Samedi le 26 mai 2022,
la Société d’histoire d’autobus du Québec occupait une table au salon des exposants lors du Congrès annuel de la Fédération Histoire Québec.
Jean Breton a exposé un échantillon de ses archives d’autobus et de tramways de la région de Québec tandis que M. Yves Larouche montrait plusieurs modèles réduits qui ont attiré la curiosité des visiteurs.

Table de la Société d’histoire de Charlesbourg et de la Société d’histoire d’autobus du Québec; Jean Breton et Jean Bédard de Charlesbourg.

Archives et modèles réduits exposés.

Kevin Perno-Lablanc, étudiant en Technique de la documentation,
a présenté une exposition ayant pour titre :
“Le transport en commun à Québec d’hier vers demain”.
Cette exposition s’est tenue du 19 au 23 avril 2021 au Cégep Garneau.
Yves Larouche, membre du C.A. de la SHAQ, a prêté des artéfacts.
Félicitations à cet étudiant pour cette belle réussite

Organisé par le groupe d’amateurs “YUL Bus Charters” de Montréal, plusieurs membres de la Société d’histoire d’autobus du Québec se sont rendus participer à un nolisé d’autobus dans la ville de Shawinigan, le samedi 5 mai 2018. Rappelons que ces nolisés visent essentiellement à louer l’un des plus anciens autobus appartenant à une société de transport publique ou à une compagnie privée ayant un contrat de service avec une municipalité ou ville pour le transport en commun. L’objectif principal de cette activité a pour but la visite de la ville concernée à travers les différents circuits d’autobus et prendre des photographies de qualité des véhicules afin d’en immortaliser des souvenirs pour le futur. Quoi de plus pertinent pour une société d’histoire d’autobus!

Pour s’y rendre, les participants ont également été invités à monter à bord de l’autobus 8202, soit un GM New Look de l’année 1982, appartenant à trois membres de la Société d’histoire d’autobus du Québec. Le départ fut organisé à partir de la ville de Trois-Rivières, après quoi le nolisé à Shawinigan a pris son envol. Ainsi, les autobus TUM-18 et TUM-15 du Transport Urbain de la Mauricie (Novabus LFS 1997 et 1996 respectivement) ont pu être photographiés tour à tour à plusieurs reprises dans de belles conditions ensoleillées, au grand plaisir des participants. Fait particulier à noter, le chauffeur désigné pour cette activité à Shawinigan est également un grand amateur de transport en commun depuis son jeune âge, ayant à son actif plusieurs albums de photos d’autobus de type urbain et coach…

La date choisie pour le nolisé n’aurait pas pu mieux tomber; avec l’arrivée de deux autobus supplémentaires dans la flotte à la fin mai, l’autobus TUM-15 a été retiré du service, soit moins d’un mois après sa location pour le nolisé.

Félicitations à l’organisateur, M. Shanake Mario Seneviratne, chauffeur pour le Réseau de Transport de Longueuil, pour la planification soignée de cette activité, qui a su combler les attentes des participants.

Photo: Archives SHAQ

Le 31 janvier 2018, c’est devant une salle comble regroupant plus de 135 personnes à la bibliothèque de Charlesbourg que le président de la Société d’Histoire d’Autobus du Québec a raconté l’histoire des tramways à Québec depuis 1865.

Sous l’invitation de la Société d’histoire de Charlesbourg, M. Jean Breton a souligné les faits marquants de l’histoire du transport en commun à Québec, de l’époque des tramways à chevaux jusqu’à la disparition finale des tramways électriques dans les rues de la ville de Québec le 27 mai 1948.

La création des tramways étant survenue avant l’apparition de l’automobile, ceci créa au fil du temps de nombreux problèmes de circulation et de sécurité puisque les tramways circulaient à certains endroits de la ville en sens contraire à la direction des véhicules ou encore en plein centre de la chaussée, ce qui constitua également un risque évident pour tout piéton. Il a également été possible d’apprendre que c’était la compagnie de tramways qui avait la charge de l’entretien des rues le long des parcours, ce qui comprenait également le déneigement l’hiver, au grand plaisir des automobilistes qui préféraient circuler dans les rues où se trouvaient les tramways…

Ce type de service utilisant des rails fixés en permanence dans les rues, il s’avère très onéreux de modifier les parcours ou encore de prolonger le service dans un nouveau secteur. Ce faisant, la compagnie “Quebec Railway Light and Power Co.” qui ne fait pratiquement aucun profit depuis la crise de 1929-1932, refuse constamment de prolonger et/ou modifier le traçé de ses lignes, malgré les plaintes du public et de la ville, justifiant sa décision par la non rentabilité des demandes.

La venue graduelle des autobus après la deuxième guerre mondiale va inévitablement créer une certaine souplesse avec la possibilité de modifier les trajets au besoin sans engendrer de coûts exorbitants pour la compagnie, en plus de circuler dans le sens de la circulation.

Malheureusement, aucun tramway ayant appartenu à la “Quebec Railway Light and Power Co.” n’a pu être conservé suite à leur retrait afin d’être exposé dans un quelconque musée, la compagie ayant catégoriquement refusé d’en céder un seul exemplaire. Elle a plutôt choisi de les détruire par le feu. On évalue entre 85 et 90 le nombre de tramways ainsi partis en fumée…

Photo: Archives SHAQ

C’est le 15 juin 2017 qu’avait lieu la conférence du président de la Société d’histoire d’autobus du Québec, M. Jean Breton, portant sur l’histoire du transport en commun dans l’ancienne ville de Beauport, entre 1889 et 1976.

Sous l’invitation de la Société d’art et d’histoire de Beauport, M. Breton a raconté les origines du transport en commun, alors que les omnibus à chevaux, les tramways puis les autobus ont tour à tour été utilisés à l’est de la ville de Québec pendant plusieurs décennies sur les boulevards Des Chutes et Monseigneur Gauthier, ainsi qu’aux abords du boulevard Ste-Anne. Ainsi, il a été possible d’apprendre que c’est en bonne partie grâce à la présence du “Kent House”, des chutes Montmorency, de l’usine de cotton Dominion Textile ainsi que de la basilique à Ste-Anne-de-Beaupré, que les citoyens du secteur ont pu bénéficier d’un service de transport en commun d’une telle envergure.

Le service fut longtemps opéré par la compagnie Quebec Railway Light & Power Company (QRL&P), les tramways électriques ayant rapidement remplacé les omnibus à chevaux au début du 19e siècle. Par la suite, des autobus provenant d’autres compagnies privées ont graduellement commencé à s’ajouter afin de rejoindre une plus grande partie de la population, ajoutant au service déjà en place par la QRL&P, celle-ci passant également aux autobus durant les années ’40.

Il est intéressant de constater que les problèmes soulevés à l’époque par les citoyens, non seulement ceux de cette région mais d’un peu partout, ont beaucoup de similitude avec ceux rencontrés aujourd’hui. En effet, pour passer d’une ville à l’autre ou d’un secteur à l’autre, le passager devait alors payer un nouveau droit de passage puisque les compagnies privées opérant les différents services de transport étaient indépendantes l’une de l’autre et n’offraient pas de service de correspondance. De plus, les horaires des parcours ainsi que les points de correspondance n’étaient pas souvent compatibles entre compagnies.

C’est la même problématique vécue de nos jours par les utilisateurs dans certaines régions alors que des sociétés de transport en commun opèrent au travers d’entreprises privées à contrat avec des municipalités et villes en périphérie des grands centres. Jusqu’à tout récemment, la problématique dans la grande région de Montréal était telle que le gouvernement québécois a dû règlementer pour permettre l’unification de plusieurs organismes afin d’intégrer la planification des différents réseaux, horaires, tarifications et correspondances et ainsi simplifier l’utilisation pour les clients utilisant jusqu’alors plusieurs réseaux différents. Comme quoi l’histoire se répète…

M. Jean Breton, président de la Société d’histoire d’autobus du Québec et M. Rémy Normand, président du RTC.

Hommage au président de la Socété d’histoire d’autobus du Québec

Le jeudi 27 octobre 2016 se tenait la sixième édition de la Soirée Complicité du Réseau de transport de la Capitale (RTC). Cet évènement vise à reconnaître et à remercier les partenaires du RTC, en soulignant plus particulièrement l’implication de certains d’entre-eux. Ainsi, c’est le président de la Société d’histoire d’autobus du Québec, M. Jean Breton, qui a été retenu par le Réseau de Transport de la Capitale comme “Personnalité de l’année 2016”, en reconnaissance de sa précieuse collaboration dans le cadre des festivités du 150e anniversaire du transport en commun à Québec, dont les activités se sont déroulées en 2015.

Voici comment M. Jean Breton a été présenté par le président du Réseau de Transport de la Capitale, M. Rémy Normand, lors de son allocution pour la remise de son prix:

“Maintenant, j’aimerais vous parler d’une personne bien spéciale qui a le transport en commun tatoué sur le cœur. Depuis plus de 60 ans, il a toujours été attiré par tout ce qui touche l’autobus. En fait, le décrire comme étant un passionné, c’est presque un euphémisme! Véritable « bibliothèque vivante », il est considéré comme une référence dans le milieu du transport en commun pour dénicher toute sorte d’informations que l’on croyait disparues. En 2007, il a fondé la Société d’histoire d’autobus du Québec afin de rassembler des informations sur les compagnies d’autobus actuelles ou disparues ayant existé au Québec, d’en promouvoir la publication et d’en favoriser la sauvegarde. Auteur depuis 2012 d’un livre consacré à l’histoire de l’autobus, il est occasionnellement conférencier à ses heures. Véritable passionné d’histoire, il est même récemment allé consulter les archives d’Hydro-Québec. Vous ne le saviez peut-être pas, mais une ancienne compagnie hydro-électrique exploitait une ligne de tramways et deux chemins de fer dans la région de Québec à l’époque. C’est donc dire que le RTC et Hydro-Québec sont des partenaires de longue date! Bref, des passionnés comme monsieur Jean Breton, il s’en fait peu, et nous sommes choyés d’avoir pu compter sur son expertise et sa connaissance approfondie du transport en commun et des richesses de l’histoire du RTC. Je vous invite à l’applaudir chaleureusement, et j’invite maintenant M. Jean Breton à venir me rejoindre sur scène! M. Breton, j’aimerais ajouter que votre aide a été des plus précieuses au RTC pour les festivités du 150e anniversaire du transport en commun à Québec l’an dernier. En mon nom personnel et en celui des 1600 employés du RTC, merci encore pour votre précieuse collaboration.”

Encore une fois, de la part des membres de la Société d’histoire d’autobus du Québec, toutes nos félicitations à notre président pour sa nomination tant méritée ainsi que pour son travail acharné depuis plus de 60 ans dans la collecte d’archives sur le tranport par autobus au Québec.

Photo: Archives SHAQ

C’est sur invitation de la Société d’histoire de l’Ancienne-Lorette que M. Jean Breton donnait le 26 avril 2016 une conférence portant sur l’histoire de la compagnie Autobus A. Drolet Ltée.

Devant une foule record de plus de 150 personnes, M. Breton a relaté les moments significatifs de cette compagnie fondée en 1916 par monsieur Napoléon Drolet. Ce dernier est d’ailleurs à l’origine de la construction du premier autobus au Québec.  Cette entreprise familiale a oeuvrée dans le domaine du transport de personnes pendant plus de 60 ans, soit jusqu’en 1976, date à laquelle elle fut vendue à la compagnie d’autobus Voyageur. L’année 2016 soulignait donc le 100e anniversaire de fondation de la compagnie et par le fait même les 40 ans de sa vente.

Source:  Page Facebook Bibliothèque Marie-Victorin

Photo: Archives SHAQ

La conférence a été suivie d’un diaporama comportant plusieurs dizaines de photographies d’archives qui furent commentées par M. Gilles Drolet, petit-fils du fondateur de la compagnie.

Une murale comportant plusieurs autres photographie provenant des archives de la famille était également exposée lors de cette conférence. Ces photographies ont été par la suite installées pendant plusieurs jours à la bibliothèque municipale où le grand public a pu les consulter. Une maquette en bois répliquant le premier autobus construit en 1916 était également exposée.

Photos: Archives SHAQ

Le samedi 30 avril et le dimanche 1er mai, un autobus Prévost Citadin 1952, propriété de la Société du patrimoine de Ste-Claire et restauré à neuf il y a une dizaine d’années, a été exposé dans le stationnement de la bibliothèque municipale de l’Ancienne-Lorette, en compagnie d’un autobus de l’année 2015 du Réseau de Transport de la Capitale (RTC).  L’autobus Citadin revêt un intérêt significatif puisqu’il a effectivement déjà appartenu à la compagnie Autobus A. Drolet Ltée, de 1952 à 1964.

Photo: Archives SHAQ

Photo: Archives SHAQ

Le 30 avril, sur invitation spéciale, deux groupes de passagers ont pu monter à bord afin d’effectuer une courte ballade pour se rendre au lieu où le premier autobus de la compagnie fut construit, ainsi qu’à l’endroit où se situait jusqu’en 1992 le garage de la compagnie, soit sur l’actuelle rue Notre-Dame, secteur autrefois appelé “les grands déserts”. Pour cette occasion spéciale, le chauffeur ayant conduit l’autobus Prévost était un ancien employé de la compagnie, lui-même chauffeur à l’époque.

Lien de l’histoire de la compagnie d’ Autobus A. Drolet Ltée, sur ce site.

Photos: Yves Larouche

4e Colloque des conducteurs d’autobus professionnels – 6 avril 2016

Le 6 avril 2016 se tenait le 4e colloque des conducteurs d’autobus professionnels au Centre de Formation en Transport de Charlesbourg. Pour l’occasion, la Société d’histoire d’autobus du Québec fut à nouveau présente lors de cette journée. M. Jean Breton, président de la Société d’histoire, avait emporté avec lui une foule d’archives que les nombreux chauffeurs présents sur place ont pu consulter avec grand intérêt, tandis que M. Yves Larouche exposait fièrement plusieurs modèles réduits d’autocars et autobus provenant de sa vaste collection personnelle.

Photos: Martin Caron

Encore une fois, la présence de la Société d’histoire d’autobus a été des plus remarquée et appréciée. Soulignons que ce colloque a pour objectif de valoriser le métier et d’offrir aux conducteurs et aux futurs conducteurs la possibilité de s’informer et d’échanger avec divers intervenants de l’industrie du transport des personnes par autobus.

Dernier jour en service pour l’autobus Classic L9540 du RTC

Le 3 mars 2016, six membres de la Société d’histoire ont eu l’occasion de monter à bord de l’autobus L9540 du Réseau de Transport de la Capitale (RTC) à Québec,  alors qu’il entreprenait son dernier voyage à vie durant l’heure de pointe du matin. En effet, cet autobus de modèle Classic (TC40102N) effectuait une dernière sortie sur l’Express 230 avant de prendre officiellement sa retraite après plus de 20 ans sur la route et plus de 700,000 km au compteur.  Pour l’occasion, le chauffeur cumulant le plus d’ancienneté au RTC a eu l’honneur de prendre le volant pour cet évènement historique. Il s’agit de M. Léo Laplante (mat. #1) ayant plus de 40 années de service!

La mise hors service définitive de cet autobus souligne en effet la fin d’une époque pour la région de Québec, puisque le Classic L9540 était le dernier autobus à plancher haut encore actif. Le RTC aura donc pu compter sur ce type d’autobus dans sa flotte pendant plus de 33 ans, soit du 13 juillet 1983 au 3 mars 2016. Dorénavant, tous les autobus composant la flotte du RTC seront constitués d’autobus LFS à planchers bas fabriqués par la firme Novabus.

Soulignons que de 1983 à 1997, pas moins de 4744 autobus de ce type furent construits et vendus au Canada et aux États-Unis par General Motors du Canada (1983-1987), Motor Coach Industries – MCI (1987-1993) et Novabus (1993-1997). Sauf quelques commandes finalisées aux États-Unis, tous ces autobus furent construits à l’usine de St-Eustache au Québec, aujourd’hui propriété de Novabus.

L’histoire des autobus Classic, construits de 1983 à 1997, sera éventuellement publiée sur ce site.

À suivre…