Archives mensuelles : février 2018

Conférence sur l’histoire des tramways à la Société d’histoire de Charlesbourg

Photo: Archives SHAQ

Le 31 janvier 2018, c’est devant une salle comble regroupant plus de 135 personnes à la bibliothèque de Charlesbourg que le président de la Société d’Histoire d’Autobus du Québec a raconté l’histoire des tramways à Québec depuis 1865.

Sous l’invitation de la Société d’histoire de Charlesbourg, M. Jean Breton a souligné les faits marquants de l’histoire du transport en commun à Québec, de l’époque des tramways à chevaux jusqu’à la disparition finale des tramways électriques dans les rues de la ville de Québec le 27 mai 1948.

La création des tramways étant survenue avant l’apparition de l’automobile, ceci créa au fil du temps de nombreux problèmes de circulation et de sécurité puisque les tramways circulaient à certains endroits de la ville en sens contraire à la direction des véhicules ou encore en plein centre de la chaussée, ce qui constitua également un risque évident pour tout piéton. Il a également été possible d’apprendre que c’était la compagnie de tramways qui avait la charge de l’entretien des rues le long des parcours, ce qui comprenait également le déneigement l’hiver, au grand plaisir des automobilistes qui préféraient circuler dans les rues où se trouvaient les tramways…

Ce type de service utilisant des rails fixés en permanence dans les rues, il s’avère très onéreux de modifier les parcours ou encore de prolonger le service dans un nouveau secteur. Ce faisant, la compagnie “Quebec Railway Light and Power Co.” qui ne fait pratiquement aucun profit depuis la crise de 1929-1932, refuse constamment de prolonger et/ou modifier le traçé de ses lignes, malgré les plaintes du public et de la ville, justifiant sa décision par la non rentabilité des demandes.

La venue graduelle des autobus après la deuxième guerre mondiale va inévitablement créer une certaine souplesse avec la possibilité de modifier les trajets au besoin sans engendrer de coûts exorbitants pour la compagnie, en plus de circuler dans le sens de la circulation.

Malheureusement, aucun tramway ayant appartenu à la “Quebec Railway Light and Power Co.” n’a pu être conservé suite à leur retrait afin d’être exposé dans un quelconque musée, la compagie ayant catégoriquement refusé d’en céder un seul exemplaire. Elle a plutôt choisi de les détruire par le feu. On évalue entre 85 et 90 le nombre de tramways ainsi partis en fumée…