04-20)
6132 à 6135 – GMC – TDH-3610 – 632 à 635 – 33 s – 1947 ex. 6102 à 6105, en 1968 – vendus ou rebuts, en 1968.
6136 – GMC – TDH-3610 – 636 – 33 s – 1947 – ex. 6106, en 1968 – vendu Autobus Lévis – 100, en 1968.
6137, 6140, 6142, 6144 et 6145 – GMC – TDH-3610 – 637, 640, 642, 644 et 645 – 33 s – 1947 – ex. 6107, 6110, 6112, 6114 et 6115 – vendus ou rebuts, en 1968.Notes=1967 = 10 autobus vendus dont 5 à Autobus Yvan Lévis, Ville de Laval – 6108, 6109, 6111, 6113 et 6125.
1968 mars = 5 autobus vendus à Autobus Lévis Inc – 103, 97, 98, 102 et 99;
1968 avril = 7 autobus vendus à Autobus Lévis Inc – 100, 101, 104 et 4 autobus pour les pièces;
1968 juin = 8 vendus ou rebuts – 6116, 6120, 6122, 6132, 6134, 6135, 6140 et 6142.Total = 30 autobus.
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6101 à 6114 – GMC – TDH-4517 – 1184 à 1197 – 36 s – 1961 – ex. 6801 à 6814, en 1967 – CTCUQ – 6101 à 6114, en 1970.
6115 – GMC – TDH-4517 – 1183 – 36 s – 1961 – ex. 6800, en 1967 – CTCUQ – 6115, en 1970.
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6201 à 6219 – GMC – TDH-4517 – C-017 à C-035 – 36 s – 1962 – ex. 7001 à 7019, en 1967 – CTCUQ – 6201 à 6219, en 1970.
Québec-Autobus 6207 – Photo: Jean Breton – Place d’Youville (1969-09-27) –
parcours no. 8 – Av. M.-Bourgeois
6220 – GMC – TDH-4517 – C-016 – 36 s – 1962 – ex. 7000, en 1967 – CTCUQ – 6220, en 1970.
6400 –          GMC – TDH-4512 – 2078 – 40 – 1957 – ex. 1822 ; ren – 5710, en 1967.
6401 –          GMC – TDH-4512 – 2079 – 40 – 1957 – ex. 1823 ; ren – 5701, en 1967.
6402-6409 -GMC – TDH-4512 – 2595-2602-1958 – ex. 1824-1831 ; ren. 5702-5709, en 1967.6501-6508 -GMD – TDH-4519 – c-164-c-171- 36 – 1965 – neufs en déc ; vendus à CTCUQ – 6501-6508, en 1970.6601-6608 – GMD – TDH-4519 -c-193-c-200 – 36 – 1966 – neufs le 29 et 31 mars ; vendus à CTCUQ – 6601-6608, en 1970.
6609-6616 – GMD – TDH-4519 -c-260-c-267 – 45 – 1966 – neufs en août ; vendus CTCUQ – 6609-6616, en 1970.( Les autobus 1965 et 1966 remplacent les Can-Car – 7500 à 7528 ).
Québec-Autobus 6615 – Photo: Jean Breton – Porte Kent (1969-09-20)
6700-6714 – GMC- TDH-4517 – 114-128 – 36 – 1959 – ex. 6001-6015 ; ren. 5901-5915, en 1967.
Québec-Autobus 6703  – Photo: Edward Thomson – Place Jacques-Cartier (1968) –
parcours no. 8, 4e Avenue
6701-6712 – GMD – TDH-4519 – c-328-c-339 – 36 – 1967 – neufs du 26 au 31 oct ; vendus CTCUQ – 6701-6712, en 1970.
6800-6814 – GMC – TDH-4517 – 1183-1197 – 36 – 1961 – ex. 6101-6115 ; ren. 6115 / 6101-6114, en 1967.
6801-6812 – GMD – TDH-4519 – c-368-c-379 – 36 – 1968 – neufs le 27 mai ; vendus CTCUQ – 6801-6812, en 1970.
( Les autobus 1967 et 1968 remplacent les GMC – 6130 à 6149 ).

7000-7019 – GMD – TDH-4517 – c-016-c-035 – 36 – 1962 – ren. 6220 / 6201-6219 en 1967.

7500 à 7528 – Canadian-Car – C-36 – 36 – 1948
nos. de série =
2491, 2495, 2499, 2502-2503, 2506, 2508-2509, 2511-2512-2513, 2515, 2722-2723-2724, 2727-2728-2729, 2731-2732,
2734-2735-2736, 2496, 2498, 2504, 2507, 2510 et 2725.

Ex. – 1432, 1436, 1440, 1443-1444, 1447, 1449-1450, 1452-1453-1454,1460-1461-1462-1463, 1466-1467-1468, 1470, 1471, 1473-1474,
1475, 1437, 1439, 1445, 1448, 1451 et 1464.

Vendus en 1966 =
7500 – Laramée
7501-7502 – rebuts à Waterloo.
7503 – Autobus Lévis – 96.
7504 à 7513 – rebuts à Waterloo.
7514 – chalet privé à Ointe-Claire.
7515 à 7517 – rebuts à Waterloo.
7518 – privé à St-Joseph-du-Lac.
7519 à 7524 – rebuts à Waterloo.
7525 – Autobus Lévis.
7526-7527 – rebuts à Waterloo.
7528 – Autobus Lévis – 88.

FIN de la description de la flotte d’autobus de 1965 à 1970.

Nombre de passagers – 1947 à 1970 =

1947 = 44,607,233;
1948 = 47,176,566;
1949 = 47,908,346;
1950 = 46,264,706;
1951 = 42,437,246;
1952 = 42,149,533;

02/55 = 3,459,566;
03/55 = 3,789,592;
04/55 = 3,314,713;

1959 = 30,192,200;
1960 = 29,584,200;
1961 = 28,135,700;
1962 = 27,215,200;
1963 = 26,878,700;
1964 = 25,987,900;
1965 = 25,386,250;
1966 = 23,372,900;
1967 = 22,673,050;
1968 = 22,433,600;
1969 = 21,155,400
1970 = 18,546,400.
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Chicoutimi

L’historienne Russel-Aurore Bouchard

L’histoire du transport en commun fait partie des sujets fascinants qu’elle aborde dans l’ouvrage Chroniques du Saguenay-
Lac-Saint-Jean.

L’histoire en commun
«L’année 1915 sera déterminante. Au mois de janvier, un citoyen de Chicoutimi, Adélard Tremblay […] obtient le privilège exclusif d’établir une ligne d’autobus dans les rues de la ville; avec des concitoyens, il fonde la Cie d’Autobus de Chicoutimi.»

Plus loin, Russel-Aurore Bouchard relate une publicité publiée dans Le Progrès du Saguenay qui explique que les usagers «devront se tenir sur le côté droit de la rue, et faire un signe de la main au chauffeur qui arrêtera le moteur pour leur permettre de monter».

Les années 1920 ont été marquantes dans l’histoire du transport en commun: «Nous sommes à l’époque de la construction des grands barrages.
Le réseau routier connaît un essor extraordinaire et les déplacements en sont facilités d’autant,»

Odilon Crevier fonde la Compagnie d’Autobus et de Taxi Limitée qui établit bureau et terminus à Chicoutimi, au coin des rues Racine et Riverin. Plus exactement au 500 rue Riverin, d’où le nom du Terminus d’Autobus 500 qui sera utilisé jusqu’en 1946 puis déplacé sur la rue Morin.
«Les circuits relient progressivement toute les villes de la région, débordent vers Saint-Siméon puis Québec via Baie-Saint-Paul, jusqu’à ce qu’une première ligne directe Chicoutimi-Montréal par le boulevard Talbot soit inaugurée en 1952,».
Les souvenirs deviennent alors beaucoup plus personnels alors que Mme Bouchard voyait les premiers bus desservir Chicoutimi-Nord.
«Il ne passait que quelques rares autobus par jour et, l’hiver, nous adorions faire du ski-bottine en s’y accrochant, dans des rues où il ne passait jamais d’auto,» se rappelle le Tireur de roches.
«Le bus était déjà le mode de transport de prédilection pour aller à Chicoutimi puisqu’il nous amenait sur la rue Racine où tous les commerces et les services se trouvaient à l’époque.  En 1959, les autobus étaient toujours pleins à craquer tellement ils étaient utilisés. L’arrivée des centres commerciaux, à la fin des années 1960, a obligé toute une restructuration du transport en  commun et un déplacement des lignes.»
Plus tard, à la fin des années 1960, Russell-Aurore Bouchard fréquente le Cégep de Jonquière et voyage en bus à partir de Chicoutimi-Nord, ce qui oblige une gestion du temps serrée. « Il fallait planifier toute sa journée en fonction du transport en commun et même choisir ses cours à des heures qui permettaient de revenir.»
L’ouverture de l’UQAC, en 1969, a été un autre moment charnière qui a amené une évolution marquée du transport en commun au Saguenay. La municipalisation du transport en commun survient en 1978 avec la création de la Commission Intermunicipale de Transport du Saguenay, la CITS.

L’historienne est aujourd’hui témoin d’une certaine époque dans le transport en commun au Saguenay, et gardienne des souvenirs collectifs de son développement.

source:
http://ville.saguenay.ca/fr/media/view/publications/42965_sts-chroniques_quotidien-aurore.pdf

Québec-Autobus Ltée – permis 1-A (1957 – 1959)

Le 26 juin 1956,
Québec-Autobus Ltée reçoit ses lettres patentes.

Le 31 décembre 1956,
Les actifs de la Q.R.L. & P.Co sont transférés
à Québec-Autobus Ltée.


Les billets de “The Quebec Railway, Light and Power Company” continuent à être honorés après cette date.
La direction et les employés demeurent les mêmes et continuent de s’efforcer à bien servir la clientèle.
Seul le nom change et devient “Québec-Autobus Limitée”.

Note = pour respecter la langue française, la Compagnie a dû ajouter un trait-d’union car, l’absence de celui-ci aurait été un anglicisme ;
en français, la raison d’être doit apparaître en premier.
Exemple = Autobus Québec Ltée.
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Le 1er janvier 1957,
The Quebec Railway, Light and Power Company“, service de transport en commun dans la ville de Québec depuis 1899,
change de nom et devient “Québec-Autobus Ltée“.

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Le Soleil, du 3 janvier 1957
publie un article intitulé =
The Quebec Railway, Light & Power Co. devient la Cie Québec-Autobus Ltée.(…) – Par suite de l’abandon du tramway dans les rues de Québec et de la vente du chemin de fer de Ste-Anne-de-Beaupré, les exploitations se limitaient à un service de transport en commun par autobus.(…).
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La revue “Transport Commercial”, de mars 1957,
publie un article =
Quebec Railway, Light and Power  devient Québec-Autobus Limitée.-“En vertu des lettres patentes émises par la Province de Québec, le service de transport en commun qui était assuré par Quebec Railway, Light & Power Co. sera maintenant fourni par Québec-Autobus Limitée.
Ce changement vient à la suite de démarches entreprises à la suite d’une entente entre la compagnie et la Cité de Québec, qui devait assurer un service de transport en commun pour 10 ans à partir du 1er juillet 1955.
L’entente entre la compagnie et la Cité de Québec prévoyait que des démarches seraient entreprises afin de placer les exploitations de la compagnie sous la juridiction de la Régie des Transports.
Selon la charte de la compagnie, ces exploitations avaient été soustraites à la juridiction de la Régie jusqu’à l’émission des nouvelles lettres patentes.
Le nouveau nom de la compagnie décrit mieux le rôle que joue la compagnie.
La direction et les employés de la compagnie demeurent les mêmes.
Québec-Autobus Limitée acceptera les billets émis par The Quebec Railway, Light and Power Company.”-
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Le 11 avril 1957,
la Compagnie met en vigueur un modèle d’horaire révolutionnaire pour la semaine, de 18h30 à 24h30 et les dimanches et fêtes, de 6h00 à 24h30.
Le document décrit le trajet des 12 lignes en donnant l’heure de passages aux 15 minutes à chaque arrêt de la façon suivante =A – 05, 20, 35 et 50è minute de l’heure;
B – 10, 25, 40 et 55è minute de l’heure;
C – 15, 30, 45 et 60è minute de l’heure.De plus, une des 3 lettres apparaît sur chaque arrêt.
Exemple =Ligne no 9 – St-Cyrille, Père-Marquette, Ste-Foy, Belvédère, Franklin et Kirouac = A
Bagot et des Oblats = B
Ste-Thérèse, de l’Aqueduc, St-Luc et Bayard = C
etc.
Ce nouvel horaire offre la synchronisation parfaite, à moins d’imprévus dans la circulation, du raccordement des lignes aux Place Jacques-Cartier et d’Youville ainsi qu’aux principaux points de correspondance.
En pratique, à tous les 15 minutes, la Place d’Youville se fait “envahir” par les autobus des lignes 3, 5, 7 et 8, et, les clients courent entre les autobus…
et au travers de la circulation !
Malheureusement, pour la clientèle, ce nouvel horaire ralentit considérablement le service puisque les autobus doivent respecter l’heure de passage à chaque arrêt qu’il y ait ou non des clients en attente à l’arrêt.
 
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Le 4 juin 1957,
Le Soleil publie une grande photo montrant l’autobus accidenté no. 1804 intitulée =
Tragique Collision à Limoilou.Deux nouveaux mariés en voyage de noces à Québec, M. et Mme Richard Loika, d’Augusta, Maine, sont dans un état critique à l’hôpital à la suite d’une violente collision survenue au cours de la nuit dernière sur la 4è Avenue, à l’angle de la 22è Rue.
L’auto de louage a subi de graves dommages et l’autobus s’est arrêté sur la maison de M. Georges Laberge, 2200, 4è Avenue, après avoir laissé la rue et labouré le parterre.
Le conducteur de l’autobus, M. Arthur Pelletier, 10 av. Vitré, s’en est tiré avec un choc nerveux, tandis qu’un compagnon de travail, M. Paul-Henri Lanouette, 63, de la Colombière-est, a été assez grièvement blessé.

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Le 11 avril 1957,
les lignes suivantes sont en vigueur =

1- Place Champlain – Av. St-Sacrement- (samedis soir et dimanches aucun service à l’ouest de Marie-de-l’Incarnation );

2- Place Jacques-Cartier – Av. St-Sacrement ;

3- Place d’Armes – 1ère Avenue ;

4- Place Jacques-Cartier – 18è Rue ;

5- Place d’Youville – 25è Rue ;

6- Place Jacques-Cartier – d’Estimauville ;

7- St-Jean – Chemin Ste-Foy – St-Jean – Grande-Allée ; (le terminus ouest est déplacé sur Père-Marquette au coin de des Erables );

8- Place Champlain – Av. Marois ;

9- Place Jacques-Cartier – Av. Belvédère ;

10- Place Parent – 1ère Avenue ;

11- Place Champlain – Anse-aux-Foulons ;

12- Champfleury – ( entre de la Trinité et la 25è Rue ).
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Décembre 1957

Statistiques de la compagnie publiées en 1958
pour l’année 1957  =

Revenus de la compagnie =

1- urbain = 4,347,075 milles / 3,126,258$ / 17,200$ profit net;
2- Touristes = 84,628 milles / 156,378$ / 62,228$ profit net;
3- locaux loués = 36,000$ / 15,443$ profit net.
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Tarifications pour l’année 1957 =

Adultes – 12c = 2,222,200 passagers / 266,664$ / 6.7% – volume / 8.7% – revenu.
3 pour 30c = 11,806,062 passagers / 1,180,606$ / 35.3% – volume / 38.8% – revenu.
10 pour 95c = 15,402,520 passagers / 1,463,239$ / 45.9% – volume / 47.8% – revenu.
7 écoliers/25c = 4,037,593 passagers / 144,200$ / 12.1% – volume / 4.7% – revenu.


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Nombre d’employés pour l’année 1957 =

Les statistiques de la compagnie publiées en 1958,
pour l’année 1957 =

Nombre d’autobus = 142;
Passagers = 33,468,000;
Milles = 4,431,000;
Revenus = 3,318.000$;
Revenu par mille = 75.2c.
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Flotte totale de 142 autobus en 1957 =

1101 à 1130 – 30
1401 à 1475 – 59
1700 à 1729 – 30
1801 à 1823 – 23.

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Le 27 février 1958,
changements de parcours;

Mars – 1958 = autobus en service :

# – 1 – Place Champlain / M-de-l’Incarnation = 6 avant-midi / 8 après-midi / 10 heures de pointe;
# – 2 – Place Parent / Av. St-Sacrement = 6 avant-midi / 8 après-midi / 12 heures de pointe.
# – 3 – Place d’Armes / 1ère Avenue = 8 avant-midi / 10 après-midi / 15 heures de pointe.
# – 4 – Place Jacques-Cartier / Exposition = 5 avant-midi / 5 après-midi / 6 heures de pointe.
# – 5 – Place Jacques-Cartier / 25è Rue = 6 avant-mid / 8 après-midi / 14 heures de pointe.
# – 6 – Place Jacques-Cartier / D’Estimauville = 6 avant-midi / 8 après-midi / 13 heures de pointe.
# – 7 – St-Jean- Gde-Allée / St-Jean – Chemin Ste-Foy = 10 avant-midi / 14 après-midi / 14 heures de pointe.
# – 8 – Place Champlain / Av. Marois = 9 avant-midi / 12 après-midi / 18 heures de pointe.
# – 9 – Place Jacques-Cartier / Centre Industriel = 4 avant-midi / 6 après-midi / 7 heures de pointe.
# – 10 – Place Parent – 1ère Avenue = 2 avant-midi / 2 après-midi / 7 heure de pointe.
# – 11 – Place Champlain / Place-aux-Foulons = 2 avant-midi / 2 après-midi / 2 heure de pointe.

Total =

64 autobus l’avant-midi / 83 autobus l’après-midi / 118 autobus à l’heure de pointe.
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En mars 1958,
la compagnie possède les 145 autobus suivants =

1101 à 1130 – Can-Car – CD-36 – 1951
1403 à 1426 – Can-Car – C-36 – 1946-47 – (9 autobus)
1431 à 1475 – Can-Car – C-36 – 1948
1700 à 1729 – GMC – TDH-3610 – 1947
1801 à 1831 – GMC – TDH-4512 – 1955-58

À vendre en février = 1402, 1417, 1419, 1421 et 1429
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Moteurs à essence = 54 autobus;
moteurs au diesel = 91 autobus;
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Longueur de 30 pieds = 114 autobus;
Longueur de 35 pieds = 31 autobus;
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Statistiques pour mars 1958 =Parcours # 3 = 1ère Avenue / Place d’Armes = 15 autobus;
Parcours # 5 = 25ième Rue / Place d’Youville = 14 autobus;
Parcours # 7 = St-Jean-Grande-Allée / St-Jean Chemin Ste-Foy = 14 autobus;
Parcours # 8 = A. Marois / Place Champlain = 18 autobus.

Total = 61 autobus – 52% de la flotte.

La totalité des parcours ( # 1 à 12) rapportent 0.77,4$ par mille la semaine / 0.70,2$ le samedi et 0.65,6$ le dimanche.

Revenus = 80% le samedi et 46% le dimanche;
Millage = 88% le samedi et 55% le dimanche.

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Le 24 juin 1958


Le 1 er juillet 1958

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Le 1er décembre 1958,
l’horaire “aux 15 minutes” est grandement modifié.

La ligne no. 1 a maintenant son terminus ouest sur Belvédère ;

La ligne no. 3 passe maintenant par Dorchester en revenant de Limoilou car, de la Couronne est maintenant sens-unique vers le nord, et, Dorchester sens-unique vers les sud ;

La ligne no. 4 est prolongée jusqu’à l’avenue Champfleury, via la 18è Rue ;

La ligne no. 5 est prolongée jusqu’à la rue des Saules, suite à l’ouverture du viaduc de la 4è Avenue et revient par Dorchester;

La ligne no 6 est remplacée par les lignes suivantes =

La ligne no. 6A – Place Jacques-Cartier – Champfleury remplace la no. 12 au nord de la Canardière, et, revient par Dorchester ;

La ligne no. 6B – Place Jacques-Cartier – d’Estimauville remplace la no. 12 au sud de la Canardière, et, revient par Dorchester ;

La ligne no. 7 est prolongée jusqu’à l’avenue Marois pour remplacer la no. 8 ;

La ligne no. 8 a maintenant son terminus ouest sur Madeleine-de-Verchères coin Chemin Ste-Foy , et, elle remplace la no. 11 en ayant maintenant son terminus est à l’Anse-aux-Foulons ;

La ligne no. 9 ne passe plus par la rue Ste-Thérèse , et, après 20h30 ( 22h00 lorsque les magasins sont ouverts ) ne circule plus le service étant donné entre des Oblats et St-Cyrille par le na. 1 ;

La ligne no. 10 voit les heures de passages modifiées ;

La ligne no. 11 est remplacée par la ligne no. 8 ;

La ligne no. 12 est remplacée par les lignes nos. 6A et 6A .

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Flotte totale de 145 autobus en 1958 =

1101 à 1130 – 30
1401 à 1475 – 54
1700 à 1729 – 30
1801 à 1831 – 31

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Le 3 février 1959,
Québec-Autobus Ltée est vendue à Transport Régional Ltée,
mais garde son nom.
Voir également la description de la flotte de la “Sightseeing Division” pour la renumérotation des autobus de 1946 à 1954.
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Le 5 février 1959, Le Soleil publie en 1ère page l’article suivant =”Québec-Autobus vend ses intérêts à la Transport Régional Limitée”.
Le maire de Québec, M. Wilfrid Hamel a reçu une lettre de M. Henri-F. Béique, vice-président et directeur général de la Quebec Power Company annonçant la vente de la compagnie, en date du 3 février, à la Transport Régional Ltée dont le président est M. Paul-G. Desmarais, d’Ottawa.
Il s’agit d’une vente d’actions ; le service ne sera pas interrompu et il n’y aura pas de congédiement en masse.
M. Desmarais demeure à Ottawa et opère déjà un service de transport en commun à Sudbury ; il est mécanicien et ingénieur et possède une vaste expérience dans le service public.
De plus, il viendra s’établir à Québec pour prendre en mains les opérations de la firme locale.
Le montant de la transaction n’est pas dévoilé mais, la QPC aurait vendu la franchise à un prix peu élevé, loin de la valeur réelle de son matériel roulant et de ses propriétés immobilières.Québec-Autobus emploie 457 personnes, dont 283 chauffeurs d’autobus et possède 145 véhicules qui peuvent transporter 5,499 passagers.
Les salaires payés se chiffrent à 1,593,700$ par année.
En 1952, la compagnie a connu la dernière augmentation dans le nombre de passagers.
Le 5 février 1959,
L’Action Catholique publie l’article suivant =”Québec-Autobus Ltée est vendue”.
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Le 27 février 1959,”
Bochar Inc” (Paul Desmarais, président), achète Québec-Autobus Ltée par l’entremise de
Transport Régional Ltée, de Hull.
“Bochar” Inc. va louer à Québec-Autobus Ltée pendant 10 ans (1959-02-27 au 1969-02-27) toute la propriété
appartenant à Bochar inc. Transport Régional Ltée garantie le paiement de Bochar.
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Le 24 juin 1959
Une publicité apparaît dans les journaux annonçant que le 24 juin 1959 et le 1er juillet 1959, les autobus circuleront selon la cédule affichée aux arrêts d’autobus.
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Flotte totale de 147 autobus en 1959. =

1101 à 1130 – 30.
1403 à 1475 — 41.
1700 à 1729 – 30.
1801 à 1831 – 31.
6001 à 6015 – 15

NOTE = 6001 à 6015 remplacent

les 18 autobus suivants =

1402, 1404, 1414, 1416-1417, 1419, 1421,1429,

1431, 1433-1434-1435,1446, 1456,-1457, 1459,

1465 et 1469.

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Le 9 janvier 1960,
Le Soleil publie une grande photo de l’autobus no. 6006 intitulée =
“De nouveaux autobus pour la ville de Québec”.-“Dans quelques jours, Québec sera la première ville du Canada à voir circuler dans ses rues les nouveaux autobus fabriqués par la General Motors.(N.D.L.R. – Montréal avait mis en service le même modèle mais, plus long et plus large, le 15 décembre 1959 ).
La compagnie vient en effet de faire l’acquisition de 15 nouveaux autobus qui effectueront le service sur les différents circuits de la ville.
Les fenêtres panoramiques, pourvues d’un dégivreur, assureront aux usagers une visibilité parfaite, et le champ de vision accru, pour le conducteur, diminuera les risques d’accidents.
Ces nouvelles voitures offrent le luxe et le confort autrefois réservés aux autobus utilisés pour les longues croisières.
Les marches ont été abaissées de deux pouces, un éclairage par fluorescence fournit une illumination supérieure au conventionnel éclairage incandescent et le système de chauffage a été sensiblement amélioré.
Les voitures sont pourvues d’un système de ventilation efficace, et la décoration intérieure est de bon goût.
Les nouvelles voitures ont été acquises au coût de 450,000$”.
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Le 9 janvier 1960,
L’Action Catholique publie 2 grandes photos de l’autobus no. 6004 intitulées =
“Nouvelles acquisitions de Québec-Autobus”.
(…) – “Son Hon. le maire Wilfrid Hamel, assis sur le siège du chauffeur pose pour notre photographe, accompagné des échevins Burns et Morency.
Il est aussi photographié avec le président de la compagnie, M. Paul Desmarais, en face d’un des nouveaux autobus”.
Les photos ont été prises par Roger Bédard.
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Le journal publie aussi un autre article intitulé =
“Québec aura le meilleur service de transport en commun possible”.
(…) – la nouvelle direction est convaincu qu’en rendant le service plus attrayant, elle réussira à fournir un service indispensable à une population toujours grandissante, car le transport urbain est et restera toujours pour la masse, le moyen normal et le plus économique de transport”-Voici le nouveau programme pour atteindre ce but =1- nouveau programme de remplacement qui tient compte de l’usage et de l’âge des autobus;
2- faire passer tous les autobus par les ateliers de mécanique, de débosselage et de peinture;
3- un contrôle rigoureux et constant de la condition mécanique des autobus;
4- établissement d’une ligne d’entretien que chaque autobus doit franchir tous les jours;
5- installation de pneus d’hiver sur tous les autobus;
6- reprendre une étude détaillée de toutes les lignes du réseau;
7- continuer notre collaboration à ceux qui aident à la solution du problème de la circulation.

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L’humour québécois
= A propos des nouveaux autobus “panoramiques” qui promènent leurs lumières par toute la ville, on a entendu sur le coin des rues= Par un froid sous zéro, Madame dit à Monsieur :
“Oh! chéri, attendons le suivant, celui-ci, il est vieux”…Il y a par contre les gens qui ne veulent pas grimper dans ces autobus étincelants telle cette dame qui dit à l’autre :
“Ne prenons pas l’autobus neuf. On ne sait pas ou ça peut nous mener”.= Et ce monsieur qui demande suavement au conducteur :
“Est-ce que ma correspondance est bonne? J’étais dans un vieil autobus”.=Une dame d’un certain âge, toute fière d’avoir pu escalader allègrement les trois nouvelles marches de la porte d’entrée, s’exclame :
“Enfin, on a pensé à mes vieilles jambes”.
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Le 23 janvier 1960,
M. J-J-E. Pineault, 795, 24è Rue, écrit une lettre au journal Le Soleil mentionnant que la compagnie d’autobus de Trois-Rivières utilise des “money meters” ou compteurs d’argent qui remplacent la boîte à billets dans chaque autobus.
Tous les passagers paient en argent et il n’y a qu’un seul tarif, ce qui diminue énormément l’administration.
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Le 7 février 1960,
L’Événement-Journal publie une grande photo montrant l’autobus no. 1821, ligne no. 8, qui a frappé un poteau au coin des rues St-Vallier et Lacroix. Aucun des voyageurs ni le chauffeur n’ont été blessés.
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Le 23 juin 1960,
changements de parcours pour les lignes no. 3, no. 4, no. 5 et no. 6 =

La ligne no. 3 desservira dans un sens seulement la partie de St-Albert-le-Grand située à l’ouest de l’avenue du Colisée;

La ligne no. 4 desservira la partie de St-Pascal située au nord de la Canardière ;

La ligne no. 5 desservira dans un sens seulement la partie de St-Albert-le-Grand située à l’est de la 4è Avenue;

La ligne no. 6 desservira la partie de St-Pascal située au sud de la Canardière ; aux heures d’affluence , l’autobus se rendra jusqu’à la rue de la Trinité.


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En juin 1960,
Céline Lecours, qui prend l’autobus à tous les jours, publie dans l’Action Catholique les anecdotes dont elle est témoin =

1- La dame de banlieue qui ne sort pas souvent et qui s’obstine à vouloir payer son passage avec un billet qui est retiré de la circulation depuis au moins deux ans. Après s’être résignée, elle dit au chauffeur d’une voix forte :
“Très bien monsieur, je vais prendre votre numéro et vous rapporter à la compagnie. On verra bien qui aura le dernier mot !”.
Tout le monde se retient pour ne pas trop rire.

2- Deux jeunes filles, en tenue légère, vont se faire brunir à l’Anse-aux-Foulons armées de sacs gigantesques;
la première paie et la deuxième cherche son porte-feuille.
Elle sort son costume-de-bain, sa serviette, la crème solaire, les lunettes fumées, les souliers de caoutchouc et, finalement, elle le trouve enfoui dans le bonnet-de-bain.

3- Le petit gars d’une dizaine d’années, à qui le chauffeur demande sa carte d’étudiant et qui ne la trouve plus…devrait peut-être commencer par trouver un mouchoir !

4- Des dames fraîchement coiffées qui préfèrent rester debout plutôt que de s’asseoir devant une fenêtre ouverte.

5- La demoiselle, qui porte talons hauts et jupe trop étroite, doit se pendre après une courroie de cuir car, l’autobus est plein.
A chaque fois que l’autobus tourne ou part brusquement, elle rebondit, rouge de honte et de gêne, sur la bedaine d’un gros monsieur assis sur un banc de travers qui essaie de lire son journal.

6- Une autre fille se tient debout dans l’allée et balance inconsciemment sa bourse sur la tête d’une vieille dame assise qui n’en finit plus de replacer son chapeau.

7- A l’arrière, une commère raconte à sa voisine les derniers potins de son patelin : “Louise ne reste plus avec son mari”, etc, etc.

8- La pauvre dame, qui va se faire soigner pour du mal aux pieds demande au chauffeur ou se trouve la rue Bayard.
“Ne vous inquiétez pas, rendu-là, je vous le dirai”.
Il l’oublie et elle descend  neuf coins de rues plus loin.
Heureusement qu’il lui a donné une correspondance.
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En décembre 1960,
la Québec-Autobus donne des précisions sur sa demande à la Régie des Transports pour obtenir une majoration de tarifs.
Les gens utilisent les autobus de moins en moins, et, les employés du Parlement ne travaillant plus le samedi a causé une diminution de 10% de la clientèle.

La Compagnie a réussi à baisser les salaires de 100,000$ mais, ne peut plus baisser les coûts d’opération, et, le déficit s’élève à 200,000$.
Les dépenses s’élèvent à 93.57% ,et, en 1962, elles s’élèveront à 100.76%.
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Flotte totale de 147 autobus en 1960 =

1101 à 1130 – 30
1401 à 1475 – 41
1700 à 1729 – 30
1801 à 1831 – 31
6001 à 6015 – 15

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Le 2 janvier 1961,
la Compagnie annonce qu’elle a reçu l’autorisation spéciale de la Régie des Transports de suspendre la vente des séries de 20 billets d’adultes pour 2.00$ et de restreindre entre 7h00 am et 7h00 pm l’usage des billets d’enfants.
La hausse générale des taux entre en vigueur le 1er janvier.

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En janvier 1961,
la Chambre de Commerce de Sillery prie la cité de Sillery d’entamer des négociations avec Québec-Autobus, ou tout autre compagnie susceptible de pouvoir donner un service adéquat.
La Chambre de commerce aimerait savoir si Québec-Autobus serait intéressée à reprendre le service vendu en septembre 1950.
Autobus Lévis-Québec, depuis qu’elle dessert Sillery, a augmenté ses taux du tiers et diminué son service de moitié.
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En janvier 1961,
le poste de radio CJLR -1060, par son président M. Jacques Laroche, signe un contrat avec Québec-Autobus pour diffuser de la musique dans les autobus.
L’installation du système est commencé dans les autobus neufs de la série 6000 du circuit no. 9 ;
Vingt-neuf autres autobus de la série 1800 seront ensuite aménagés.
C’est le deuxième endroit au Canada ou ce système est en opération après la ville de Brandon, au Manitoba.
Les ingénieurs ont installé un haut-parleur dans le premier tiers de l’autobus et un second dans le deuxième tiers.
Les appareils sont installés par RCA-Victor.
A tour de rôle, les autres autobus seront dotés de ce système.
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Le 30 janvier 1961,
la compagnie possède 162 autobus =1101 à 1130 – Can-Car – CD-36 – 19511403, 05, 06, 09, 25 et 26 – Can-Car – C-36 – 1946-47
1432, 1436 à 1445, 1447 à 1455, 1458,
1460 à 1464, 1466-67-68,
1470 à 1475 – Can-Car – C-36 – 19481700 à 1729 – GMC – TDH-3610 – 1947
1801 à 1831 – GMC – TDH-4512 – 1955-58
6001 à 6015 – GMC – TDH-4517 – 1959
6101 à 6115 – GMC – TDH-4517 – 1961
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Le 9 mars 1961,
L’Action Catholique publie en 1ère page =
-“La plus abondante chute de neige sur le Québec”-
-“Service de transport en commun complètement paralysé à 1 heure”–“Les services de transport en commun : autobus et taxis ont quitté les rues de Québec, vers 1 heure ce midi, à la demande du département de la circulation de la ville de Québec.
Selon le Chef de police, la circulation est devenue pratiquement stationnaire, isolant la Haute-Ville et la Basse-Ville, à cause des automobilistes qui circulent sans chaînes.
Toutes les écoles ont été fermées.
Les services d’autobus interurbains sont paralysés à l’exception de ceux de Québec-Ouest et de l’Ancienne-Lorette.
On est toujours sans nouvelles des autobus en provenance de Chicoutimi et du Lac St-Jean-”
Les traversiers ont été inopérants alors que la furie du blizzard déferlait à pleine force sur le fleuve.
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Le 27 avril 1961,
L’Action Catholique publie une grande photo titrée :
M. Rodolphe Anderson de la Québec-Autobus prend sa retraite.
La photo a été prise en face du “Syndicat de Québec”, alors que M. Anderson venait de compléter son dernier voyage en tant que chauffeur d’autobus pour la compagnie.
A sa descente de l’autobus no. 6005, il a été salué par le gérant-général de la compagnie, M. J-P. Clavet et par le président de la fraternité, M. Ar. Fournier.
Quelques confrères étaient présents :
MM. A. Lambert, directeur du personnel : M. Leclerc, v-p de la fraternité ; J.C. Grenier, secrétaire et L. St-Laurent, trésorier.
Photo prise par Roger Bédard.

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Le 31 août 1961,
L’Action Catholique publie une grande photo montrant les autobus nos. 6109 et 6110 titrée =
Quinze autobus GMC 1961 pour Québec.-“La compagnie Québec-Autobus a inauguré officiellement, hier, une flotte de 15 nouveaux autobus ultra-modernes.
Ces unités, d’un coût de 32,000$ chacune, s’ajoutent aux 15 autres mises en service l’an dernier.
S.H. le maire Wilfrid Hamel a déclaré que la ville s’intéressait beaucoup à cette compagnie qui s’intéresse au transport public de Québec et contribue ainsi à son développement économique.
Le maire s’est dit fier des services que Québec-Autobus rendait à la Vieille Capitale et il a profité de l’occasion pour demander aux automobilistes de ne pas retarder inutilement le trafic dans les rues.
M. Jean-Paul Clavet, gérant général a décrit les principales caractéristiques et a ajouté :
“Nous souhaitons que ces autobus, qui sont des plus invitants, inciteront davantage la population à se servir de nos facilités pour ses déplacements, nous encourageant ainsi à poursuivre nos efforts vers un seul but, toujours mieux servir”.
Sur la photo =
MM. Léo Beaudet, administrateur ;
Jules Morency, échevin; Raymond Cantin, président de l’Association des Marchands détaillants ;
S.H. le maire Hamel ;
J-P. Clavet, le sénateur
P.H. Bouffard, représentant du président de l’entreprise,
M. Paul Desmarais ;
Raymond Plante, administrateur ;
Omer Pouliot, président de la Chambre de Commerce de Québec ;
L_P. Bouchard, président du Bureau de l’Industrie et du Commerce métropolitain ;
D.C Hodges, ingénieur de service de GMC,
R. Egan, surintendant des garagesPhoto = Roger Bédard.
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Le 31 août 1961,
Le Soleil publie une grande photo montrant les 15 autobus titrée =
Québec-Autobus acquiert 15 nouvelles UNITÉS.”(…)
-Signalons que les nouveaux autobus viennent s’ajouter à la flotte de Québec-Autobus qui atteint maintenant le nombre de 144″.
Le maire a ajouté que le transport en commun constitue l’une des solutions au grave problème de la circulation.

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La Ligue des citoyens de St-Pie-X obtient, pour une période de 3 mois, le prolongement du circuit no. 4 par les rues 18è Rue, de la Ronde, 27è Rue, Maufils, 26è Rue, Bardy, de la Canardière et 18è Rue.
Le secteur nord de St-Pascal sera desservi à partir de 5h30.
Des autobus plus gros seront utilisés sur le circuit 6A.
Aux heures d’affluence, aucun arrêt ne serait alloué pour laisser descendre les passagers, entre la Place Jacques-Cartier et la 22è Rue.
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Le 11 septembre 1961, la Compagnie publie une augmentation des taux.

Le même jour, L’Action Catholique publie un article titré =Commentaire sur la hausse surprise des billets d’autobus.La hausse du tarif a pris les gens par surprise et des blâmes ont été formulés.
(…) -Le public a dit sa surprise de cette hausse non prévue qui se glissait subrepticement.
Une dame a dit que bientôt les conducteurs devront se procurer une règle pour mesurer si l’écolier ne dépasse pas 4 pieds et 4 pouces.
Car, plus grand que cette mesure, il doit avoir une carte d’identité émise par la compagnie.
Une personne a fait remarquer : ” les salaires sont haussés ; il faut que quelqu’un paie. Quant à moi, j’ai mon auto”-Une grande caricature décrit un arrêt d’autobus =
Nous prévenons notre distinguée clientèle qu’elle ne sera pas prévenue de l’imprévisible augmentation du tarif du transport.
En attendant, qu’elle attende !
Si vous n’aimez pas la musique : marchez.
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Flotte totale de 144 autobus en 19611101 à 1130 – 30
1432 à 1475 – 23
1700 à 1729 – 30
1801 à 1831 – 31
6001 à 6015 – 15
6101 à 6115 – 15
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Le 22 mars 1962,
la Compagnie annonce des changements de parcours pour la ligne no. 1 qui est prolongée jusqu’au coin de Belvédère et St-Cyrille, en remplacement de la ligne no. 9;
la ligne no. 2 desservira dans un sens seulement la partie sud du Centre industriel St-Malo en revenant par la rue St-Vallier;
la ligne no. 9 desservira dans les deux sens le Centre industriel St-Malo en passant par Ste-Thérèse, tous les jours de semaine jusqu’à 6h30 pm.

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Le Soleil, du 3 août 1962,
publie une grande photo titrée =
Nouveaux autobus.
Les usagers du transport en commun qui empruntent les circuits nos 1, 3, 5, 7 et 8 bénéficieront dès mardi prochain de nouveaux autobus en remplacement des véhicules vieillis par l’âge et l’usage.
Cette acquisition vient s’ajouter aux 30 autobus de modèle identique qui constituent l’épine dorsale de la flotte de 140 véhicules mis à la disposition du public voyageur québécois.
Il en coûte 600,000$ à la compagnie Québec-Autobus pour poursuivre son programme de rajeunissement.

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En octobre 1962,
Le Soleil publie une grande photo de l’autobus no. 6805.
-Un vieillard repose dans un état inquiétant à l’hôpital de l’Enfant-Jésus.
M. Wilfrid Proulx, 77 ans, 912 rue Stuart, a été heurté par un autobus de Québec-Autobus dans la Côte d’Abraham, près de la Côte Ste-Geneviève, vers 4h hier après-midi.
(…) – la photo montre l’autobus à l’endroit de l’accident.
Le chauffeur a bifurqué vers la gauche pour tenter d’éviter le piéton qui venait de surgir à sa droite, entre deux autos stationnées.
Le côté droit du pare-brise est fracassé.
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Flotte totale de 140 autobus en 1962 =

6100 à 6129 – 30
6200 à 6220 – 21
6400 à 6409 – 10
6700 à 6714 – 15
6800 à 6814 – 15
7000 à 7019 – 20
7500 à 7528 – 29

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Le 21 mars 1963, ouverture de la “Place Fleur-de-Lys” ;
2 nouveaux parcours :
Charest / M. de l’Incarnation,
Canardière / 4e Avenue / 18e Rue.
Fréquence de 15 minutes avec 4 autobus.
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Le 1er avril 1963, abolition des 2 parcours;
Place F-D-L paye 25,000$ pour la création
du parcours de Place Jacques-Cartier,
Pont Drouin, rue Lamontagne jusqu’au
centre d’achats.
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Le 11 novembre 1963, la” navette” entre la rue
De la Naudière et la Place F-D-L via la rue Lamontagne
remplace l’ancien parcours avec la fréquence
de 7 1/4 minutes et transporte une moyenne de
430 passagers par jour.
Cette “navette” va circuler jusqu’au 2 mai 1964.
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Au début de 1964, les actionnaires de Québec-Autobus Ltée =

Cie de Transport Provincial : 99% des actions;
Paul Desmarais : 1 action;
Jean Parisien : 1 action;
John G. Porteous : 1 action.
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Le 2 mai 1964, la “navette” de Place F-D-L est remplacée
par le nouveau parcours no. 12 =
Terminus : 1ère Avenue / 18e rue.
Fréquence aux 10 minutes de
8h05 à 18h05 (22h05 – jeudis et vendredis).
Aucun service les dimanches et fêtes.
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Le 14 mars 1963,
Le Soleil publie la suite intitulée =
La Régie des Transports est liée par une loi accordant l’exclusivité à Québec-Autobus.Organisme quasi judiciaire, la Régie est bien distincte du ministère dont elle relève.
Elle étudie, elle juge, elle rend des décisions mais l’application de la loi elle-même est faite par le ministère.
Il y a 8 ans, une loi fut établie accordant le privilège d’exclusivité à Québec-Autobus en matière d’excursions touristiques à Québec.
-“On nous dit que la Régie refuse toujours les demandes des citoyens de Québec susceptibles d’opérer un service d’autobus”-
-“Alors, c’est que leurs demandes se sont avérées non justifiables et contraire à l’intérêt public”-Quant au ministère, il mentionne =
“Les américains ne peuvent se surprendre d’une loi qui existe chez eux et qui est rigoureusement appliquée.
Nous faisons notre possible pour protéger notre industrie locale tout en donnant satisfaction aux touristes”-
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Le 15 mars 1963,
Le Soleil publie la dernière tranche intitulée =
Le transport touristique a été cédé à Québec-Autobus pour avantager le contribuable.Son Honneur le maire M. Wilfrid Hamel, défend l’exclusivité accordée car, elle rapporte des revenus durant la saison de faible achalandage en ville; ces revenus augmentent les droits de franchise payables à la ville et ralentissent l’augmentation des taxes pour les contribuables et les tarifs pour les usagers.
Le maire ajoute que certains guides montent à bord des autobus étrangers et font leur travail.
-“Nous les tolérons et je n’ai pas envie de sévir à ce sujet, je trouve que ce serait très mauvais au point de vue publicité de Québec”-
-“Trop de services de transport nuiraient à la situation en général, et, plusieurs d’entre eux péricliteraient”-Le chef de la circulation Gérard Girard déclare =
-“Les autobus constituent un terrible embarras au point de vue de la circulation mais, ils sont en loi et nous ne pouvons les empêcher de circuler et je n’aime pas cela du tout”-
Il ajoute =
-“En 1938, il y avait 13,000 voitures pour un rayon de 10 milles.
En 1948, 25,000 pour la même distance.
En 1963, nous enregistrons 115,000 voitures.
Alors, comment voulez-vous naviguer à travers tout cela?
Moi, les autobus dans les rues, ça ne m’enchante pas du tout…
mais, c’est la loi et il faut marcher avec la loi”-Fin du reportage.
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Le 28 novembre 1963,
changement de parcours =Ligne no. 3Direction nord-ouest
Av. des Chênes, rue Dumas, av. des Saules.Ligne no. 4Direction nord-estRue de la Ronde, 27è Rue, rue Bardy.————————————

Flotte totale de 140 autobus en 1963 =
6100 à 6129 – 30
6200 à 6220 – 21
6400 à 6409 – 10
6700 à 6714 – 15
6800 à 6814 – 15
7000 à 7019 – 20
7500 à 7528 – 29

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Le 4 mai 1964,
modifications des lignes suivantes =

Ligne no. 10

Cette ligne disparait et est remplacée par la ligne no. 10X en service durant les heures d’affluence seulement.

Parcours =

Lamontagne / 1ère Avenue, 10è Rue, 3è Avenue, 5è Rue, 8è Avenue, 1ère Rue, des Capucins, St-André, St-Paul, st-Pierre, Place Champlain.

Ligne no. 12

Remplace le service de navette entre la Place Fleur-de-Lys et la 1ère Avenue et opérera de 8h05 am à 6h05 pm (10h05 pm – vendredi ) excepté les dimanches et fêtes chômées.

le ————————————————

Le 8 octobre 1964, lors de la visite de la reine
Élisabeth II, les autobus font beaucoup de voyages
spéciaux entre l’aéroport et le Château Frontenac.

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Le 11 octobre 1964, les voyages spéciaux ont lieu
d’abord à l’intérieur de la ville de Québec, et,
ensuite vers l’aéroport.
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Flotte totale de 140 autobus en 1964 =
6100 à 6129 – 30
6200 à 6220 – 21
6400 à 6409 – 10
6700 à 6714 – 15
6800 à 6814 – 15
7000 à 7019 – 20
7500 à 7528 – 29
Ces autobus ont été vendus à Québec-Autobus (1965) Inc, en février 1965.
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Pour décrire la flotte de Québec-Autobus,
il faut y aller par année et non seulement par numéros car, les autobus ont eu 3 numéros différents durant l’existence de la compagnie, soit du 1er janvier 1957 au 23 décembre 1970, inclus.

Propriétaires de la Compagnie =

1er janvier 1957 au 3 février 1959 = Quebec Power Company,
3 février 1959 au 26 septembre 1961 = Transport Régional Ltée (Paul Desmarais),
26 septembre 1961 au 23 février 1965 = Transportation Management Corporation,( Entreprises Transport Provincial ),
23 février 1965 au 23 septembre 1970 = Québec-Autobus (1965) Ltée.
23 septembre 1970 = CTCUQ.

Période de janvier 1957 à 1962 =

1101 à 1110 – CCB – CD36A – 12001 à 12010 – 36 s – 1951 – ex. QRL&PCo – 1101 à 1110 en janvier 1957.
1111 à 1130 – CCB – CD36A – 12013 à 12032 – 36 s – 1951 – ex. QRL&PCo – 1111 à 1130 en janvier 1957.

Dispositions des autobus =

1101, 1104, 1106, 1109, 1110, 1112, 1117, 1119 et 1130 vendus à Chambly Transport – 5065, 4922, 5070, 5068, 5066, 5064, 5067, 4757, 5069.

1102, 1103, 1111, 1122 vendus à Autobus Lévis – 80, 81, 82 et 83 en 1961.

1105, 1107, 1113, 1114, 1116, 1121, 1124, 1125, 1126 et 1128 renumérotés – 7604, 7606, 7612, 7613, 7615, 7620, 7623, 7624, 7625 et 7627.

1108 et 1129 vendus à Venise Coach Lines – 1108 et 1129 en 1961.

1115 et 1118  vendus à Autobus Drummondville; 1115 revendu à Venise – 1115 et 1118 revendu à Chambly – 4755 en 1961.

1120 vendu à Autobus Alma – 1120 en 1961.

1123 et 1127 vendus à Autobus Galland – 123 et 127 en 1961 et revendus à Service Inter-Cité – 1500 et 1501.

1402 à 1408 – Can-Car-Brill – C-36 – 46- 2198 à 2204 – 36 s – 1946 –  1402 vendu à Autobus Inter-Cité – 1427, en mars 1958
–  1407 vendu le 21 mars 1927- possible Service Laramée – 248
–  1408 vendu le 21 mars 1957- Service Laramée – 244
1409 à 1410 – Can-Car – Brill – C-36 – 46- 2205-2206 – 36 s – 1946  –  1410 vendu le 28 août 1957 au Canadian National T.L. – 149
1412 – Can-Car – Brill – C-36 – 46 – 2208 – 36 s – 1946 – vendu le 14 janvier 1957 à Autobus Drummondville Ltée – 46
1414 – Can-Car – Brill – C-36 – 46 – 2210 – 36 s – 1946 –
1416 – Can-Car – Brill – C-36 – 2212 – 36 s – 1946.
1417 – Can-Car- C-36 – 46-2213 – 36s – 1946 – vendu à Autobus Inter-Cité – 1429, en mars 1958
1418 à 1420 – Can-Car – Brill – C-36 – 2214 à 2216 – 36 s – 1946  – 1418 vendu le 14 janvier 1957 à Autobus Drummondville Ltée – 47
–  1419 vendu à Autobus Inter-Cité – 1425, en mars 1958)
–  1420 vendu le 28 août 1957 au Canadian National T.L. – 148
1421 à 1430 – Can-Car – Brill – C-36 – 2392 à 2401 – 36 s – 1947 –  1421 – Can-Car- C-36 – 46-2392 – 36s – 1947 – vendu à Autobus Inter-Cité – 1421, en mars 1958
1422 – Can-Car- C-36 – 46-2393 – 36s – 1947 – vendu le 15 octobre 1957 à Laval transport Ltée – 1422
1423 – Can-Car- C-36 – 46-2394 – 36s – 1947 – vendu le 15 octobre 1957 à Laval Transport Ltée – 1423
1424 – Can-Car- C-36 – 46-2395 – 36s – 1947 – vendu le 15 octobre 1957 à Laval Transport Ltée – 1424
1427 – Can-Car- C-36 – 46-2398 – 36s – 1947 – vendu le 4 septembre 1957 à Verreault Transport Ltée – # (???)
1428 – Can-Car- C-36 – 46-2399 – 36s – 1947 – vendu le 15 octobre 1957 à Laval Transport Ltée – 1428
1429 – Can-Car- C-36 – 46-2400 – 36s – 1947 – vendu à Autobus Inter-Cité – 1426, en mars 1958
1430 – Can-Car- C-36 – 46-2401 – 36s – 1947 – vendu le 15 octobre 1957 à Laval Transport Ltée – 1430 Notes = Laval Transport Ltée a fait faillite en 1955, administré par le Trust Général et vendu à Autobus Inter-Cité Ltée, en 1959
incluant les autobus.Service Laramée Ltée – Sherbrooke,
Canadian National Transportation Ltd – St.Catherines, Ont.
Laval Transport Ltée – Montréal
Autobus Inter-Cité Ltée – Longueuil.
Notes additionnelles =
1- tous ces autobus viennent de la QRL&PCo, avec les mêmes numéros, le 1er janvier 1957.
2- 1402 à 1420 ont une transmission manuelle et les fenêtres inversées.
3- 1421 à 1430 ont une transmission manuelle.
4- dispositions des autobus=1402, 1405, 1407, 1410, 1419 et 1420  – vendus à “Canadian National Transportation Ltd”, en 1960; (1410  = 149 et 1420 = 148 ).
1403, 1406 et 1409, 1425 et 1426 – vendus à Autobus Sillery-Ste-Foy Enr – 86 à 90, en 1960.
1404, 1414 et 1416,  – transférés à Sudbury Bus Lines – 86, 87 et 88, en 1961.
1412 et 1418 – vendus à Autobus Drummondville Ltée – 46 et 47, en 1957.
1421 à 1424 – vendus à Service Inter-Cité Inc – 1421 à 1424, en 1958.
1427 à 1430 – vendus à Service Inter-Cité Inc – 1427 à 1430, en 1958.1431 à 1460 – Can-Car- Brill – C-36 – 2490 à 2519 – 36 s – 1948.
Notes =1- tous ces autobus viennent de la QRL&PCo avec les mêmes numéros, le 1er janvier 1957.
2- ils ont tous une transmission automatique.
3- dispositions des autobus =1431, 1433, 1434, 1435, 1446, 1456, 1457 et 1458 – transférés à Sudbury – 78, 79, 76, 80, 77, 81, 82 et 83 ,en 1961.
1432, 1436, 1437, 1439, 1440, 1443, 1444, 1445, 1447 à 1454 et 1460 – renumérotés  7500, 7501, 7523, 7524, 7502, 7503, 7504, 7525, 7505, 7526, 7506, 7507, 7527, 7508, 7509, 7510 et 7511, en 1962.
1438, 1442, 1455 et 1459 – vendus à Chambly – 485, 27, 482 et 483 en 1960.
1441 – disposition inconnue en 1960.1461 à 1475 – Can-Car – Brill – C-36 – 2722 à 2736 – 36 s – 1948 .
Notes =
1- tous ces autobus viennent de la QRL&PCo. avec les mêmes numéros, le 1er janvier 1957.
2- dispositions des autobus =3- 1437, 1439, 1445, 1448, 1451 et 1464 ont été loués à Autobus Fournier Ltée, au printemps 1962, avant d’être renumérotés, en attendant d’être vendus;
à leur retour, la vente ayant été annulée, ils ont été renumérotés 7523 à 7528.
1461, 1462, 1463, 1464, 1466, 1467, 1468, 1470, 1471, 1473, 1474 et 1475 – ren. 7512, 7513, 7514, 7528, 7515, 7516, 7517, 7518, 7519, 7520, 7521 et 7522.
1465 et 1469 – transférés à Sudbury – 84 et 85 en 1961.
1472 vendu à Chambly – 28, en 1960.
1700 à 1729 – GMC – TDH-3610 – 630 à 659 – 33 s – 1947 – ex.
QRL&PCo ,
le 1 janvier 1957 – 1700 à 1729 et ren. 6100 à 6129, en 1962.
1801 à 1815 – GMC – TDH-4512 – 1191 à 1205 – 36 s – 1955 – ex. QRL&PCO – 1801 à 1815, le 1 janvier 1957 et ren. 6200 à 6214, en 1962.
1816 à 1820 – GMC – TDH-4512 – 1186 à 1190 – 45 s – 1955 – ex. QRL&PCO –  1816 à 1820, le 1 janvier 1957 et ren. 6215 à 6219, en 1962.
1821 –              GMC – TDH-4512 – 854 – 36 s – 1955 – ex. QRL&PCo – 1821, le 1 janvier 1957 et ren. 6220, en 1962.
1822 – 1823 – GMC – TDH-4512 – 2078-2079 – 36 s – 1957 – le 7 février et ren. 6400 – 6401, en 1962.
1824 à 1831 – GMC – TDH-4512 – 2595 à 2602 – 36 s – 1958 – le 23 janvier et ren. 6402 à 6409, en 1962.
Quebec-Autobus Ltée 1824 – Photo: Denis Fortier (mars 1958)
Note = 1824 à 1831 ont des lumières sur le milieu du toit en avant et en arrière et un double tuyau d’échappement.6001 à 6015 – GMC – TDH-4517 – 114 à 128 – 36 s – 1959 – 21 au 30 décembre et ren. 6700 à 6717, en 1962.6101 à 6115 – GMC – TDH-4517 – 1183 à 1197 – 36 s – 1961 – le 29 juin et ren. 6800 à 6814, en 1962.
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Ceci termine la période de 1957 à 1962.

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Description de la flotte pour la période de 1962 à 1965 =
6100 à 6129 – GMC – TDH-3610 – 630 à 637 – 33 s – 1947 – Ex. 1700 à 1729, en 1962.6200 – GMC – TDH-4512 – 1191 – 40 s – 1955 – ex, 1801, en 1962.
6201 à 6214 – GMC – TDH-4512 – 1192 à 1205 – 40 s – 1955 – ex. 1802 à 1815, en 1962.
6215 à 6219 – GMC – TDH-4512 – 1186 à 1190 – 40 s – 1955 – ex. 1816 à 1820, en 1962.
6220 – GMC – TDH-4512 – 854 – 40 s – 1955 – ex. 1821, en 1962.6400 – GMC – TDH-4512 – 2078 – 40 s – 1957 – ex. 1822, en 1962.
6401 – GMC – TDH-4512 – 2079 – 40 s – 1957 – ex. 1823, en 1962.
6402 à 6409 -TDH-4512 – 2595 à 2602 – 40 s – 1958 – ex. 1824 à 1831, en 1962.6700 à 6714 – GMC – TDH-4517 – 114 à 128 – 36 s – 1959 – ex. 6001 à 6015, en 1962.6800 à 6814 – GMC – TDH-4517 – 1183 à 1197 – 36 s – 1961- ex. 6101 à 6115, en 1962.7000 à 7019 – GMC – TDH-4517 – C-016 à C-035 – 36 s – 1962 .7500 – Can-Car – Brill – C-36 – 2491 – 36 s – 1948 – ex. 1432, en 1962.
7501-7502 – Can-Car – Brill – C-36 – 2495-2499 – 1948 – ex. 1436, 1440, en 1962.
7503-7504 – Can-Car – Brill – C-36 – 2502-2503 – 36 s – 1948 – ex. 1443-1444, en 1962.
7505 – Can-Car- Brill – C-36 – 2506 – 36 s – 1948 – ex. 1447, en 1962.
7506-7507 – Can-Car – Brill – C-36 – 2509-2509 – 36 s – 1948 – ex. 1449-1450, en 1962.
7508 à 7510 – Can-Car – Brill – C-36 – 2511-2513 – 36 s – 1948 – ex. 1452-1454, en 1962.
7511 – Can-Car- Brill – C-36 – 2519 – 36 s – 1948 – ex. 1460, en 1962.
7512 à 7514 – Can-Car- Brill – C-36 – 2722-2724 – 36 s – 1948 – ex. 1461-1463, en 1962.
7515 à 7517 – Can-Car – Brill – C-36 – 2727-2729 – 36 s – 1948 – 1466-1468, en 1962.
7518-7519 – Can-Car – Brill – C-36 – 2731-2732 – 36 s – 1948 – ex. 1470-1471, en 1962.
7520 à 7522 – Can-Car – Brill – C-36 – 2734-2736 – 36 s – 1948 – ex. 1473-1475, en 1962.
7523 – Can-Car- Brill – C-36 – 2496 – 36 s – 1948 – ex. 1437, en 1962.
7524 – Can-Car – Brill – C-36 – 2498 – 36 s – 1948 – ex. 1439, en 1962.
7525 – Can-Car – Brill – C-36 – 2504 – 36 s – 1948 – ex. 1445, en 1962.
7526 – Can-Car – Brill – C-36 – 2507 – 36 s – 1948 – ex. 1448, en 1962.
7527 – Can-Car – Brill – C-36 – 2510 – 36 s – 1948 – ex. 1451, en 1962.
7528 – Can-Car – Brill – C-36 – 2725 – 36 s – 1948 – ex. 1464, en 1962.7604, 7606, 7612, 7613, 7615, 7620, 7623, 7624, 7625 et 7627 – Can-Car – Brill – CD-36 – 12005, 007,015,016,018,023,026,027,028 et 030 –
36 s- 1951 – ex. 1105,1107,1113,1114,1116,1121,1124,1125,1126 et 1128, en 1962 et envoyés aux rebuts à l’été 1962.

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Fin de la période de 1962 à 1965.

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En février 1965,
la Compagnie est vendue et modifie son nom pour
Québec-Autobus (1965) Inc.
Le 1er mars 1965,
Québec-Autobus Ltée a été vendue à Québec-Autobus (1965 ) Inc, appartenant à 7 hommes d’affaires de la région de Québec, incluant M. Jean-Paul Clavet, qui demeure président et gérant-général de la nouvelle compagnie.

Lire la suite sous ce nouveau nom: Québec-Autobus Ltée – permis 1-A (1960 – 1965)

La nouvelle compagnie sera expropriée par la CTCUQ, le 23 décembre 1970.