Archives mensuelles : juillet 2011

Ville de Lévis-territoire (1951-1970)

suite de:  Ville de Lévis-territoire (1931-1950)

Le journal L’Appel du 16 janvier 1951, mentionne en première page que le service d’autobus sera amélioré; la Compagnie ajoutera de nouveaux autobus sur le Chemin St-Louis et la rue Charles-Huot.

Le 21 mars 1951, la Compagnie publie dans les journaux le message suivant:
Amélioration au service d’autobus à partir du 26 mars 1951.
St-Romuald, Charny, Sillery via le Pont de Québec.
Boulevard Laurier, Chemin St-Louis, Québec (Gare d’Aiguillon).
Service express pour la Gare Centrale.

Le 17 août 1951, L’Appel publie un article mentionnant la demande de permis pour la Compagnie par une résolution du Conseil de Ste-Foy. La demande concerne les sections du Chemin St-Louis et du Boulevard Laurier situées entre le Pont de Québec et la rue Charles-Huot (limites entre Ste-Foy et Sillery).

Le 15 septembre 1951, la Régie accorde le permis demandé et permet maintenant à la Compagnie de compétionner les Autobus Veilleux et Fournier de Cap-Rouge sur la partie du territoire entre le Pont et la rue Charles-Huot.

Le 26 novembre 1951, la Régie accorde le permis de circuler à St-Romuald par la route Trans-Canada, au lieu du Pont des Habitants, maintenant démoli.

Le 6 décembre 1951, la Compagnie prend possession des permis détenus par les Autobus Lévis-St-Vallier Ltée, soit les permis Lévis-St-Vallier et Lévis-St-Michel.
Trois autobus Yellow Coach, PG-2903. 33 sièges. 1941 font partis de la transaction; ils sont renumérotés (les 3e) 1, 2 et 3.

Le 14 juin 1952, la Compagnie fait de la publicité dans les journaux:
Promenade & Paysage
Prenez les autobus Lévis-St-Michel-St-Vallier.
Service régulier tel que cédulé.
En vigueur du 22 juin au 15 septembre.
8 départs de Lévis dont 1 samedi seulement et 1 excepté samedi.
8 départs de St-Vallier.
8 départs de Lévis le dimanche seulement.
7 départs de St-Vallier le dimanche seulement.
Information:
St-Michel. tél. 46-s-22
St-Vallier. tél. 24-s-24
Lévis. tél. 24
Québec. tél. 3-1215
Cie de Transport de Lévis

Le 12 juillet 1952, la Compagnie répète la même publicité.

Le 4 octobre 1952, la Régie accorde le permis pour le transport des voyageurs entre Lévis et la Salle Frenette (salle de danse située à un mille à l’est de St-Charles-de-Bellechasse, sur la route 25-A).
Permis occasionnel pour l’été seulement.
La Régie autorise aussi la Compagnie à faire circuler certains de ses services express par la nouvelle route Trans-Canada (actuelle route 132 Boul. de la Rive-Sud).

Le Soleil du 19 novembre 1952 publie l’article suivant:
Un essai, Côte Ste-Geneviève. On rétablira la circulation dans les deux directions.
(…) La Cie Lévis Transport demandait elle aussi l’abolition du sens unique.
(…) La lettre de la Cie. Lévis Transport déclarait que le terminal d’autobus, rue d’Aiguillon, reçoit 50,000 personnes par semaine et que le changement de direction sur la côte Ste-Geneviève rendait la sortie du terminal presqu’impossible et créait un danger d’accident pour le public et les résidents.

Aucun achat d’autobus en 1952.

Le 10 janvier 1953, la Régie accorde des nouveaux tarifs pour Sillery entre la l’avenue Maguire et les limites ouest:
7.5 cents par billet vendu en série de 10, soit 10 billets pour 75 cents, au lieu de 10 billets pour 50 cents.

Le 23 février 1953, la Régie rejette la demande pour desservir le quartier D.N.D. et une partie du quartier Légaré située près du Boul. Laurier.
Note: les rues en arrière de l’actuelle Place Laurier.

En mai 1953, la Compagnie fait de la publicité dans les journaux:
Promenade.
Paysage.
Service d’autobus.
Terminus et Salles d’attente.
Relais d’Aiguillon, tél. 2-5946
Gare Centrale d’Autobus, tél 4-4692.

Le 26 mai 1953, la Compagnie fait une autre publicité dans les journaux:
Cie de Transport de Lévis; pour la Plage St-Michel
Chaque dimanche ou jour de fête, sachez passer un moment agréable tout en admirant le charme de la nature canadienne en toutes saisons. Nos autobus modernes et de tout confort vous assurent des journées merveilleuses.

Le 25 juin 1953, la Régie accorde le permis pour le service de Québec au viaduc du Chemin St-Louis dans la ville de Ste-Foy, avec la mention Portes Fermées sur la rue de l’Eglise.

En 1953, la Compagnie a mis en service les autobus suivants:
55 à 58: GMC, TG-3608, 36 sièges, 1944, provenant de la compagnie SMT des maritimes.

Le Soleil du 1er mars 1954 publie une photo d’un accident entre un autobus de Lévis et un camion militaire de 3 tonnes qui tournait à gauche pour aller à la Citadelle.
Sous le choc, l’autobus no. 56 est allé donner contre la façade du Club de la Garnison. Le chauffeur, M. Roger Labbé de Québec, a été légèrement blessé au genou gauche. Le remorqueur Turnbull toua le camion et l’autobus fut remorqué à Lévis ayant le devant complètement démoli.

Le 26 novembre 1954, la Régie accorde l’autorisation d’utiliser l’échelle de tarification préconisée par l’Association des propriétaires d’autobus du Québec.

En 1954, la compagnie déclare un déficit de 53,772$ pour l’année.

En 1954, un autocar est mis en service:
60: GMC, PD-3302, 37 sièges, 1945, provenant de Greyhound Canada.
Il n’existe aucune trace d’un autobus ayant porté le numéro 59.

Le journal L’Appel du 7 mai 1955, publie un long article intitulé:
Les difficultés que rencontre la Lévis Transport dans son service.
Suite aux plaintes des usagers concernant la lenteur du service entre Sillery et Québec, M. Weyman a envoyé une lettre à M. Gérard Guay, maire de Sillery.
Le nombre de lumières de circulation a augmenté de 2 à 10; l’enregistrement des automobiles pour la région a augmenté de 15,000; pour fournir le même service qu’en 1952, nous opérons un autobus additionnel aux heures normales; aux heures d’affluence, nous avons toujours cinq autobus; entre 4h00 pm et 6h00 pm, la densité de la circulation nécessite cinq à dix minutes de plus par voyage;
depuis 1952, le nombre de passagers a baissé de 68,000; les coûts ont augmenté de 30% à 100%;
nous parcourons plus de millage qu’en 1952; nous fournissons du service additionnel sur l’avenue Charles-Huot et à Ste-Foy sud; nous avons aussi des voyages aller-retour à St-Romuald et Charny qui passent par Sillery.

La Compagnie publie dans les journaux du 20 juillet 1955 l’annonce suivante:
Nos tarifs seront modifiés à compter du 1er Août .
Lévis, St-David, St-Romuald, St-Jean-Chrysostôme, Ste-Foy, Sillery et Québec.
Il y a 10 zones.
Un billet simple de Québec à Lévis coûte 0.60$
Un billet simple de Sillery à Québec coûte 0.10$.
Les billets émis jusqu’au 31 juillet pourront être utilisés jusqu’au 31 août.

Le 1er décembre 1955, l’auteur de ce texte déménage à Ste-Foy en arrière de l’Hôpital des Vétérans (actuel CHUL) et devient un client quotidien de la Cie de Transport de Lévis. Des billets non-utilisés sont gardés dans nos archives.

Aucun achat d’autobus durant l’année 1955.

Le 16 février 1956, la Régie accorde une autre augmentation de tarif;
Sillery (Charles-Huot) à Québec:
Adultes: 0.15$ ou 10 billets pour 1.00$
Ecoliers: 10 billets pour 1.00$
Enfants: billet simple à 0.10$
Série de billets: moins de 12 ans; 5 pour 0.25$

Le 25 février 1956, la Régie accorde un permis pour le transport d’écoliers de Ste-Foy:
coin ave Sauvé et boul. Laurier pour la nouvelle école située sur la rue de l’Eglise via Lapointe, Jean-Dequen, Chemin St-Louis et de l’Eglise.
A compter de septembre, l’auteur de ces lignes abandonne l’utilisation des autobus de Lévis pour ceux de Cap-Rouge opérés par les Autobus Fournier Ltée qui vient de mettre en service deux autobus neufs.

Aucun achat d’autobus durant l’année 1956.

L’Appel du 26 octobre 1957 publie un grand article: Situation critique pour les autobus.
La Compagnie de Transport de Lévis en présence de graves difficultés financières. Un arrêt de service serait même possible dès l’hiver prochain.
La Compagnie demande l’annulation de redevances aux municipalités et l’abolition de la taxe spéciale de neige. Une lueur d’espoir avec un projet de réorganisation. Autres suggestions de la Compagnie faites à la Chambre de Commerce. Augmentations de salaires (102 employés) en perspectives. Pas d’augmentation de tarif.

Le 6 décembre 1957, le journal La Tribune de Lévis publie en première page:
Un Horaire d’Hiver pour les autobus? Une demande en ce sens a été faite à la Régie et aucune objection ne serait présentée par les cités de Lévis et de Lauzon. Aux trente minutes durant les périodes de non-influence. Concordance avec tous les bateaux. Economies qui permettraient à la compagnie de maintenir son service.

Aucun achat d’autobus pour l’année 1957.
Le 7 février 1958, la Compagnie fait une grande publicité dans le journal La Tribune de Lévis pour annoncer: Cie de Transport de Lévis
Horaire d’hiver Lévis-Lauzon
En vigueur depuis le 3 février 1958
Route 1: Lévis-Lauzon
Route 2: Traverse Haute Ville
Route 4: Lévis-Lauzon
Route 5: Traverse-Villemay
Route 6: Traverse-Hadlow; samedi et dimanche.

Le 23 juillet 1958, la Régie autorise la vente des deux permis suivants à Autobus Lemelin Ltée:
1- Lévis-St-Michel via Lauzon, Ville Guay et Beaumont.
2- Lévis-St-Vallier, rang du Village, gare de St-Vallier et rang du Rocher.

Aucun achat d’autobus pour l’année 1958.

La Tribune de Lévis du 16 janvier 1959 publie en page 8 un article intitulé:
Nouvelle administration à la Cie d’Autobus. Réorganisation financière de la Compagnie de Transport de Lévis.
Les municipalités de Lévis, Lauzon et St-Romuald sont d’accord pour venir en aide à la compagnie.
M. Georges Baril, de Québec, devient gérant. Me Camil Noel et M. Oscar Chouinard, dans la compagnie.
M.H.E. Weyman, président du bureau de direction.

Le 27 mars 1959, la Compagnie émet un horaire condensé spécifiquement pour desservir le nouveau Centre d’Achats Ste-Foy (actuelle Place Ste-Foy). Les autobus se rendent à la porte de la rangée de magasins avec arrêts au début, au milieu et à la fin.
Surprise! le nom de la compagnie a changé pour ¨Autobus Lévis-Québec Inc.¨

La Tribune de Lévis du 10 avril 1959 publie l’article suivant:
Opposition de Lévis devant la Régie. Concuramment avec les municipalités de Lauzon et de St-Romuald. Décision prise lors de la dernière séance du Conseil.
Les municipalités s’opposent car la Compagnie a demandé des taux plus élevés que ceux qui avaient été convenus.

La Régie autorise une nouvelle tarification le 23 mai 1959.

Le 4 juin 1959, la Régie modifie la description des zones de tarif:
Zone C: Pont de Québec nord, Ste-Foy et Sillery jusqu’à Charles-huot.
Zone D: Sillery à l’est de Charles-huot à Québec.

Le 3 septembre 1959, les journaux publient l’annonce suivante:
Autobus Lévis-Québec Inc. successeurs de Lévis Transport Ltée
Geo. Barry, président et gérant général.
Service interurbain de Lévis, New Liverpool, St-Romuald, St-David, Charny, Sillery et Québec.

En 1959, la Compagnie met en service les autobus suivants:
61 à 64: GMC, TGM-3608, 36 sièges, 1946 de provenance inconnue.
65 à 68: GMC, PD-2903, 29 sièges, 1947, Cie de Transport Provincial, Montréal.

Les autobus 61 à 64 présentent les nouvelles couleurs de deux tons de vert avec des ceintures dorées.

Le 15 janvier 1960, la Régie autorise la Cie de Transport de Lévis à opérer dorénavant ses services de transport de voyageurs sous le nom de Autobus Lévis-Québec Inc.

C’est donc la fin de la Cie de Transport de Lévis / Levis Transport Company.

Description de la flotte:

Levis Tramways Company 1931 – 1948; permis no. 36-A  (Liste révisée en 2018-01):

1- White – 613 – Smith Body – 174573 – 21s – 1931 – neuf.
2- White – 613 – Smith Body – 163190 – 21s – 1931 – neuf.
3- Reo – 9382 – 1929.
3- Reo – 122005 – 21s – 1931.1- Reo – 96-HTD – 9380 – 33s – 1946 – neuf – vendu à Uplands Bus Lines, Ottawa, en 1948.
2- Reo – 96-HTD – 9381 – 33s – 1946 – neuf – vendu à Uplands Bus Lines, Ottawa, en 1948.
3- Reo – 96-HTD – 9382 – 33s – 1946 – neuf – vendu à Uplands Bus Lines, Ottawa, en 1948.
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4- Yellow Coach – 733 – 1268 – 23s – 1938.

5- Yellow Coach – 733 – 1363 – 23s – 1939.
6- Yellow Coach – TG-2101 – 0049 – 23s – 1940.
7- Yellow Coach – TG-2102 – 0008 – 23s – 1941.
8- Yellow Coach – TG-2102 – 0009 – 23s – 1941
9- Yellow Coach – TG-2105 – 0032 – 23s – 1941.
10- Yellow Coach – TG-2105 – 0033 – 23s – 1941.
11- Yellow Coach – TG-2105 – 0125 – 23s – 1942.
12- Yellow Coach – TG-2105 – 0126 – 23s – 1942.
13- Yellow Coach – TG-2105 – 0127 – 23s – 1942.
14- Yellow Coach – TG-2105 – 0128 – 23s – 1942.
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15 – Prévost – Intercité – 3178100323 – 33s – 1943.
16 – Prévost – Intercité – 3178100324 – 33s – 1943.
17 – Prévost – Intercité – 3178100325 – 33s – 1943.
18 – Prévost – Intercité – 3178100326 – 33s – 1943.
19 – Prévost – Intercité – 3178100375 – 33s – 1943.
20 – Prévost – Intercité – P-111 – 33s – 1944.
21 – Prévost – Intercité – P-112 – 33s – 1944.
22 – Prévost – Intercité – P-113 – 33s – 1944.
23 – Prévost – Intercité – P-129 – 33s – 1944.
24 – Prévost – Intercité – P-133 – 33s – 1944.
25 – Prévost – Intercité – P-144 – 33s – 1944.
26 – Prévost – Intercité – P-146 – 33s – 1944.
27 – Prévost – Intercité – P-150 – 33s – 1944.
28 – Prévost – Intercité – P-195 – 33s – 1944.
29 – Prévost – Intercité – 5178303245 – 33s – 1944.
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30- GMC – TG-3206 – 0076 – 32s -1946.
31 – GMC – TG-3206 – 0077 – 32s -1946.
32 – GMC – TG-3206 – 0078 – 32s -1946.
33 – GMC – TG-3206 – 0079 – 32s -1946.
34 – GMC – TG-3206 – 0080 – 32s -1946.
35 – GMC – TG-3206 – 0081 – 32s -1946.
36 – GMC – TG-3206 – 0097 – 32s -1946.
37 – GMC – TG-3206 – 0098 – 32s -1946.
38 – GMC – TG-3206 – 0099 – 32s -1946.
39 – GMC – TG-3206 – 0100 – 32s -1946.
40 – GMC – TG-3206 – 0101 – 32s -1946.
41 – GMC – TG-3206 – 0102 – 32s -1946.
42 – GMC – TG-3206 – 0103 – 32s -1946.
43 – GMC – TG-3206 – 0104 – 32s -1946.
44 – GMC – TG-3206 – 0105 – 32s -1946.
45 – GMC – TG-3206 – 0106 – 32s -1946.46 – GMC – TG-3207 – 0119 – 32s -1947.
47 – GMC – TG-3207 – 0120 – 32s -1947.
48 – GMC – TG-3207 – 0121 – 32s -1947.
49 – GMC – TGM-3207 – 0201 – 34s -1948.
50 – GMC – TGM-3207 – 0202 – 34s -1948.
51 – GMC – TGM-3207 – 0203 – 34s -1948.
52 – GMC – TGM-3207 – 0217 – 34s – 1948.
53 – GMC – TGM-3207 – 0220 – 34s – 1948.
54 – GMC – TGM-3207 – 0221 – 34s – 1948.NOTE = tous les autobus nos 4 à 54 inclus ont été transférés à  La Cie de Transport de Lévis / Levis Transport Company, le 01-07-1948.
Les nos. 46 à 54 inclus ont un gros “triangle” en argent sur le devant au lieu d’un gros “V” de couleur crème.
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La Cie de Transport de Lévis / Levis Transport Company 1948-1959; permis no. 36-A:
1- Yellow Coach – PG-2503 – 001 – 33s – 1941 – ex. Lévis-St-Vallier, en 1951 – vendu Lemelin – 1, en 1958.
2- Yellow Coach – PG-2903 – 090 – 37s – 1941 – ex. Lévis-St-Vallier, en 1951 – vendu Lemelin – 2, en 1958.
3- Yellow Coach – PG-2903 – 091 – 37s – 1941 – ex. Lévis-St-Vallier, en 1951 – vendu Lemelin – 3, en 1958.

NOTE = pour contenir autant de sièges, ils n’étaient sûrement pas inclinables!

4- Yellow Coach – 733 – 1268 – 23s – 1938 – rebuts en 1959.
5- Yellow Coach – 733 – 1363 – 23s – 1939.
6- Yellow Coach – TG-2101 – 0049 – 23s – 1940.
7- Yellow Coach – TG-2102 – 0008 – 23s – 1941 – vendu Château-Bigot – 7, en 1948.
8- Yellow Coach – TG-2102 – 0009 – 23s – 1941 – vendu Château-Bigot – 8, en 1948.
9- Yellow Coach – TG-2105 – 0032 – 23s – 1941.
10- Yellow Coach – TG-2105 – 0033 – 23s – 1941; retiré en 1958.
11- Yellow Coach – TG-2105 – 0125 – 23s – 1942; retiré en 1958.
12- Yellow Coach – TG-2105 – 0126 – 23s – 1942; retiré en 1958.
13- Yellow Coach – TG-2105 – 0127 – 23s – 1942.
14- Yellow Coach – TG-2105 – 0128 – 23s – 1942; retiré en 1958.
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15- Prévost – Intercité – 3178100323 – 33s – 1943.
16 – Prévost – Intercité – 3178100324 – 33s – 1943.
17 – Prévost – Intercité – 3178100325 – 33s – 1943; retiré en 1958.
18 – Prévost – Intercité – 3178100326 – 33s – 1943 ; retiré en 1958.
19 – Prévost – Intercité – 3178100375 – 33s – 1943.
20 – Prévost – Intercité – P-111 – 33s – 1944.
21 – Prévost – Intercité – P-112 – 33s – 1944.
22 – Prévost – Intercité – P-113 – 33s – 1944.
23 – Prévost – Intercité – P-129 – 33s – 1944.
24 – Prévost – Intercité – P-133 – 33s – 1944.
25 – Prévost – Intercité – P-144 – 33s – 1944.
26 – Prévost – Intercité – P-146 – 33s – 1944.
27 – Prévost – Intercité – P-150 – 33s – 1944.
28 – Prévost – Intercité – P-195 – 33s – 1944 – vendu Vachon Bus sales, en 1958.
29 – Prévost – Intercité – 5178303245 – 33s – 1944 – vendu Vachon Bus sales, en 1958.
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30- GMC – TG-3206 – 0076 – 32s -1946.
31 – GMC – TG-3206 – 0077 – 32s -1946.
32 – GMC – TG-3206 – 0078 – 32s -1946.
33 – GMC – TG-3206 – 0079 – 32s -1946.
34 – GMC – TG-3206 – 0080 – 32s -1946.
35 – GMC – TG-3206 – 0081 – 32s -1946.
36 – GMC – TG-3206 – 0097 – 32s -1946.
37 – GMC – TG-3206 – 0098 – 32s -1946.
38 – GMC – TG-3206 – 0099 – 32s -1946.
39 – GMC – TG-3206 – 0100 – 32s -1946.
40 – GMC – TG-3206 – 0101 – 32s -1946.
41 – GMC – TG-3206 – 0102 – 32s -1946.
42 – GMC – TG-3206 – 0103 – 32s -1946.
43 – GMC – TG-3206 – 0104 – 32s -1946.
44 – GMC – TG-3206 – 0105 – 32s -1946.
45 – GMC – TG-3206 – 0106 – 32s -1946.
46 – GMC – TG-3207 – 0119 – 32s -1947.
47 – GMC – TG-3207 – 0120 – 32s -1947.
48 – GMC – TG-3207 – 0121 – 32s -1947.
49 – GMC – TGM-3207 – 0201 – 34s -1948.
50 – GMC – TGM-3207 – 0202 – 34s -1948.
51 – GMC – TGM-3207 – 0203 – 34s -1948.
52 – GMC – TGM-3207 – 0217 – 34s – 1948.
53 – GMC – TGM-3207 – 0220 – 34s – 1948.
54 – GMC – TGM-3207 – 0221 – 34s – 1948.
55 – GMC – TG-3608 – 143 – 36s – 1944 – ex. SMT – 3615, en 1953.
56 – GMC – TG-3608 – 144 – 36s – 1944 – ex. SMT – 3616, en 1953.
57 – GMC – TG-3608 – 141 – 36s – 1944 – ex. SMT – 3613, en 1953.
58 – GMC – TG-3608 – 142 – 36s – 1944 – ex. SMT – 3614, en 1953.
59 – aucun autobus.
60 – GMC – PD-3302 – 001 – 37s – 1945 – ex. Greyhound – G-1727, en 1954.

NOTE = les autobus 40 à 44 inclus ont fait la navette entre la Place d’Youville et l’avenue Maguire du 18 sept. 1950 jusqu’à la fin de 1959.
NOTE = tous les autobus sauf 1 à 4, 7 et 8 et seulement 6 autobus nos 15 à 29 ont été vendus à Autobus Lévis-Québec Inc., en janvier 1959.
NOTE = Les nos. 1, 2, 3, 15 à 29 et 60 sont des autocars.
NOTE = Un autobus TGM a été vendu et utilisé comme maison motorisée demeurant au 15, rue Belcourt, Beaumont.

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Le 19 janvier 1960, la Régie émet les permis suivants:
Québec-Lévis-St-Romuald-Charny.
Transport d’écoliers dans Ste-Foy sud.
Québec au viaduc du Chemin St-Louis à Ste-Foy.
Sillery et Sillery-Québec.
Lévis et la Salle Frenette à St-Charles-de-Bellechasse.
Eglise Ste-Bernadette de Lauzon et l’Hôtel Larochelle à Lévis.
Lauzon-est à la Traverse de Lévis.
Lauzon-St-David-St-Romuald-New-Liverpool, Chaudière-Bassin et Charny.
St-Jean-Chrysostôme-St-Romuald et Québec.
Lévis, service local.Le 13 avril 1960, la Régie approuve l’achat, par M. Georges Barry, de la compagnie Autobus St-Lambert-Breakeyville Ltée.En août 1960, une publicité parait dans le journal La Presse;
Beau choix d’autobus à vendre:
25 autobus GMC de 30 à 40 passagers, actuellement en marche et en très bonne condition, prix raisonnable, accommodation de finance.
Quebec Bus Sales Reg’d.
178, St-Laurent, Lévis.
Tél. TE-7-2772
S’adresser à M. Chouinard.
Note: Il s’agit de l’adresse du bureau de Autobus Lévis-Québec Inc.Le 11 juillet 1960, la Régie approuve la transaction intervenue entre les actionnaires de Autobus Lévis Inc. et Roy Holdings Inc. laquelle est de nature à opérer un changement dans le contrôle de la compagnie.A l’automne, un article du Soleil rapporte que la Cie d’Autobus Lévis-Québec Inc. cède ses droits en se scindant en trois compagnies:
St-Lambert-Breakeyville.
Sillery-Ste-Foy.
St-Romuald-Québec.L’Appel du 8 décembre 1960 publie un long article intitulé:
Le service d’autobus critiqué.
A Sillery, une délégation nombreuse s’est rendue au Conseil de Ville de Sillery en mentionnant que le service actuel est inadmissible et déficient dans tout le territoire de la Ville de Sillery.
Depuis un mois, les autobus passent aux 40 minutes et aux 20 minutes aux heures de pointe; de plus, l’horaire est tout simplement incompréhensible et il n’est même pas respecté.
M. Chouinard a répondu que les gens ne comprennent pas le nouveau système de ceinture établi depuis peu via la rue Charles-Huot.Le 29 décembre 1960, la Régie accorde une nouvelle tarification:
Adultes: 0.15$ ou 4 billets pour 0.50$;
Enfants et écoliers: 0.10$ ou 4 billets pour 0.25$.Au cours de l’année 1960, ALQ a mis les autobus usagés suivants en service:
69: Can-Car, IC-41, 41s, 1949.
70 à 76: Twin Coach, 38s, 38s, 1948.
77: Fitzjohn, Duraliner, 37s.
78: Prévost, Citadin, 37s, 1950.
79 à 85: Leyland, Olympic, 40s, 1952.
86 à 90: Can-Car, C-36, 36s, 1946.
??: Flxible, Coachette, 1959, ex. démonstrateur.Le Soleil, du 10 janvier 1961, publie le grand titre =
Une enquête est désirée pour résoudre le problème du transport en commun.Une importante assemblée des conseils de Lévis, Lauzon et St-David en arrive à cette proposition.
Il a été rapporté, durant la réunion, que la Cité de Lévis avait renouvelé le contrat en 1948 suite à la réception de trois soumissions venant des Autobus Fournier, de Tanguay Automobiles et de Quebec Railway, Light & Power.
Présentement, la compagnie doit à Lévis un compte de taxes de 5,368$ et 18,461$.
En considération du fait que la compagnie n’est plus un actif pour la ville en se départissant de ses propriétés à Lévis et en utilisant même le terrain de stationnement de la ville comme endroit d’arrivée et de départ de ses autobus à la Traverse de Lévis,il n’y a plus lieu pour les municipalités de faire d’autres concessions.
On a même parlé de former une coopérative qui se chargerait
de donner un service d’autobus.Les journaux de janvier 1961 rapportent que Sillery demande à la Régie des Transports de faire enquête sur le mauvais service d’autobus.
Le président de la ligue des propriétaires, le Dr. J.E. Verreault, a montré avec preuves à l’appui que depuis environ 6 semaines le service s’est détérioré de jour en jour. Il a même fourni des
dates et des heures ou les autobus n’ont pas respecté l’horaire. Quelques échevins demandent aux compagnies d’autobus Fournier et Québec-Autobus de soumettre des soumissions.
Read MoreUn autre long article publié dans Le Soleil, en janvier 1961,
porte ce titre = Nous réveillerons-nous un matin, sans autobus?
M. Marcel Lacroix, échevin de la cité de Lévis et président du comité du transport a tenu une grande assemblée concernant la rumeur qui prédit la faillite prochaine de la compagnie d’autobus.
La situation est devenue compliquée depuis que la compagnie Autobus Lévis-Québec Inc. s’est divisée en quatre sections, soit =
Sillery,
Charny ,
St-Romuald et
Lévis-Lauzon.
En gardant la maison-mère à Lévis, les dirigeants n’ont transféré aux trois villes que l’actif et le roulant préposé à leur service respectif, laissant toutes les dettes à la maison-mère.
Le président ajoute qu’il a été prouvé que la compagnie peut opérer avec profits. MM. Barry et Sirois, co-propriétaires, ont déclaré qu’il fallait qu’un autobus rapporte au moins 50.00$ par jour pour faire un profit.
Les chiffres montrent, que pendant une semaine, les 14 autobus ont rapporté 4,500$ durant la saison d’été et 6,000$ durant l’hiver, ce qui fait 51.00$ en moyenne par jour et par autobus. Si les dettes avaient été réparties entre les divisions, le budget aurait pu être bouclé.
Depuis le début de l’hiver, les autobus n’ont pas été entretenus ni nettoyés.

M. Oscar Mercure, de la Chambre de Commerce Senior de Lévis, suggère que les trois villes concernées engagent quelqu’un de la Commission de Transport de Montréal pour étudier et faire un rapport détaillé sur la possibilité d’un meilleur système.

L’Appel, du 19 janvier 1961, publie sur la première page le titre = Le Service d’autobus est absolument défectueux.
D’après des critiques et des protestations, nous possédons à Sillery, le plus pourri des services d’autobus.

Depuis deux mois, Autobus Sillery-Ste-Foy a établi un nouvel horaire.
Les usagers prétendent qu’il est incompréhensible, et, n’est d’ailleurs pas suivi par la compagnie.
Le président réplique que les gens ne se donnent même pas la peine de lire le nouvel horaire.
Lundi soir, un père de famille déclarait au maire et aux échevins =
Je prends la peine de venir à l’Hôtel-de-Ville pour vous dire combien je suis désappointé du service. Je dois vous déclarer que mes neufs enfants et moi-même devons partir de l’avenue des Gouverneurs à pieds pour aller prendre l’autobus de Québec l’angle de Madeleine-de-Verchères et
boulevard St-Cyrille.
Le Conseil de Sillery prie la Régie des Transports de mettre Autobus Sillery-Ste-Foy en demeure d’observer l’horaire déposé la Ville.

Le Soleil, du 23 janvier 1961, annonce que la Cie d’Autobus Lévis-Québec
est mise en FAILLITE.
Quelques 35 créanciers réclament un total de 112,850 $ . 32 créanciers, représentant 91,213$ de réclamations, ont voté en faveur de la faillite.
3 créanciers, qui représentent 221,637$ se sont opposés.
Les créanciers ont formé un comité qui assumera la direction de l’entreprise pour une période de cinq ans.
Le conseil d’administration sera composé comme suit :
M.Maurice DeCoster, contrôleur;
Administrateurs : MM. Claude Gagnon, Wilfrid Rourke, Fernand Sirois,
Robert DeCoster et Roger Thibodeau.

L’Appel, du 26 janvier 1961, publie un très grand article en première page =
Le service d’autobus sera amélioré – ( Geo. Barry).
M. Georges Barry, président des Autobus Lévis-Québec Inc. et de sa filiale, Autobus Sillery-Ste-Foy Inc. a confirmé, il y a quelques jours, que le service s’améliorerait grandement entre Sillery et Québec.
Sept autobus pratiquement neufs seront mis en service incessamment et la compagnie reviendra à son horaire original.
Vu que la situation financière est réglée pour le moment, nous allons
améliorer le service. M. Barry a déploré le fait que Lévis semble vouloir obliger la compagnie à fournir un service de première qualité malgré a répétition des déficits annuels depuis très longtemps.
Nous avons pris une compagnie pratiquement en faillite avec des comptes à payer atteignant plus de 125,000$; le déficit d’opérations s’élevait à environ 70,000$ par année par suite des services non rentables de Lévis-Lauzon.
Depuis une vingtaine d’années, une somme de 300,000$ a été engloutie pour maintenir le service. M. Barry confirme que la compagnie possède un actif de plus de 800,000$ et un passif de moins de 115,000$.

L’Appel, du 9 mars 1961, publie le très gros titre =
Le Conseil adopte une résolution pour obtenir un meilleur service.
Le maire de Sillery, M. Gérard Guay, s’en est pris vertement et sévèrement au président, M. Georges Barry.
=Vous vous moquez de toute la population de Sillery=
=Vous êtes venu au Conseil pour nous chanter la pomme=
=N’est-il pas vrai que vous avez enlevé des autobus sur le service Sillery-Carré d’Youville ?=
=Vous n’êtes même pas capable de me répondre=
L’inspecteur de la compagnie,M. Boucher qui accompagnait M. Barry, a répondu =
En effet, on a enlevé un autobus sur le service Sillery-Carré d’Youville=

Le maire présente le résultat de l’enquête faite du 23 février au 4 mars.
Un constable, à différents intervals et à différents endroits, a surveillé l’heure de l’arrivée des
autobus et les circuits que ces autobus faisaient.
Il y a dans la journée des moments dans le jour avec des périodes d’attentes de 40 minutes.
Le 2 mars, l’autobus ne fait pas le bon trajet.
Il est résolu que le Conseil proteste énergiquement auprès de la Régie des Transports contre la
compagnie, et, que copie du rapport préparé par le Directeur du Service de Police de la Cité de
Sillery, en date du 6 mars 1961, soit transmis à la Régie des Transports. >L’Appel, du 13 avril 1961, publie la lettre de M. Gérard Guay, maire de Sillery, qui a été envoyée à la Régie des Transports.

(…) – depuis environ un mois les autobus sont lavés à l’extérieur et mieux entretenus à l’intérieur;
cependant, les usagers se plaignent des enteurs d’oxide de carbon qui se dégagent à l’intérieur des autobus car es silencieux sont en très mauvais état et trop courts..
(…) – le circuit Sillery-Cove est très mal desservi par deux vieux autobus qui n’ont parfois qu’une
porte de sortie et qui ne peuvent ‘aucune façon tenir leur horaire aux heures d’affluence.
(…) – ce service est complètement inadéquat et pourri.

L’Appel, du 13 avril 1961, publie un autre article = Le Conseil approuve un nouvel horaire des autobus.
(…) – Il s’agit d’un circuit fermé, à sens unique, qui reliera Sillery à Québec uniquement, et non
plus Ste-Foy qui aura son circuit indépendant.
Il y aura un autobus à chaque demi-heure sauf aux heures de pointe lorsqu’un autobus passera à
chaque quart-d’heure.

Le 12 juin 1961, la Régie transporte le permis no 36-A – Autobus Lévis-Québec Inc. à M. Léopold
Godbout, de St-Gervais.
Il s’agit du service dans les cités de Lévis et Lauzon, et, entre ces deux municipalités et
St-Romuald.

L’Appel, du 10 août 1961 = le Conseil accepte l’augmentation de la compagnie d’autobus.
M. Georges Barry, propriétaire-gérant des autobus dans Sillery a mentionné que les tarifs n’ont pas changés depuis 10 ans. Il a mis en opération deux autobus neufs le printemps dernier et il en mettra deux autres l’automne prochain.

Le 20 novembre 1961, la Régie accorde la requête et autorise le transfert des permis d’autobus
détenus par Léopold Godbout à une nouvelle compagnie opérant sous le nom de Autobus Lévis Inc.
( permis no. 1751-A ) =
Transport de voyageurs dans les cités de Lévis et Lauzon;
Transport de voyageurs entre ces deux cités de Lévis et Lauzon et la municipalité de St-Romuald
d’Etchemin.

Le 22 janvier 1962, la Régie des Transports autorise en faveur de M. Melvin Mountain, 1257,
14e Avenue, Charny, le transfert des permis suivants:  De Breakeyville à Québec et de
St-Lambert – Breakeyville à Québec.
( Note = le 13 avril 1960, la Régie avait transféré les permis de utobus St-Lambert-Breakeyville Enr.
( no 596-A ). à M. Georges Baril, aisant affaires sous le nom de Autobus Breakeyville Enr.

L’Appel, du 1er février 1962, publie en très gros titre =
Le service d’autobus : un désastre pour Sillery.
C’est quelque chose d’épouvantable.
C’est le service le plus pourri des services qu’on a jamais eu.
On devrait pendre le propriétaire de ce service d’autobus.
On devrait le fusiller.
On devrait le faire brûler à petit feu.
Comment se fait-il que la Cité de Sillery tolère aussi longtemps ce service d’autobus des plus
pourris? ‘est un non-sens que de posséder un tel service.
(…) – hier, il y avait trois autobus en panne;
(…) – une petite fille du Parc Falaise a attendu une heure au grand froid pour aller à la classe;
(…) – les chauffeurs gèlent comme des cretons et saucissons et sont obligés de relever leur collet de paletots;
(…) – on pourrait faire une enquête sur le propriétaire pour qu’on sache ce qu’il broute avec son
service d’autobus.

L’Appel, du 22 février 1962, publie le titre suivant =
Sillery va de l’avant.
Les Autobus Fournier Ltée remplaceront les Autobus Sillery-Ste-Foy, imanche prochain, le 25 février.
(…) – D’ici là, souhaitons qu’il reste au moins un autobus pour nous brasser jusqu’à samedi soir.

Le Soleil, du 26 février 1962, annonce un nouveau propriétaire aux Autobus Lévis.
Depuis lundi, la compagnie opère sous la direction d’un nouveau propriétaire : le Dr Sylvain Auger.
Comme le Dr Auger pratique encore activement la médecine, c’est M. Jean Guay qui s’occupera de la direction de la compagnie. . Guay a travaillé pendant 17 ans pour les Autobus Lemelin Ltée.

On a déjà rétabli le circuit no 2 et le circuit no. 5 dans le jour.
Le soir, ces deux circuits sont combinés comme auparavant.

Le 14 juin 1962, la Régie autorise le transfert des permis suivants à la nouvelle compagnie opérant sous le nom de Autobus Charny-St-Romuald Inc. ( permis no. 1798-A) =
St-Jean-Chrysostôme-St-Romuald et Québec;
St-Romuald-Charny et Québec.

Le 14 juin 1962, la Régie annule les permis suivants détenus par Autobus Lévis-Québec Inc. =
Transport d’écoliers dans Ste-Foy;
Lévis à Québec via le Pont de Québec;
Transport de voyageurs entre Lévis et la Salle Frenette;
Transport de voyageurs entre Lauzon ( église Ste-Bernadette) et l’Hôtel Larochelle ( coin St-Antoine et St-Louis) à Lévis via la rue Wolfe;
Lauzon, St-David, St-Romuald, New Liverpool, Chaudière Bassin et Charny.
Charny, st-Romuald et Québec via la rue Charles-Huot, à Sillery;
St-Jean-Chrysostôme, St-Romuald et Québec;
St-Romuald, Charny et Québec.

La Régie annonce la fermeture du dossier des Autobus Lévis-Québec Inc (permis no. 36-A),
le 1er août 1962.

Le 22 octobre 1962, la Régie accorde une nouvelle tarification aux Autobus Lévis Inc, en vigueur, le 27 octobre 1962;
les billets d’enfants seront valables en tout temps jusqu’à 10 ans nclusivement ;
les billets d’écoliers seront valables de 7h00 am à 7h00 pm pour tous les écoliers de moins de 17 ans inclusivement.

En novembre 1962, Autobus Charny-St-Romuald Inc (1798-A) achète
Autobus Breakeyville Inc (596-A) incluant le seul autobus.

En novembre 1962, la revue Transport Commercial publie une grande photo, en noir et blanc, de l’autobus Lévis, no. 80 sur la couverture; on y voit M. Guay répondant aux questions du journaliste,
M. Jean afortune, devant l’autobus au terminus de Lévis.
Une autre photo montre les deux hommes devant les trois autobus 77, 78 et 79 en face du garage
sur la rue St-Laurent.
Cet article de 4 pages porte le titre = Autobus Lévis rétablit un service abandonné.

Description de la flotte = Autobus Lévis-Québec Inc. permis no. 36-A. (mars 1959 à juin 1962):
Note: Description de la flotte REVISÉE en janvier 2018

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4- Yellow-Coach – 733 – 1268 – 23s – 1938 – ex LTC – 4; rebuts en 1959
5- Yellow-Coach – 733 – 1363 – 23s – 1939 – ex LTC – 5; rebuts en 1959
6- Yellow-Coach – TG-2101 – 0049 – 23s – 1940 – ex LTC – 6 ; rebuts en 1959
9-10- Yellow-Coach – TG-2105 – 0031-0032 – 23s – 1941 – ex LTC – 9-10; rebuts en 1959
11-14 – Yellow-Coach – TG-2105 – 0125-0128 – 23s – 1942 – ex LTC – 1-14; rebuts en 1960??- (six) –  Prévost – Intercité – 33s – 1943/44 – ex LTC – 15 à 27 – rebuts en 1960.30 – GMC – TG-3206 – 0076 – 32s – 1946 – ex. LTC – 30 en 1959 – vendu Lévis – 30, en octobre 1961.
31 – GMC – TG-3206 – 0077 – 32s – 1946 – ex. LTC – 31 en 1959 – vendu Lévis – 31, en octobre 1961.
32 – GMC – TG-3206 – 0078 – 32s – 1946 – ex. LTC – 32 en 1959 – vendu Lévis – 32, en octobre 1961.
33-  GMC – TG-3206 – 0079 – 32s – 1946 – ex. LTC – 33 en 1959 – vendu Lévis – 33, en octobre 1961.
34-  GMC – TG-3206 – 0080 – 32s – 1946 – ex. LTC – 34 en 1959 – vendu Lévis – 34, en octobre 1961.
35-  GMC – TG-3206 – 0081 – 32s – 1946 – ex. LTC – 35 en 1959 – vendu Lévis – 35, en octobre 1961.
36-  GMC – TG-3206 – 0097 – 32s – 1946 – ex. LTC – 36 en 1959 – vendu Lévis – 36, en octobre 1961.
37-  GMC – TG-3206 – 0098 – 32s – 1946 – ex. LTC – 37 en 1959 – vendu Lévis – 37, en octobre 1961.
38-  GMC – TG-3206 – 0099 – 32s – 1946 – ex. LTC – 38 en 1959 – vendu Lévis – 38, en octobre 1961.
39-  GMC – TG-3206 – 0100 – 32s – 1946 – ex. LTC – 39 en 1959.40- GMC – TG-3206 – 0101- 32s – 1946 – ex. LTC – 40 en 1959.
41- GMC – TG-3206 – 0102 – 32s – 1946 – ex. LTC – 41 en 1959.
42- GMC – TG-3206 – 0103 – 32s – 1946 – ex. LTC – 42 en 1959 – vendu Lévis – 42, en octobre 1961.
43- GMC – TG-3206 – 0104 – 32s – 1946 – ex. LTC – 43 en 1959 – vendu Lévis – 43, en octobre 1961.
44- GMC – TG-3206 – 0105 – 32s – 1946 – ex. LTC – 44 en 1959 – vendu Charny -St-Romuald – 44, le 14-06-62.
45- GMC – TG-3206 – 0106 – 32s – 1946 – ex. LTC – 45 en 1959 – vendu Charny -St-Romuald – 45, en octobre 1962.
46- GMC – TG-3207 – 0119 – 32s – 1947 – ex. LTC – 46 en 1959.
47- GMC – TG-3207 – 0120 – 32s – 1947 – ex. LTC – 47 en 1959.
48- GMC – TG-3207 – 0121 – 32s – 1947 – ex. LTC – 48 en 1959 – vendu Lévis – 48, en octobre 1961.
49- GMC – TG-3207 – 0201 – 32s – 1948 – ex. LTC – 49 en 1959 – vendu Lévis – 49, en octobre 1961.50- GMC – TG-3207 – 0202 – 32s – 1948 – ex. LTC – 50 en 1959 – vendu Charny -St-Romuald – 50, le 14-06-62.
51- GMC – TG-3207 – 0203 – 32s – 1948 – ex. LTC – 51 en 1959.
52- GMC – TG-3207- 0217 – 32s – 1948 – ex. LTC – 52 en 1959.
53- GMC – TG-3207 – 0220 – 32s – 1948 – ex. LTC – 53 en 1959 – vendu Charny -St-Romuald – 53, le 14-06-62.
54- GMC – TG-3207 – 0221- 32s – 1948 – ex. LTC – 54 en 1959 –  vendu Charny -St-Romuald – 54, le 14-06-62.
55- GMC – TG-3608 – 0143 – 32s – 1944 – ex. LTC – 55 en 1959 – vendu Lévis – 55, en octobre 1961.
56- GMC – TG-3608 – 0144 – 32s – 1944 – ex. LTC – 56 en 1959 – vendu Lévis – 56, en octobre 1961.
57- GMC – TG-3608 – 0141 – 32s – 1944 – ex. LTC – 57 en 1959 – vendu Lévis – 57, en octobre 1961.
58- GMC – TG-3608 – 0142 – 32s – 1944 – ex. LTC – 58 en 1959 – vendu Lévis – 58, en octobre 1961.
?? – GMC – TG-3609 – 1194 – 38s – 1946 – ex. PTC – 4679 en 1962.60- GMC – PD-3302 – 001 – 37s – 1945 – ex. LTC – 60 en 1959.
61- GMC – TG-3610 – 076 – 38s – 1948 – ex. Saguenay – 4801 en 1959 – vendu Charny -St-Romuald – 61, le 14-06-62.
62- GMC – TG-3610 – 077 – 38s – 1948 – ex. Saguenay – 4802 en 1959 – vendu Charny -St-Romuald – 62, le 14-06-62.
63- GMC – TG-3610 – 078 – 38s – 1948 – ex. Saguenay – 4803 en 1959 – vendu Charny -St-Romuald – 63, le 14-06-62.
64- GMC – TG-3610 – 079 – 38s – 1948 – ex. Saguenay – 4804 en 1959 – vendu Charny -St-Romuald – 64, le 14-06-62.
65- GMC – PD-2906 – 274 – 29s – 1947 – ex. PTC – 4795 en 1959 – vendu Lévis – 65, en octobre 1961.
66- GMC – PD-2906 – ??? – 29s – 1947 – ex. PTC en 1959.
67- GMC – PD-2906 – ??? – 29s – 1947 – ex. PTC en 1959.
68- GMC – PD-2906 – ??? – 29s – 1947 – ex. PTC en 1959.69- Can-Car – IC-41-52-1276 – 41s – 1952 – ex. PTC- 5253, en 1960 – vendu Lévis – 69, en octobre 1961.70- Twin-Coach – 38s – ex. Saguenay en 1960.
71- Twin-Coach – 38s – ex. Saguenay en 1960.
72- Twin-Coach – 38s – 578B – 40s – 1947 – ex. Saguenay 4745, en 1960.
73- Twin-Coach – 38s – 41s – 276 – ex. Saguenay – 4873, en 1960.
74- Twin-Coach – 38s – ex. Saguenay en 1960.
75- Twin-Coach – 38s – 574B – 40s – 1947 – ex. Saguenay – 4741, en 1960 – vendu Lévis – 75, en octobre 1961.
76- Twin-Coach – 38s – 40s – ex. Saguenay en 1960.
77- Fitzjohn – Duraliner – 8639 – 29s – 1950 – ex. Autobus Adélard Audet, Lac Mégantic, en 1960 – vendu Lévis – 77, en octobre 1961.
78- Prévost – Citadin – P-082-1033-50 – 37s – 1950 – ex. St-Lambert – Breakeyville – 5, en 1960.79- Leyland -Olympic – 496245 – 1950 – ex. Bell Buses – 67, Dartmouth, N.S. en 1960
80- Leyland -Olympic – 512196 – 1952 – ex. Bell Buses – 72, Dartmouth, N.S. en 1960.
81- Leyland -Olympic – 512194 – 1952 – ex. Bell Buses – 71, Dartmouth, N.S. en 1960.
82- Leyland -Olympic – 512192 – 1952 – ex. Bell Buses – 68, Dartmouth, N.S. en 1960.
83- Leyland -Olympic – ??? – 1952 – ex. Bell Buses – ??, Dartmouth, N.S. en 1960.
84- Leyland -Olympic – ??? – 1952 – ex. Bell Buses – ??, Dartmouth, N.S. en 1960.
85- Leyland -Olympic – 512193 – 1952 – ex. Bell Buses – 69, Dartmouth, N.S. en 1960.
NOTES = la description complète est = Leyland – Olympic – Metro-Cammell-Weyman Body; achetés de “Lévis Automobiles Inc”, en 1960;
autres nos. de série : 512195 – ex. Bell Buses – 70 et 512197 – ex. Bell Buses – 73.86- Can-Car – C-36 – 2199 – 36s – 1946 ex. Québec – 1403, en 1960.
87- Can-Car – C-36 – 2202 – 36s – 1946 ex. Québec – 1406, en 1960.
88- Can-Car – C-36 – 2203 – 36s – 1946 ex. Québec – 1407, en 1960.
89- Can-Car – C-36 – 2396 – 36s – 1946 ex. Québec – 1425, en 1960.
90- Can-Car – C-36 – 2397 – 36s – 1946 ex. Québec – 1426, en 1960.?? – Coachette – 1959 acheté en 1960 – ex. Démo.
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Liste des autobus habituellement en service entre le Pont de Québec et la Gare Centrale (service local) =

42- GMC – TG-3206 – 0103 – 32s – 1946 – ex. LTC – 42 en 1959 – vendu Lévis – 42, en octobre 1961.
43- GMC – TG-3206 – 0104 – 32s – 1946 – ex. LTC – 43 en 1959 – vendu Lévis – 43, en octobre 1961.

48- GMC – TG-3207 – 0121 – 32s – 1947 – ex. LTC – 48 en 1959 – vendu Lévis – 48, en octobre 1961.

66- GMC – PD-2906 – ??? – 29s – 1947 – ex. PTC en 1959.

71- Twin-Coach – 38s – 575-B – 40s – 1947 – ex. Saguenay – 4740  en 1960.

73- Twin-Coach – 38s – 1276-C – 38s – 1948 – ex. Saguenay – 4873, en 1960.
74- Twin-Coach – 38s – 1133-C – 38s – 1948 – ex. Saguenay en 1960.
75- Twin-Coach – 38s – 574B – 40s – 1947 – ex. Saguenay – 4741, en 1960 – vendu Lévis – 75, en octobre 1961.

77- Fitzjohn – Duraliner – 8639 – 29s – 1950 – ex. Autobus Adélard Audet, Lac Mégantic, en 1960 – vendu Lévis – 77, en octobre 1961.

79- Leyland -Olympic – 496245 – 40s – 1950 – ex. Bell Buses – 67, Dartmouth, N.S. en 1960
80- Leyland -Olympic – 512195 – 40s – 1952 – ex. Bell Buses – 70, Dartmouth, N.S. en 1960.
81- Leyland -Olympic – 512194 – 40s – 1952 – ex. Bell Buses – 71, Dartmouth, N.S. en 1960.
82- Leyland -Olympic – 512192 – 40s – 1952 – ex. Bell Buses – 68, Dartmouth, N.S. en 1960.

84- Leyland -Olympic – 512197 – 1952 – ex. Bell Buses – 72, Dartmouth, N.S. en 1960.
85- Leyland -Olympic – 512193 – 1952 – ex. Bell Buses – 69, Dartmouth, N.S. en 1960.
NOTES = la description complète est = Leyland – Olympic – Metro-Cammell-Weyman Body; achetés de “Lévis Automobiles Inc”, en 1960.
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Description de la flotte = Autobus St-Romuald Enr – permis no. 1715-A  (26-01-1961 au 14-06-1962):

45 – GMC – TG-3206 – 0106 – 32s -1946.
46 – GMC – TG-3207 – 0119 – 32s -1947.
47 – GMC – TG-3207 – 0120 – 32s -1947.
48 – GMC – TG-3207 – 0121 – 32s -1947.

50 – GMC – TGM-3207 – 0202 – 34s -1948.
51 – GMC – TGM-3207 – 0203 – 34s -1948.
52 – GMC – TGM-3207 – 0217 – 34s – 1948.
53 – GMC – TGM-3207 – 0220 – 34s – 1948.
54 – GMC – TGM-3207 – 0221 – 34s – 1948.

65- GMC – PD-2906 – 274 – 29s – 1947.
66- GMC – PD-2906 – ??? – 29s – 1947.
67- GMC – PD-2906 – ??? – 29s – 1947.
68- GMC – PD-2906 – ??? – 29s – 1947.

Tous ces autobus sont opérés par “St-Romuald” mais, appartiennent à “Lévis-Québec” dont elle est une filiale.
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Description de la flotte = Autobus Charny-Breakeyville Enr. permis no. 596-A  (26-01-1961 au 14-07-1962):

78- Prévost – Citadin – P-082-1033-50 – 37s – 1950.

Cet autobus est opéré par “Charny-Breakeyville” mais, appartient à “Lévis-Québec” dont elle est une filiale.
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Allocation des autobus selon les divisions de la compagnie =

Autobus Lévis-Québec Inc = 4 à 43; 49 ; 60 à 64 et 69
Autobus St-Romuald Enr    = 45 à 48; 50 à 54 et 65 à 68
Autobus Sillery-Ste-Foy Inc = 70 à 77 , 79 à 90 et le Coachette
Autobus Breakeyville Enr = 78   Le Soleil, du 11 août 1964, publie un article annonçant une     demande d’augmentation des tarifs d’autobus de la part de la Compagnie.
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Le 20 août 1964, la Régie autorise la tarification suivante :
Adultes : en espèces – 0.20$ / en séries  – 7 billets pour 1.00$
Ecoliers : en espèces – 0.10$ / en séries – 6 billets pour 0.50$

Durant l’année 1964, un article paru dans la revue de la Bus History Association, signé par Jean
Breton, mentionne que les Autobus Lévis Inc. possèdent 29 autobus comprenant:
22 urbains (principalement des MC-TGM-3206 et 3207,
1 autocar GMC-PD-2903,
1 GMC-TG-3608,
2 Can-Car-IUCD-35A,
4 Can-Car-CD-36 et
4 Can-Car-C-36.
La compagnie a aussi 3 Can-Car-IC-41 et 4 GMC-scolaire pour le nolisé et les écoles.
(Note = le total ne balance pas! ).

Le 12 septembre 1966, la Régie autorise l’émission du permis suivant =
Transport d’étudiants de Ville Guay, Lauzon, Lévis, St-David, St-Télesphore à différentes écoles de
Ste-Foy, Sillery et Québec.

Le 20 juin 1968, la Régie autorise la tarification suivante =
Adultes : comptant – 0.20$ / en séries – 6 billets pour 1.00$
Ecoliers : comptant – 0.15$ / en séries – 5 billets pour 0.50$
Correspondance : 0.05 $

Le 22 avril 1969, la Régie approuve le changement de contrôle des actions de Autobus Lévis Inc.
(Note = il se peut que le contrôle soit passé aux mains de M. Michel Auger, propriétaire des Autobus Scolaires Lévis Inc., et, fils du Dr. Auger).

Le 16 décembre 1969, la Régie autorise, à titre provisoire, la tarification suivante =
Paiement comptant – 0.25$
Enfants / Ecoliers – 0.20$
Adultes – 5 billets pour 1.00$
Enfants / Ecoliers – 4 billets pour 0.50$

En janvier 1970, la compagnie déplore le décès de M. Jean-Charles Guay, gérant depuis 1961.
Il avait été presque depuis le début gérant des Autobus Lemelin Ltée. (Québec-Lévis-Rimouski et
Edmundston, N.B. ).
Il a aussi été membre plusieurs années du conseil d’administration et du conseil exécutif de l’APAQ.

Le 3 février 1970, la Régie rend permanente l’autorisation provisoire accordée le 16 décembre 1969.

Le 26 août 1970, la Régie annule le permis no. 1798-A détenu par les Autobus Charny-St-Romuald Inc. et approuve la vente en faveur des Autobus Lévis Inc ( permis no.1751-A ) des services suivants =
Breakeyville à Québec
St-Lambert-Breakeyville à Québec
St-Jean-Chrysostôme-St-Romuald à Québec
St-Romuald-Charny à Québec.

Le 24 mars 1966, le Soleil publie une grande photo intitulée =
Embardée spectaculaire sur la rue St-Georges :
Un véhicule ( no. 76) de Lévis Autobus Inc. circulant de l’est à l’ouest fait une embardée
spectaculaire ur la rue St-Georges, coin Ste-Jeanne-d’Arc, hier matin.
Conduit par M. Jean-Guy Carrier domicilié au 185A, rue St-Joseph Lauzon, le lourd véhicule par suite d’une défectuosité mécanique a sectionné un poteau de l’Hydro-Québec en face des nos 261-263, rue St-Georges, a heurté une demeure appartenant à M. Georges Bergeron puis s’est arrêté sur la propriété de M. Léopold Delisle, 265, rue St-Georges, y faisant des dommages très considérables.

Par suite de cet accident qui n’a heureusement fait aucun blessé, un ourt-circuit a provoqué un début d’incendie que les pompiers de Lévis, sous la direction du chef T. Morin ont combattu durant plus d’une heure. Le conducteur n’a subi que de légères contusions de même que deux des sept occupants de l’autobus.

Suite: Ville de Lévis-territoire (1971-……)

Ville de Lévis-territoire (1931-1950)

suite de :   Ville de Lévis-territoire (1921-1930)

La Compagnie informe Le Soleil du 3 janvier 1930, que le service de St-Romuald sera aux 30 minutes de 6 heures à 9 heures; aux 40 minutes jusqu’à midi; aux 30minutes de midi à 7 heures du soir et aux 40 minutes jusqu’à minuit.

Le Soleil du 3 janvier 1930 rapporte aussi qu’un vieux mendiant de race irlandaise bien connu au poste de police ou il va demander protection pour se loger la nuit fit la rencontre d’un tramway sur la rue Commerciale; au même moment, il glissa et tomba dans le panier. Il fut porté au poste de police de l’avenue Laurier. M. le curé Rochette, de Ste-Jeanne-d’Arc, et le Dr Joseph Leblond le firent transporter à l’hôpital de Lévis par l’ambulance de M. Joseph-P Thibault; il sera quitte pour un repos de quelques jours.

Le Soleil du 9 janvier 1930 résume un article du journal mensuel l’Ami des Voyageurs; l’an dernier, la Compagnie a fait des améliorations à sa propriété pour 16,000$; pour la machinerie, elle a dépensé plus de 17,000$.

Le Soleil du 10 janvier 1930 mentionne que l’échevin Létourneau, de Lauzon, se plaint qu’il n’y a pas de salle d’attente au terminus de Lauzon. Il dit qu’un citoyen, M. Joseph Bargoné, serait prêt à concéder à bon marché un terrain à la Compagnie et qu’il se chargerait d’avoir soin de cet abri. M. Létourneau déplore que la salle d’attente chez M. Henri Guay, restaurateur, ait été fermée il y a près d’un an.
M. l’échevin Couture approuve les remarques et est suivi par M. l’échevin Poirier.

Le Soleil du 15 janvier 1930 rapporte que les tramways ont manqué de pouvoir hier soir, pendant une quinzaine de minutes.

Le Soleil du 24 janvier 1930 nous informe que M. Weyman, en tant que président de la Chambre de Commerce, veut organiser une traversée en canots entre Québec et Lévis avec deux équipes de sept personnes. Dans les canots, il y aura des malles et des passagers comme ça se faisait lorsque les bateaux ne voyageaient pas entre les deux rives en hiver. Cet événement aura lieu durant la période du Carnaval en février prochain. Il y aura des beaux prix en argent pour les vainqueurs.

Le Soleil du 28 janvier 1930 rapporte que M. Weyman vient de décider que lorsqu’il y aura des parties de hockey sur les patinoires de Lévis et St-Romuald, il y aura un char spécial pour se rendre aux parties au prix de seulement 10 centins par passager; les billets et les passes ne seront pas acceptés.

Le Soleil du 28 janvier 1930 annonce aussi que le projet de la traversée en canot soulève l’enthousiasme; quatre canots longs et étroits sont en préparation. M. Weyman demande au bureau de poste de Québec la permission de transporter des sacs de malle et de faire une étampe spéciale pour oblitérer ou affranchir les lettres et timbres spéciaux mis sur ces lettres.
Des compagnies de films se sont engagées à poser cette traversée; ces vues seront ensuite montrées dans les théâtres américains ainsi qu’à Québec et Lévis.

Le Soleil du 30 janvier 1930, nous apprend que M. Weyman vient de recevoir une lettre d’amateurs de l’Ile-aux-Coudres qui veulent participer à la traversée en canots. On attend cinq ou six canots qui auront au moins seize pieds de long.
La course aura lieu à 3 heures, dimanche après-midi le 23 février.

Le Soleil du 31 janvier 1930 annonce qu’il y aura au moins dix canots dans la course. Le journal anglais de Québec, Chronicle-Telegraph, a décidé de donner une Coupe d’argent au gagnant. La course sera ouverte à tous les hommes de la province.

Le Soleil du 3 février 1930 nous informe que M. Weyman reçoit des lettres de Lotbinière, de l’ile d’Orléans, de l’Ile-aux-grues et de Montmagny concernant la course en canots; l’Association des Sports d’Hiver va donner trois prix: un de 100$, un de 50$ et un de 25$.

Le Soleil du 6 février 1930 décrit les objets exposés dans une vitrine du magasin de M. Louis Bourget, marchand-épicier de la rue Commerciale, à Bienville;
il y a le tramway miniature no 96 de la Compagnie des Tramways de Lévis représentant celui qui fait le service à Lauzon. Paul Ouzilleau l’a fait exactement dans tous ses détails; il est sur rail et circule d’un bout à l’autre de la vitrine. Ce char est en vente par M. Ouzilleau et on voudra bien s’adresser chez M. Bourget.

Le Soleil du 10 février 1930 confirme qu’un canot a traversé le fleuve hier en 25 minutes aller et retour. ‘équipe de la Compagnie des Tramways de Lévis venait de faire un essai. Il y avait le capitaine M. Georges Lizotte et le second M. Xavier Gagnon en plus des deux frères Letellier de Pointe-Lévis. Tous les hommes avaient un costume vert.

Le Soleil du 17 février 1930 rapporte que l’équipe de la Compagnie a fait une traversée en canots en onze minutes.

Le Soleil du 20 février 1930 résume le Rapport annuel de la Compagnie:
le déficit de 1929 est de 34,160$ dû à la grande dépression économique.
Le pavage de la rue St-Laurent par la Cité a obligé la Compagnie à relever sa voie au coût de 15,000$,
l’enlèvement de la neige a dépassé de 3,525$ le montant prévu.

Le Soleil du 13 mars 1930 transmet la demande de la Compagnie concernant la neige jetée sur la voie; deux ou trois chars ont brisé les paniers protecteurs placés en avant. La Compagnie annonce qu’elle poursuivra les contrevenants.

Le Soleil du 24 avril 1930 annonce que le service d’été commencera demain; les tramways pour la haute ville et Lauzon voyageront à toutes les 20 minutes jusqu’à onze heures le soir. Il sera de 40 minutes pour St-Romuald et aux 20 minutes de 4 heures à 7 heures le soir ainsi que les samedis et dimanches de midi à minuit.

Le Soleil du 10 mai 1930 rapporte que M. Maurice Chandonnet, employé de la Compagnie, travaillait à la soudure des rails rue St-Jean, lorsqu’il toucha accidentellement un fil portant un fort voltage. M. le Dr Leblond fut demandé et le fit transporter à la résidence de son père M. Arthur Chandonnet, surintendant de la Compagnie, demeurant sur la rue Bégin. Le blessé souffre de brûlures sérieuses à quatre doigts de la main gauche et au pouce de la main droite.

Le Soleil du 27 mai 1930 nous apprend que la Compagnie a fondé une filliale sous le nom de Quebec Southern Transport Company pour développer des services d’autobus dans tout le comté de Lévis.
La nouvelle compagnie a un autobus qui a commencé aujourd’hui un service entre Québec et Lévis par le Pont de Québec nouvellement ouvert à la circulation automobile. M. Joseph Fortier, qui opère un service d’autobus entre Lévis et St-Vallier depuis plusieurs années, a obtenu le contrat pour effectuer ce service.

Le Soleil du 17 juin 1930 annonce que M. H.E. Weyman, gérant de la Cie des Tramways de Lévis, a été réélu hier soir président de la Chambre de Commerce du district de Lévis, pour un troisième terme. Le journal publie sa photo.

Le Soleil du 28 juin 1930 mentionne qu’un citoyen de Québec, conduisant une auto Peerless s’endormit au volant en suivant un tramway venant de Lauzon qui se trouvait près de la pharmacie du Dr J.E. Bélanger. Le chauffeur de l’auto fut conduit chez le Dr. Bélanger.
Le tramway fut endommagé considérablement ainsi que la machine qui fut remorquée au garage de M. Omer Gosselin, à Lévis.

Le Soleil du 17 juillet 1930 annonce que la Compagnie a inauguré aujourd’hui un système de transport de passagers et de touristes entre Lévis et Québec, en passant par le Pont de Québec. Pour une somme modique, on peut voyager d’une rive à l’autre dans une machine confortable qui fera plusieurs voyages par jour.
Cet autobus part de la rue St-Georges, passe par St-David, St-Romuald, le pont Garneau, le Pont de Québec, le chemin St-Louis, Bergerville et la Grande-Allée jusqu’au Château-Frontenac. Il fera cinq voyages par jour.

Le 21 juillet 1930, Le Soleil publie l’horaire de ce nouveau service d’autobus:
De Lévis: 7h45 – 12h45 – 3h45 – 6h30 – 9h00.
De Québec: 11h05 – 3h35 – 6h05 – 8h50 – 11h20.

Le Soleil du 25 juillet 1930 confirme que la voie de rencontre des tramways en face du magasin de M. S. Bouffard rue Commerciale, sera fermée lundi prochain, jour de la votation, afin de décongestionner la circulation des autos à cet endroit. M. Weyman s’est rendu avec plaisir à cette demande de M. l’échevin J.I. Langlois, de Lévis.

Le Soleil du 31 juillet 1930 nous informe que la Compagnie a décidé de retrancher le dernier voyage de l’autobus quittant Villemay à 9 heures et Québec à 10 heures. Par contre, le voyage aura lieu les dimanches.

Le Soleil du 19 août 1930 mentionne qu’hier matin vers 7 heures, à la correspondance de Bienville, le trolley s’est brisé. Les passagers durent se rendre à pied au bateau. Le service reprit peu après.

Le Soleil du 10 septembre 1930 rapporte que l’essieu d’un tramway s’est brisé en descendant la côte Bégin ce matin, vers 7 heures. Les passagers pour le bateau de 7h20 durent faire le trajet à pied de la correspondance de Bienville à la Traverse de Lévis.

Le Soleil du 9 octobre 1930 nous apprend qu’il y a quelques jours, Mme. Adjutor Robitaille, de Bienville, a perdu sa sacoche contenant 40$ dans un tramway. M.T. Lizotte, inspecteur de la Compagnie et le chef de police de Lévis, M. P.A. Guay, découvrirent la jeune fille qui a admis l’avoir trouvée. Elle refusa de la remettre mais fut forcée de le faire. Elle perdit la récompense promise en plus de payer les frais de perquisition.

Le Soleil du 30octobre 1930 rapporte deux faits démontrant l’honnêteté des employés; une dame prit le tramway à Lauzon en achetant des billets à M. Labrie, garde-moteur; elle paya 5$ en croyant que c’était un 2$. L’employé lui remit la monnaie du 2$; à la correspondance de Bienville, M. Labrie s’apercut de son erreur en comptant son argent; il rattrapa la dame et lui remit son argent.
L’épouse de M. J.A.Allaire, marchand de Lauzon, oublia sa sacoche en descendant du tramway conduit par M. Henri Carrier; rendu au terminus de Lauzon, M. Carrier a aperçu la sacoche et la rapporta au bureau en arrivant à la rue Laurier. Une pièce d’identité permit de retrouver la dame.

Le Soleil du 30 octobre 1930 publie les changements à l’horaire des autobus entre Lévis et Québec:
tous les jours, le départ de l’Hôtel Montcalm, à Québec, sera à 11h30 le matin et à 5h15 l’après-midi;
le départ du pont Etchemin à St-Romuald, sera à 8h15, le matin et à 1h00 de l’après-midi.
Le dimanche seulement, il y aura un voyage spécial de Québec à 2h00 de l’après-midi et du pont Etchemin à 4h00 de l’après-midi.
Le terminus de Québec a quitté le Parc Montmorency pour l’Hôtel Montcalm et l’autobus suit la route de l’Esplanade, la Grande-Allée, le chemin St-louis et fait le raccordement avec les tramways à St-Romuald.
Pour informations et voyages spéciaux; s’adresser à M. Joseph Fortier, téléphone à Québec no. 3-2694 et à Lévis no 24.

Le Soleil du 28 novembre 1930 annonce le résultat de l’élection des officiers de l’Association des Employés:
Président: M. Napoléon Pelletier.
Vice-président: M. Philéas Guay.
secrétaire: M. Donat Simoneau.
asst-secrétaire: M. Donat Ruel.
remise des chars: M. Arthur Lamontagne.
trainmen: M. Joseph Morin.
de la voie: M. Paul Couture.
du freight: M. E. Leblanc.
gardien: M. Henri Bélanger.
visiteurs des malades: MM. Joseph Rochefort et Joseph Lamothe.

Le Soleil du 2 décembre 1930 nous informe que la Compagnie n’aura pas de patinoire sur la rue Fraser cet hiver.

Le Soleil du 4 décembre 1930 annonce que la Compagnie a fait installer à la patinoire de Villemay un système de sonnerie qui fonctionnera cinq minutes avant l’arrivée du tramway au terminus.
La Compagnie a aussi déménagé les salles d’attente et le restaurant qu’il y avait sur la rue Fraser pour les installer à Villemay.

Le Soleil du 27 décembre 1930 résume le numéro mensuel de l’Ami des Voyageurs;
(…) le tramway est le moyen le plus économique, le plus sûr et le plus commode de voyager sur les rues de la ville;
(…) les tramways sont aussi des promoteurs d’affaires efficaces; ils créent et développent des valeurs foncières; ils procurent des emplois à beaucoup de personnes qui assurent un service de transport sûr et commode.
(…) la suspension du service désorganise la marche des affaires: les commerces perdent des ventes et les usines manquent de personnel.
(…) nous profitons tous de la régularité et de la sécurité du service des tramways.

Le Soleil du 29 décembre 1930 annonce que la Compagnie donnera gratuitement un porte-cartes en cuir à toutes les personnes qui achèteront une passe hebdomadaire durant la première semaine de la Nouvelle Année. Après la première semaine, il faudra débourser 50 centins et se rendre au bureau de la Compagnie.

Le Soleil du 31 décembre 1930 informe la population que la Compagnie vient d’ouvrir une salle d’attente chez M. Guay, au terminus de la voie électrique à Lauzon.
La Compagnie rappelle aussi qu’elle a une salle d’attente à la correspondance de Bienville et à sa bâtisse, près de l’avenue Laurier à Lévis.

Le Soleil du 18 février 1931 publie l’horaire du service d’autobus entre Breakeyville, Charny, St-Romuald à Lévis et Québec.
Excepté le dimanche:
3 départs de Breakeyville.
5 départs de Charny.
6 départs de St-Romuald.
4 arrivées à Lévis et 4 arrivées à Québec.
Le dimanche seulement:
5 départs de Breakeyville.
5 départs de Charny.
5 départs de St-Romuald.
5 départs de Lévis et 4 arrivées à Québec.
Les passagers qui se rendent à Lévis débarquent des autobus à la rue de l’Église à St-Romuald, pour prendre les tramways et arriver à l’heure indiquée sur l’horaire.

Excepté le dimanche:
4 départs de Québec.
4 départs de Lévis.
5 départs de St-Romuald.
4 arrivées à Charny et 3 arrivées à Breakeyville.

Le samedi seulement:
11h00 am de Québec.
11h35 am de St-Romuald.

Le dimanche seulement:
6 départs de Québec.;
6 départs de Lévis.
8 départs de St-Romuald.
6 arrivées à Charny et 5 arrivées à Breakeyville.
Les tramways transfèrent avec les autobus à la rue de l’Église à St-Romuald.

La Compagnie a acheté deux autobus neufs:
1- White-Smith 613; 21 sièges, 1931
2- White-Smith 613; 21 sièges, 1931
Ils sont logés au garage d’autobus de la rue Commerciale à St-Romuald.

Le Soleil du 17 mars 1931 nous apprend que des contribuables vont s’adresser à la Compagnie pour prolonger son réseau jusqu’au nouvel hôpital de Lévis, vu que la marche à faire à pied de la rue Fraser à l’hôpital est longue et fatigante. Le tramway passerait par la rue St-Maurice et longerait la nouvelle rue pour ensuite rejoindre la voie ferrée rue Guenette par l’avenue Mont-Marie.

Le Soleil du 17 avril 1931 rapporte une collision entre une auto et un tramway, au coin de la rue St-Louis et de la Côte du Passage. L’auto fut endommagée et a été remorqué au garage Gosselin

Le Soleil du 21 mai 1931 nous informe du décès de M. Arthur B. Colvill survenu le 13 mai dernier à Montréal. Il était directeur de la Compagnie et avocat en chef de la Cie d’Assurance Sun Life en plus d’être un vétéran de la grande guerre.

Le Soleil du 29 mai 1931 mentionne que le greffier va demander à la Compagnie de reculer ses chars à 75 pieds de l’avenue Laurier, vu la circulation intense du trafic en été.

Le Soleil du 29 juin 1931 annonce que la Compagnie va inaugurer le 1 er juillet un système de billets de retour bons pour 90 minutes sur les chars. Ces billets de retour seront donnés à toute personne qui déposera 10 centins en argent dans la boîte comme passage. Bons seulement dans les limites de Lévis et de Lauzon.

Le Soleil du 11 juillet 1931 annonce que cet été, la Compagnie fera circuler des chars spéciaux pour les pique-niques au parc du Pont de Québec à des prix réduits lorsque la température sera favorable.
Un char spécial partira les lundis, mercredi et vendredi du terminus de Villemay à 9h30, de Bienville à 9h45 et de la Traverse à 9h50 avec retour à 3h50. Le tarif sera de 10 centins pour aller et de 10 centins pour le retour. Demi prix pour les enfants. Premier départ, le 13 juillet.

Le Soleil du 5 août 1931 rapporte que la ville de Lévis a décidé de recouvrir la partie du chemin non pavée entre les rails d’une couche de calcium afin d’abattre la poussière. Des essais ont été faits sur les rues St-Louis, Côte du Passage, avenue Bégin, Guenette et  Wolfe.
L’échevin L.B. Pelletier, responsable de cette initiative, mérite des félicitations.

Le Soleil du 8 septembre 1931 rapporte un accident entre une voiture et un tramway sur la rue St-Laurent. La voiture fut frappée et les deux occupants projetés sur le sol. Le Dr R. Tremblay a fait transporter l’un deux à l’hôpital pour des contusions.

Le Soleil du 10 septembre 1931 mentionne que M. Weyman a fait dérouler devant les yeux des Rotariens de Québec, un film sur les activités du parc d’amusement au pont Garneau.

Le Soleil, du 26 septembre 1931, publie une grande annonce: ¨La Compagnie de Tramways de Lévis
commencera un Service d’Autobus entre Lévis, St-David, St-Romuald et Charny dimanche prochain jusqu’à nouvel ordre. Le caractère permanent ou non de ce service dépend entièrement du public.¨

Horaire:
De Lévis: 6h10, 11h30, 5h50, 10h10.
De Charny : 7h10, 12h40, 6h35, 11h10.
Tarif: Lévis et St-David: 10 sous; St-Romuald; 20 sous et Charny; 35 sous.
Les correspondances d’autobus sont acceptées sur les chars.
Tous les jours excepté les dimanches.
Les autobus partent du bureau des tramways de Lévis via Bienville, Hôtel-Dieu et rue St-Georges.

Le Soleil du 25 septembre 1931 rapporte qu’un rail brisé a fait dérailler un tramways au coin de l’avenue Bégin et de la Côte du Passage. Le service a dut être modifié, les passagers ayant dû laisser le char de l’avenue Bégin pour prendre celui se dirigeant vers Villemay qui fit la navette jusqu’à la reprise du service régulier.

Le Soleil du 2 novembre 1931 nous apprend que la Compagnie demande des amendements à sa charte pour entreprendre toutes opérations de transport de quelque manière que ce soit, par terre ou par eau, dans les comtés de Bellechasse, Lévis, Dorchester, Beauce et Lotbinière et dans les municipalités de Sillery et Bergerville et dans les limites de la cité de Québec.

Le Soleil du 7 novembre 1931 confirme que la demande a paru dans la Gazette Officielle de Québec.

Le Soleil du 21 novembre 1931 mentionne que le Bill en question a été renvoyé au comité des chemins de fer pour étude.

Le Soleil du 25 novembre 1931 rapporte que le Maire de Lévis proteste contre le Bill en croyant que la Compagnie veut prendre le monopole, ce qui est contre l’intérêt de Lévis et de la rive sud.

Le Soleil du 3 décembre 1931 nous apprend que les employés de la Compagnie ont décidé de payer à chaque mois d’ici mars prochain une piastre chacun sur leur salaire en faveur des pauvres de la rive sud. Cet argent sera remis aux Sociétés St-Vincent-de-Paul de Lévis, Lauzon et St-Romuald.

Le Soleil du 26 décembre 1931, confirme que la Compagnie ne pourra donner cette année un porte-passe en cuir. Par contre, elle permettra à toute personne qui achètera une passe bonne à partir du 27 décembre de passer accompagnée d’un enfant de 12 ans ou moins gratuitement ou bien deux enfants de 12 ans ou moins. Ce privilège sera bon du 27 au 31 décembre et ne sera pas valable les 1er et 2 janvier 1932.
Le Soleil du 22 février 1932: Une épouvantable tragédie s’est produite samedi soir lorsque l’autobus qui fait le service entre Breakeyville et Québec vint en collision avec un camion. Le choc violent entre les deux véhicules causa la mort de trois personnes. Les victimes sont: madame Allan-D.Laurie, le major Ian-L.Crawford et Ed.J.Shea. Cinq personnes sont blessées. Le chauffeur du camion est gardé par la police. La nouvelle de l’accident s’est répandue rapidement samedi soir par la radio et toute la journée d’hier, elle a fait le sujet des conversations en notre ville et dans la banlieue.
Les deux occupants du camion, Gérard et Laval Paquet de St-Romuald, s’en sont tirés sans blessures. La collision eut lieu entre l’autobus de la Lévis Tramways Co. de Lévis qui fait le service de Breakeyville à Québec. L’autobus, propriété de M.Achille Couillard de Montmagny, qui l’avait loué à la compagnie pour la durée de l’hiver, avait quitté Breakeyville à sept heures samedi soir pour Québec en passant par le pont de Québec. M.Shea s’en allait passer le dimanche dans sa famille à Québec au numéro 10 de la rue Gamelin. Il y avait, y compris le conducteur, huit personnes dans le véhicule et tout alla bien jusque sur le chemin St-Louis, vis-à-vis la laiterie Brookside.(coin de la rue Jean-Dequen). Au moment ou l’autobus arrivait à la laiterie, un camion International appartenant à M.Philéas Paquet, marchand de glace de St-Romuald, arrivait à cet endroit. A quelques pieds de l’endroit de l’accident il y a une courbe et c’est en quittant la courbe que le camion frappa l’autobus. Les trois passagers blessés se souviennent d’avoir entendu tout-à-coup le bruit des vitres cassées et ils ont eu la sensation qu’une lourde masse broyait tout un côté de la voiture ou ils se trouvaient. La machine fut complètement démantibulée surtout du côté gauche. La paroi fut complètement arrachée.
La police municipale, avertie par le coroner, arriva sur les lieux comme le dernier des blessés partait pour l’hôpital et Gérard Paquet le conducteur du camion fut mis sous arrêts.

Le Soleil jeudi 21 avril 1932: Paquet coupable de négligence criminelle. Tel fut le verdict rendu hier soir par les petits jurés appelés à juger les accusations d’homicide involontaire portées contre le jeune homme.
Au cours du procès, une dame qui marchait sur le chemin St-Louis a été témoin de l’accident; malheureusement, en s’approchant de l’autobus elle entendit parler en anglais; elle pris peur et s’enfuit.
Note: Nous ne connaissons pas la peine imposée.

Le Soleil du 21 janvier 1932 rapporte qu’une balayeuse de la Compagnie a sauté hors de la voie au pied de la Côte Rouge à St-Romuald. Elle arriva sur un poteau qui l’empêcha de tomber dans le cap. M. Arthur Chandonnet, inspecteur, a dirigé l’équipe qui remit le véhicule sur la voie.

Le Soleil du 4 février 1932 a reçu une information de M. Weyman concernant la réclamation de M. Roméo Rhéaume pour un accident d’auto survenu en face de la Davie. La Compagnie refuse la responsabilité vu que l’accident est arrivé en hiver et que le chemin était couvert de glace. M. Rhéaume réclamait la somme de 11$ et M. l’échevin Pelletier prétend que la Compagnie est responsable.

Le Soleil du 6 février 1932 nous informe que le Comité des chemins de Fer a siégé sous la présidence de l’hon. M. J.N. Francoeur concernant la demande de la Compagnie pour exploiter un service d’autobus dans le district de Lévis. La Compagnie était représentée par Maîtres Oscar Boulanger et Noël Belleau. La Cité de Lévis avait M. V.A. de Billy.
L’étude n’est pas terminée mais le principe est admis et la Compagnie se fusionnera avec la Quebec Southern Transport. Elle pourra étendre son service d’autobus sous le contrôle de la Commission des services Publics.

Le Soleil du 11 février 1932 rapporte qu’une assemblée importante des membres du club de softball Lévis Tramways aura lieu ce soir à 7h30, chez M. Octave Desrochers, no 385 rue St-Laurent à Lévis.

Le Soleil du 12 février 1932, publie une grande annonce: ¨Service d’Autobus; Breakeyville, Charny, St-Romuald à Lévis et Québec¨
Il y a quelques changements dans les heures de départs et arrivées.

Le Soleil du 16 février 1932 mentionne que le nouveau départ laissant Charny à 6h50 pm a été tellement populaire qu’il fut impossible de prendre tout le monde; à l’avenir, la Compagnie va mettre en service un autre autobus les dimanches seulement qui partira de Lévis à 5h30 pm pour St-Romuald et Charny et laissera Charny à 6h50 pm pour St-Romuald et Québec.
Elle informe le public que lorsque le nombre de passagers sera assez considérable, un autre autobus sera immédiatement mis en service.

Le Soleil du 18 mars 1932 rapporte que M. l’échevin Michaud a été informé que la Compagnie a congédié quelques-uns de ses employés et aussi qu’un étranger de Lévis, ne parlant pas français, est entré aux usines de la Compagnie et a pris la place d’un résident de Lévis.
Les échevins Pelletier et Couture ajoutent que l’étranger est un suédois. Le Conseil de ville proteste auprès de la Compagnie.

Le Soleil du 26 avril 1932 nous informe que la ville fait enlever la pierre qui recouvre l’intérieur de la voie ferrée pour faire un pavage en béton; sur la rue Fraser, on a fait environ 500 pieds de longueur et on a commencé sur la rue St-Louis.

Le Soleil du 29 avril 1932 publie la lettre que M. Weyman a envoyée à tous les marchands de Lévis et Lauzon: ¨(…) la Compagnie a décidé de mettre à l’essai un nouveau système sur les tramways et ce à bon marché pour encourager la clientèle à se rendre chez les marchands.
(…) elle est prête à émettre une passe hebdomadaire des affaires qui se vendrait 50 sous et pourrait être employée entre 10h00 et 4h00, tous les jours moins le dimanche.
(…) l’émission de cette passe ne saurait être faite qu’à condition que les marchands fassent une réduction des prix à toutes les personnes qui leur montreraient leur passe. La Compagnie demande aussi que les marchands annoncent cette passe dans leurs circulaires et dans les journaux.
(…) la Compagnie fait une réduction de 50% pour cette passe.
(…) la Compagnie est disposée aussi à annoncer dans ses voitures les marchands qui accepteront de donner des réductions de prix.

Le Soleil, du 30 avril 1932, confirme que le Conseil de ville a autorisé le maire et le trésorier de signer au nom de la ville en faveur de la Levis Tramways Company un billet au montant de 4,000$.

Le Soleil du 3 mai 1932 nous informe que la cité de Lévis, qui a obtenu de l’argent pour aider au chômage, continue les travaux de pavage en béton; ceci oblige l’interruption du service des tramways dans la section de la haute ville vu que les tramways ne peuvent passer avant que le ciment soit durci. Ce n’est pas la faute de la Compagnie et le service sera repris le plus tôt possible.

Le Soleil du 9 mai 1932 rapporte que le tramway no. 89 a déraillé sur le réseau de Bienville, près de la correspondance des tramways; le service fut repris quelques minutes plus tard.

Le Soleil du 11 mai 1932 souligne que M. Weyman, président du comité du transport, s’occupera de la grande convention de district du club Rotary qui aura lieu à Québec lundi prochain et à laquelle près de 500 délégués prendront part.

Le Soleil du 19 mai 1932: La Cie des Tramways de Lévis, par MM. les notaires Audet & Audet, en date du 13 mai, a fait servir à la ville un protêt dans lequel la compagnie se plaint des travaux exécutés par la ville dans les chemins et qui ont nécessité pour elle des changements à sa voie dont le coût a été considérable; de plus la compagnie se plaint que son service a dû être interrompu et retardé et que cela lui a causé un grand préjudice.
(…) la compagnie tiendra la ville responsable du coût de réfection de la voie ferrée.

Le Soleil du 2 juin 1932 annonce que la Compagnie vient de décider de donner un billet de retour à toute personne qui prenant le tramway paiera le plein passage, soit dix sous. Ce billet sera bon pour une course ne dépassant pas une heure et demie, en tout temps, jour et nuit.

Le Soleil du 8 juillet 1932 annonce l’ouverture du parc des amusements de New-Liverpool, près du Pont de Québec. Pour 20 centins, on peut, de 10 heures du matin à 1 heure de l’après-midi; s’y rendre par les chars tous les jours, le samedi et le dimanche exceptés, et une correspondance sera donnée qui permettra de revenir gratuitement jusqu’au char quittant New-Liverpool à 5h50 pm.

Le Soleil du 9 juillet 1932 rapporte que les employés de la ville ont commencé le pavage en béton à l’intérieur de la voie ferrée rue Commerciale, à partir de la Banque de Montréal. Ils sont rendus en face du chantier Davie à Lévis et vont continuer jusqu’au bas de la côte Bégin.
M. l’échevin L.B. Pelletier et M. Joseph Ruel, surintendant des chemins, ont la surveillance de ces travaux.

Le Soleil du 23 juillet 1932 présente un résumé d’un pamphlet de 24 pages publié par la Compagnie des tramways.
(…) La Compagnie a dépensé considérablement pour populariser davantage l’usage des tramways.
(…) Elle a donné continuellement des preuves tangibles de ses bonnes intentions, de sa bonne foi et de son grand désir du développement de la Rive Sud.
(…) Ses employés donnent le service avec courtoisie, joie et bonne amitié.
(…) La Compagnie a dépensé des sommes fabuleuses pour faire connaître la Rive-Sud et en vanter les possibilités industrielles et commerciales.
(…) Elle essaye toujours de populariser l’emploi du tramway comme moyen de transport à bon marché et comme moyen de sécurité et de rapidité.
Pour mieux illustrer les pensées émises, on y a ajouté l’image.

Le Soleil du 11 août 1932: ¨Il est proposé par M. l’échevin Brochu, secondé par M. l’échevin Pelletier et résolu unanimement que le maire et le trésorier soient autorisés de signer au nom de la cité en faveur de la Cie des Tramways de Lévis, un billet au montant de 8,969.73$, payable dans deux mois au taux d’intérêt de 6%, en paiement du montant dû à cette compagnie pour l’enlèvement de la neige.¨

Le Soleil du 23 août 1932: ¨Hospice St-Joseph de la Délivrance, Lévis, 19 août 1932.
M. le gérant, laissez-moi vous exprimer ma bien vive reconnaissance pour votre générosité envers la maison de l’Hospice. Nos petits enfants ont fait un bien beau voyage hier et sans fatigue, grâce à votre aimable bienveillance. En retour, une prière fervente demandera tous les jours secours et protection sur vous et vos familles.
Bien respectueusement.
La Supérieure.

Le Soleil du 27 août 1932 rapporte un bel exemple d’un employé: Une dame de la Rive-Sud se rendait au Couvent des RR. SS. de Jésus-Marie à Lauzon en portant un colis d’une importante valeur. Elle venait de le perdre lorsque M. Roch Dorval, conducteur de tramway sur le réseau de Lauzon, le lui présenta en lui disant qu’elle l’avait oublié. C’est un fait digne de mention que notre journal est heureux de relater.

Le Soleil du 14 septembre 1932 annonce d’importants changements parmi les employés de la Compagnie: M. Arthur Chandonnet, qui était surintendant de la voie ferrée et des bâtisses, aura maintenant la surintendance générale; M. Timothée Lizotte, qui était inspecteur et surintendant des employés des chars, devient inspecteur pour les réclamations et collecteur à la Passe Gibson; M. Pierre Labbé, qui était inspecteur de nuit, devient garde-moteur; M. Labrecque, qui était contre-maître à la bâtisse à pouvoir, rue St-Augustin, aura la charge de la mise en circulation des tramways.

Le Soleil du 27 septembre 1932 publie une grande annonce:¨Service d’autobus pour l’automne et le printemps Québec et Lévis, pour St-Romuald, Charny, St-Jean-Chrysostôme, Breakeyville et St-Lambert.¨  Il y a deux voyages par jour, la semaine, entre St-Lambert et Québec et trois les dimanches. Les tramways de Lévis font la communication avec les autobus à St-Romuald.
Pour plus de détails, téléphonez: Lévis 24.

Le Soleil du 23 novembre 1932 rapporte que le service des tramways a été interrompu pendant plus de 30 minutes par un lourd camion qui bloquait la côte Bégin lundi matin dernier, vers 9h15.
Hier après-midi vers 5 heures, un autre camion trop chargé a aussi bloqué la côte Bégin pendant 17 minutes.

Le Soleil du 29 novembre 1932 annonce que la majorité du conseil municipal refuse d’autoriser le maire Leblond à retenir les services d’un avocat pour plaider contre la Levis Tramway devant la Commission des Services Publics concernant le coût de l’enlèvement de la neige.
M. L’échevin Pelletier dit que les contrats accordés cet hiver aux chargeurs de neige sont moins élevés que l’an dernier et qu’alors il est d’opinion que le Compagnie pourrait diminuer son prix en conséquence.

Le Soleil du 3 décembre 1932 mentionne que la Compagnie a décidé de vendre ses billets de passage trois pour vingt-cinq centins pendant tout le mois de décembre dans le but de favoriser le commerce local avant les Fêtes.

Le Soleil du 13 mai 1933: ¨Le service d’autobus entre Québec et St-Lambert commencera demain matin.
Pour tout renseignement, on voudra bien s’adresser au bureau de la Cie des Tramways de Lévis ou téléphoner au numéro 24.¨

Le Soleil du 13 septembre 1933 confirme que le Conseil de ville demande l’autorisation à la Commission Municipale de Québec de signer un billet de 3,627.50$ à l’ordre de la Levis Tramways Co. pour une période de 32 mois, au taux de 5% d’intérêts, et ce en renouvellement du billet en date du 26 juin 1933.

Le Soleil du 3 octobre 1933 souligne la protestation énergique de l’Association des employés de la Compagnie contre les requêtes d’un groupe de journaliers sans emploi qui demandent à Lévis et à Lauzon de municipaliser l’enlèvement de la neige.
Plus de 60 pères de famille sont actuellement à l’emploi de la Compagnie. De plus, la Compagnie a fait de grosses dépenses pour avoir une machinerie moderne. Un capital de 500,000$ a été dépensé pour l’achat de cet outillage.
L’Association mentionne que les villes ne pourraient enlever la neige à meilleur marché que par la Compagnie. L’octroi d’un montant de 11,000$ pour Lévis et de 5,000$ pour Lauzon pour l’enlèvement de la neige est reparti entre les employés qui y trouvent leur gagne-pain quotidien et le travail a toujours été fait à la satisfaction de tous.

Le Soleil du 16 novembre 1933 publie la lettre datée du 3 novembre, envoyée par la Compagnie des Tramways de Lévis et signée par M. E.A. MacNutt, Vice-président.
Destinataires: M. V.A. DeBilly, Procureur de la Cité de Lévis;
M. Arthur Bélanger, C.R. M.P.P. Procureur de la ville de Lauzon.
Suite à la lettre reçue datée du 28 octobre, la Compagnie déclare inacceptables les deux propositions soumises à la Commission des Services Publics pour modifier les ententes qui augmenteraient les frais additionnels de l’enlèvement de la neige par la Compagnie.
(…) nous sommes grandement surpris et très désappointés de voir de quelle manière vous vous y êtes pris pour essayer de provoquer un changement dans le décret émis en 1922 par la Commission des Services Publics.

Le Soleil du 19 mars 1934 rapporte l’une des plus fortes tempêtes de l’hiver; les balayeuses passèrent la nuit sur la voie et les retards des tramways furent causés par les automobiles prises sur la voie ferrée dans la côte Bégin, la rue Fraser et la rue St-Laurent.
Dimanche matin, un éboulis de neige dans le chantier Russell  bloqua les voies du Québec Central et des tramways.
La route St-David, conduisant au Pont de Québec, fut impraticable; les automobilistes durent y laisser leur char et coucher dans des maisons du village de St-Télesphore.

Le Soleil du 13 juillet 1934 mentionne un accident entre un tramway et une automobile au coin de la rue Guenette et de l’avenue Bégin. Blessures légères mais la machine a été endommagée considérablement. Le tramway a été remplacé.

L’Evénement du 25 août 1934 publie une annonce avec photo intitulée: Parc du Pont de Québec (Rive-Sud). La plage de bain la moins dangereuse et le plus joli site sur le St-Laurent. Des autobus partent du Royal Service Garage, 91 Côte d’Abraham, via rue d’Auteuil, Grande-Allée et chemin St-Louis.
Jours de semaine:
Départ de Québec: 11h00 et 5h15
Arrivée à Québec: 1h45 et 7h45 les mardi, jeudi et samedi.
Les Dimanches:
Départ de Québec: 10h00, 1h45 et 5h15
Arrivée à Québec: 1h45, 5h15 et 7h45
On peut revenir à Québec en n’importe quel temps en prenant les tramways qui partent du parc toutes les quarante minutes.
Levis Tramways Co., téléphone Lévis – 24

Le Soleil du 4 octobre 1934 résume l’Assemblée de l’Association des Employés des tramways.
L’Association fera tout en son pouvoir pour obtenir de nouveau ce contrat de l’enlèvement de la neige. Elle fera valoir les nombreux avantages que la Compagnie a à sa disposition pour effectuer ce contrat.

Le Soleil du 13 octobre 1934 mentionne qu’un grand cadre a été placé pendant quelques jours dans une vitrine de la pharmacie de Bienville, face à la correspondance des tramways: il contient les photographies des 70 employés ainsi que les photos des tramways, d’autobus et de la remise des chars de la Compagnie.

Le Soleil du 15 octobre 1934 rapporte qu’un tramway a sauté hors de la voie à Hadlow à l’endroit connu sous le nom de Passe Gibson. Il a fallu le remettre sur la voie le plus vite possible car il se trouvait de travers sur la voie du C.N.R.

Le Soleil du 25 octobre 1934 rapporte un accident concernant le tramway no. 89; en face du restaurant de M. Honoré Thivierge à Bienville. Les roues d’avant prirent les rails d’une voie et ceux d’arrière restèrent sur la voie principale ce qui le fit dérailler. Le tramway tourna de travers dans le chemin et vint s’arrêter devant le salon de barbier de M. Wilfrid Lemay.
On organisa une équipe d’hommes et un char de secours arriva. Le char fut remis sur la voie une heure plus tard.

Le Soleil du 31 octobre 1934 nous informe que la ville de Lévis offre de renouveler le contrat de l’enlèvement de la neige avec une diminution de 30% sur le maximum qu’elle est appelée à payer, soit 7,700$ au lieu de 11,000$.
Elle propose aussi à la Compagnie de pousser la neige à 12 pieds en dehors de la voie et la ville se chargera de la ramasser à ses frais.
La Compagnie étudiera les propositions.

Le Soleil du 15 novembre 1934 rapporte que la Compagnie a informé le Conseil de Ville qu’elle qualifie d’inacceptables les propositions concernant l’enlèvement de la neige.

Le Soleil du 24 novembre 1934 nous informe que les plaidoiries des avocats dans la cause des Cités de Lévis et Lauzon contre la Compagnie ont eu lieu hier, devant La Commission des Services Publics.

Le Soleil du 9 décembre 1934 confirme que La Commission des Services Publics maintient le système en vigueur depuis onze ans pour l’enlèvement de la neige sur les voies de la Levis Tramways.

Le Soleil du 10 décembre 1934 annonce que le service des tramways n’est pas affecté par le changement d’horaire des traversiers:
Pour la haute-ville et Lauzon, le service demeure aux 15 minutes, de 5h00 à minuit; à l’heure du trafic, soit de 4h00 à 7h00, 4 chars attendent les passagers du traversier.
Pour St-Romuald, le service reste aux 40 minutes jusqu’à 4h00 pm.; ensuite, il est aux 30 minutes jusqu’à minuit.

Le Soleil du 10 juillet 1935 annonce que M. Weyman permet aux enfants de se procurer une passe leur permettant de voyager de Lauzon et Lévis à St-Romuald pendant une semaine pour la somme de cinquante centins. Les enfants pourront se rendre au parc du Pont Garneau pendant la saison des vacances.

Le Soleil du 11 juillet 1935 rapporte qu’un tramway conduit par M. Roger Hamel, montait la rue Fraser lorsqu’un court-circuit se produisit. Un jeune homme du nom de Charles Ouellet vit la fumée dans le char et saisi de frayeur, brisa les vitres d’un chassis et sauta du char. Le garde-moteur arrêta le tramway, ouvrit les portes et baissa la perche du trolley ce qui élimina le danger. M. Ouellet a eu les mains coupées par les morceaux de vitres.

Le Soleil du 6 décembre 1935 publie la liste des contrats de chemins d’hiver accordés par la Compagnie.

Le Soleil du 5 mars 1936 résume le rapport financier annuel de la Compagnie.
On a fait réaliser aux municipalités de Lévis et Lauzon une économie de 302.63$ sur le coût de l’enlèvement de la neige.
On a dit aussi que les revenus ont diminué et ont été affectés par le trafic du taxi qui n’est pas réglementé.

Le Soleil du 26 mars 1936 rapporte que M. Weyman se plaint que l’égoût et les rigoles de la Côte Davidson et au pied de cette côte rue St-Laurent, près de la maison Cadorette, ne peuvent recueillir l’eau qui inonde la rue St-Laurent et viennent obstruer la voie électrique.

Le Soleil du 23 mai 1936 nous apprend qu’une dame de New-York était à Lévis par affaires ces jours derniers. Après avoir voyagé dans les tramways, elle félicita la Compagnie pour le bon service et la courtoisie de ses employés. Elle ajouta que son service est bien supérieur en confort à celui des autobus car dans ces derniers on est à l’étroit et dans l’impossibilité, vu la vibration de ces machines de pouvoir lire un livre, magazine ou journal.

Le Soleil du 27 juin 1936 rapporte une plainte de M. Weyman concernant la concurrence injuste de la part des taxis qui sont encore sans règlement.

Le Soleil du 7 août 1936 mentionne que M. Adolf Liquernick de St-Paul-du-Buton avait son camion stationné en face du magasin Belisle rue Commerciale à Lévis et fut accroché par un tramway. L’avocat du propriétaire, Me René Paré, réclame des dommages à la Ville qui répond que ceci regarde la Compagnie.
Cette dernière réplique que le chemin entre le trottoir et la voie ferrée est trop étroit et que la Ville devrait y interdire le stationnement.
La Compagnie refuse la responsabilité de l’accident.

Le Soleil du 4 décembre 1936 annonce que le service des tramways est maintenant aux 40 minutes sur le réseau de St-Romuald.

Le Soleil du 10 février 1937 nous apprend que M. R. Worwod, employé de la Compagnie comme soudeur-électricien, a failli s’empoisonner en mangeant des fèves au lard en conserves lors de son dîner à l’usine de la Compagnie sur la rue St-Laurent.
Il demanda son congé et se rendit chez lui. Comme le mal empirait, M. le Dr Maurice Roy ordonna son transport à l’hôpital Jeffrey Hale.
Sous les soins du Dr Carter, le malade n’est pas en danger immédiat.

Le Soleil du 16 février 1937; après avoir été privés de lumière et d’énergie électrique pendant pratiquement une journée, les citoyens de la rive sud ont poussé un soupir de soulagement hier après-midi, vers 4h00, en voyant la lumière revenir.
Les employés du Québec Power ont travaillé toute la nuit de dimanche et l’avant-midi et l’après-midi d’hier.
(…) les tramways ont repris le service hier soir. Ce fut un travail assez difficile vu que les rails étaient recouverts d’une couche de glace et de neige.
(…) ce fut une des pires tempêtes de verglas depuis plusieurs années.

Le Soleil du 16 septembre 1937 publie un grand titre: ¨Lévis et Lauzon menacées de perdre leurs tramways.¨
La Compagnie prétend qu’elle devra discontinuer son service si le Syndicat catholique des employés maintient ses réclamations. Un comité d’arbitrage formé par le ministère du Travail dont les membres sont: M. J-P-A Gravel, C.R., président; M.P. Bégin, représentant des employés; M. L-P Constantineau, représentant de la Compagnie.
Les 65 employés réclament une augmentation de salaire de 40%…la Compagnie se déclare incapable d’y donner suite. S’il n’y a pas d’entente, il faudra municipaliser le service.
Les revenus qui étaient de 175,000$ en 1929 ont baissé à 108,000$ en 1936.
La Levis Tramways est une des rares compagnies indépendantes au Canada qui n’a pas d’autres revenus que celui de son service de tramways. Québec est en déficit mais est supporté par le Québec Power.

Le Soleil du 23 et 24 septembre rapporte que le comité d’arbitrage continue de siéger.

Le Soleil du 5 novembre 1937 mentionne que le comité d’arbitrage soumettra son rapport dans quelques jours.

Le Soleil du 10 novembre 1937 publie la manchette: ¨Le comité d’arbitrage se prononce en faveur de la Cie du Tramway.¨ Il suggère que le problème soit confié à l’Office des salaires raisonnables.
Deux arbitres sur trois considèrent que la Compagnie ne peut pas payer plus que les salaires actuels bien que ce soit les salaires les plus bas dans 30 villes du Canada.

Le Soleil du 4 décembre 1937 publie la liste des contrats que la Compagnie a accordés pour l’enlèvement de la neige.

Le Soleil du 7 décembre 1937 nous informe que le grand vent a interrompu deux fois le pouvoir électrique; les gens de Lévis, Lauzon et Bienville ont dû se rendre à pieds jusqu’à la Traverse. Le pouvoir est revenu à 7h10 ce matin

Le Soleil du 8 janvier 1938 mentionne que la première grosse tempête de l’année n’a pas empêché la circulation des tramways; le public voyageur a beaucoup apprécié le service donné hier par cette compagnie.

Le Soleil du 4 mars 1938 rapporte que six tramways qui circulaient dans Lévis, Lauzon et St-Romuald, que la Compagnie venait de faire peinturer, ont été endommagés depuis quelques jours. Des voyous ont égratigné la peinture au point que les chars devront être repeinturés.

Le Soleil du 9 juin 1938 mentionne que le Conseil de ville a reçu une demande signée par les marchands concernant la vente des journaux sur les chars. Ils protestent contre une concurrence dite déloyale; de plus, ils mentionnent que les tramways, en arrêtant pour vendre les journaux aux arrêts, retardent le service et que cela ne plaît pas aux passagers.

Le Soleil du 21 juin 1938 annonce que les tramways circuleront toute la nuit de jeudi et de dimanche prochain afin d’accommoder le public qui se rendra assister aux grandes démonstrations de foi du Congrès Eucharistique national de Québec.

Le Soleil du 22 juin 1938 annonce aussi que le tarif chargé pour les deux nuits sera le tarif ordinaire et non le tarif double comme en temps ordinaire après minuit.

La Compagnie a mis en service deux autobus:
3- aucune information;
4- Yellow Coach, 733, 23 sièges, 1938.

Le Soleil du 8 juillet 1938 confirme que la Compagnie va confier la majorité du stock à trois fiduciaires pour sauver son avenir; cette procédure a été consentie par la Sun Life Assurance Co. du Canada.
Il s’agit de M. H.E. Weyman, gérant général depuis plus de vingt ans; M. Cyrille Vaillancourt, gérant de la Fédération des Caisses Populaires et M. Hervé Baribeau, industriel bien connu.
L’Assemblée annuelle a élu:
Président et gérant-général: M. H.E. Weyman.
Vice-président: M. Hervé Baribeau.
Secrétaire-trésorier: M. E.E. Doe.
Directeurs: MM. Cyrille Vaillancourt, J. Ulric Bégin, A. Chandonnet, Hervé Baribeau et H.E. Weyman.
Si la Compagnie a pu opérer depuis 1931, cela est dû à la coopération de ses employés qui ont consenti à une réduction de salaires et aux détenteurs d’obligations qui n’ont reçu aucun intérêt sur leur placement.
Il y a 35 ans, la Sun Life Assurance Co. a acquis un intérêt dans la Compagnie et a décidé de continuer à essayer de l’opérer plutôt que de la liquider.

Le Soleil du 16 août 1938 présente un résumé de la conférence donnée par M. Hervé Baribeau sur les récents changements survenus dans l’organisation du tramway.
(…)  c’est presque incroyable que nous ayons pu maintenir un service de tramways dans des conditions désavantageuses. Je ne crois pas qu’il existe dans tout le continent nord américain un exemple aussi frappant de ce que peut accomplir l’esprit de travail, de ténacité et de coopération.
(…) il n’y aura plus d’intérêt à payer sur les débentures, plus de dividendes à payer sur les parts communes, plus rien d’autres que les frais d’administration et d’entretien ainsi que les salaires des employés.
(…) citoyens de Lévis, ce service vous appartient puisqu’il appartient aux vôtres. Vous devez avoir l’orgueil de le voir s’améliorer, grandir et prospérer. Nos employés sont plus que jamais fiers de leur situation, fiers de leur compagnie, fiers du service qu’ils donnent et vous êtes assurés de recevoir de leur part toute l’attention, la courtoisie et l’estime d’employés conscients des intérêts qu’ils doivent porter à leur propriété.

Le Soleil du 19 janvier 1939 nous apprend que l’échevin Edgar Carrier, du quartier Villemay, a déposé une requête signée par MM. J.B. Bergeron, J.A. Lecours, J.A. Desrochers, J.L. Guay, Emile Poulin, Oscar Leclerc, Narcisse Langlois, Ulric Lachance, Julien Lambert, Arthur Bégin et MMes Joseph Bossé, Fortunat Couture et Mlle Laura St-Laurent dans laquelle ils demandent de prolonger la voie des tramways sur la rue St-Georges jusqu’aux limites de la ville.

Le Soleil; date inconnu, publie l’annonce suivante:
Division St-Romuald et Pont de Québec; Cédule des Tramways: Hiver 1939
il y a 31 départs de la Traverse par jour du lundi au samedi inclus;
le premier départ a lieu à Hadlow à 4h40 le matin pour le Pont Garneau;
le dernier départ à lieu de la Traverse à 00h50 pour se rendre à la remise seulement;
il y a un service à toutes les demi-heures, les dimanches et fêtes à compter de midi;
dans la majorité des voyages, le tramway prend une heure pour compléter le parcours.

Le Soleil, 15 août 1939: Nouvelles de Lévis.
Un éboulis assez considérable s’est produit dans Lévis.
(…) une quantité considérable de pierres et de terre s’est détachée de la falaise longeant la rue St-Laurent dans la paroisse Ste-Jeanne-d’Arc avant-hier la nuit et est venue s’arrêter sur le terrain de M. Eudore Simpson, à quelques arpents de la remise des tramways.
(…) en attendant de déblayer la voie, les tramways ne purent passer; il fallut faire une correspondance.

Le Soleil du 13 novembre 1939: Nouvelles de Lévis
Un tramway frappé par une automobile déraille.
(…) M. Jean-Marie Lemieux ainsi que Mlle Estelle Pelletier ont frappé un tramway au coin des rues Carrier et Bégin; celui-ci se dirigeait vers la Côte du Passage. Le choc fut si violent que le tramway dérailla et alla s’arrêter sur le bord du trottoir du côté nord.
(…) Les deux passagers de l’auto furent soignées par le Dr Roméo Roy pour des blessures causées par des éclats de vitre.
(…) L’auto et le tramway furent endommagés considérablement.

Durant l’année 1939, la Compagnie a mis en service l’autobus no 5: Yellow Coach,TG 2105, 23 sièges, 1939.

Le Soleil du 29 juillet 1940 rapporte que le jeune Joncas, âgé de 5 ou 6 ans, enfant de M. et Mme Albani Joncas de Lévis, fut frappé par un tramway sur la rue Fraser et s’en est tiré sans blessures graves. Le garde-moteur M. Alfred Mercier, ne put éviter l’accident. Le jeune fut transporté à la résidence de M. Adélard Fréchette et soigné par le Dr Roméo Roy.

Le Soleil du 19 août 1940 mentionne que M. Georges Côté, de Chaudière Bassin, décède subitement dans le tramway venant de St-Romuald samedi matin vers 6h45. Agé de 65 ans environ, il allait prendre le traversier pour se rendre travailler à la Commission du Havre de Québec.
En arrivant près de l’église Ste-Jeanne-d’Arc, il s’écroula sur le plancher et aussitôt le garde-moteur arrêta le tramway. Le sergent de police M. O. Savard qui se trouvait à bord alla chercher M. le curé Rochette qui administra les derniers sacrements.

Le Soleil du 20 septembre 1940 rapporte la mort de dame Célina Morin, épouse de M. Joseph Carrier, survenue subitement, vers 4h00 hier après-midi comme elle venait de monter dans le tramway au terminus de Villemay pour se rendre à Québec.
M. l’abbé Tremblay, aumonier de l’Hospice de Lévis l’administra sous condition, vu qu’elle était privée de connaissance. Le Dr Maurice Roy constata le décès.

Durant l’année 1940, la Compagnie a mis en service l’autobus no 6: Yellow Coach, TG 2101, 23 sièges, 1940.

Le Soleil du 27 janvier 1941 mentionne qu’un autobus de la Compagnie, se dirigeant vers Charny, montait la côte de Chaudière Bassin lorsqu’un petit camion appartenant aux Frères des Ecoles Chrétiennes vint frapper l’autobus. M.Hethrington, chauffeur de l’autobus fut blessé à une jambe. Aucun passager blessé ni le frère conduisant le camion.

Le Soleil du 16 juillet 1941 mentionne que les enfants de Lauzon qui fréquentent le terrain de jeux sont allés en pique-nique accompagnés de cinq religieux du collège. Ils ont partis le matin dans trois tramways spéciaux et se sont rendus sur la plage du Pont de Québec. Ils sont revenus dans la soirée.

Le Soleil du 9 septembre 1941 rapporte que le Conseil de St-Romuald étudie la demande de la Compagnie qui veut remplacer les tramways par des autobus. La Compagnie ne peut refaire la voie ferrée très usée à cause de la guerre qui absorbe tout le fer disponible au Canada.
A partir du garage d’autobus jusqu’au terminus du Pont Garneau, les rails sont tellement en mauvais état qu’on craint de ne pouvoir faire circuler les tramways cet hiver. La Compagnie va augmenter le nombre de voyages de ses autobus pour aller à Québec par le Pont de Québec.
Les tramways retirés de St-Romuald seront placés sur le réseau de Lauzon pour transporter les ouvriers du chantier Davie.

Le Soleil du 08 octobre 1941 mentionne que St-Romuald ne peut accepter facilement le retrait des tramways car elle n’a pas eu le temps de se préparer à l’entretien de cette partie du chemin qui conduit au Pont de Québec.

Le Soleil du 29 novembre 1941 annonce que la Compagnie vient de mettre en circulation un nouveau tramway fabriqué à ses usines de la rue St-Laurent par ses employés. C’est le troisième fabriqué à ses usines; ils portent les numéros 100, 101 et 102. Les employés construisent présentement le no. 104;
la Compagnie a maintenant une vingtaine de tramways en service.

Le Soleil du 20 décembre 1941 rapporte que le char à bagage (no. 10) vient d’être transformé en char à passagers puisque le service du fret se fait maintenant au moyen de camions. C’est le plus long tramway de Lévis et il transporte les ouvriers du chantier Davie, à Lauzon.

Le Soleil du 15 décembre 1941 mentionne que la Compagnie à fait circuler ses balais une partie de la nuit et de la journée d’hier pour réussir à déblayer ses voies suite à la grosse tempête.

A l’automne 1941, la Compagnie a mis en service les autobus suivants:
7, 8, 9 et 10: Yellow Coach, TG-2105, 23 sièges, 1941.
Le Soleil du 8 janvier 1942 mentionne que les employés de la Compagnie ont remercié M. Weyman pour le cadeau qu’il a remis à chacun à l’occasion de Noel et du Jour de l’An.

Le Soleil du 14 février 1942 rapporte que M. Alfred Beaulieu 56 ans, demeurant à St-Romuald et travaillant de nuit comme ingénieur-mécanicien aux compresseurs de la Davie Shipbuilding è Lauzon, est mort subitement hier matin vers 7 heures. Il revenait de son travail lorsqu’en mettant le pied sur la marche du tramway, il tomba à la renverse. Il fut transporté au magasin de M. Cyrille Robitaille et le Dr. L.-P. Guay constata son décès. Il a été transporté à la morgue de la maison J.-P. Thibault.

Le Soleil du 3 mars 1942 rapporte qu’un tramway a eu un accident près de la correspondance des tramways à Bienville. En quittant la voie d’évitement pour prendre la voie principale, l’un de ses essieux se brisa et le char prit le côté des rails pour arriver dans le chemin. Le tramway fut soulevé et un essieu temporaire fut mis en place afin de lui permettre de se rendre à la remise.

Le Soleil du 11 avril 1942 donne le résultat de l’élection des officiers de l’association des employés des tramways.
Président: M. Pierre Labbé.
Vice-président: M. A. Genest.
Secrétaire-trésorier: M. R. Trudel.
Représentant des employés de la voie ferrée: M. Ulric Bégin.
Représentant des gardes-moteurs: M. Donat Simoneau.
Représentant des employés à la remise des chars: M. Joseph Lemieux.

Le Soleil du 7 mai 1942 mentionne que M. H.E. Weyman a été réélu à la présidence de la succursale de Québec de l’Association des manufacturiers du Canada.

Le Soleil du 8 juin 1942 rapporte une collision entre une automobile, conduite par le fils de M. Azarie Brûlotte de St-Joseph-de-Lévis et un tramway, rue St-Joseph à Lauzon. En rencontrant le tramway, M. Brûlotte prit le côté de la voie pour éviter une autre machine qui s’en venait.
Le garde-moteur ne put arrêter assez vite et la collision se produisit. Le devant de l’auto se trouva pris en-dessous du tramway et il fallut travailler assez longtemps pour dégager le char de l’automobile. Aucun blessé, quelques dommages aux deux véhicules.

Le Soleil du 11 juillet 1942 annonce que la Compagnie vient de mettre en service un nouveau char qui porte le numéro 103. Semblable aux autres à l’extérieur, son intérieur est plus moderne et plus confortable.

En septembre 1942, la revue Canadian Railway & Marine World publie un article de deux pages avec quatre photos, au sujet de l’organisation du service des tramways de Lévis pour répondre à l’effort de guerre. L’article appuie sur le fait que la Compagnie ne reçoit aucune aide des gouvernements pour augmenter le nombre de tramways et l’achat de nombreux autobus.

Durant l’année, la Compagnie a mis en service les autobus suivants:
11 à 14: Yellow Coach, TG-2105, 23 sièges, 1942.

Le Soleil du 21 novembre 1942 nous informe de la visite de M. Archambault, directeur fédéral de la circulation pour la durée de la guerre. Il a rencontré M. Weyman, M. le maire de Lévis, le chef de police Guay, M. le maire de Lauzon et le chef de police Dion afin d’appliquer des règlements pour faire en sorte que la circulation puisse être grandement améliorée.

Le Soleil du 25 novembre 1942 annonce que les arrêts nouveaux pour les tramways seront plus distancés afin de se conformer à la demande de M. Archambault. La Compagnie a enlevé plusieurs arrêts et les nouveaux sont peints en rouge au lieu d’être en blanc comme les anciens.
De plus, M. Archambault a exigé que le stationnement et la livraison soient interdits sur toute la rue St-Joseph aux heures ou voyagent les ouvriers du chantier Davie, afin d’éliminer les retards très préjudiciables aux chantier et nuire à l’effort de guerre.

Le Soleil du 4 décembre 1942 rapporte que la Compagnie a de la grande difficulté à trouver des soumissionnaires pour l’enlèvement de la neige car tout le monde travaille dans les usines de guerre.

Le Soleil du 2 avril 1943 rapporte que la Chambre de Commerce, présidée par M. J.-L. Demers, demande au C.N.R. de mettre un train matin et soir à la disposition des ouvriers qui travaillent à la Davie. On assure que c’est la seule façon de décongestionner la circulation à Lauzon.

Le Soleil du 21 mai 1943 mentionne que la Compagnie a gain de cause contre la Commission des Prix et du Commerce en temps de guerre; le soir, lorsque les autobus de 11h15 et 11h30 arrivent au terminus de Charny, ils continuent pour se rendre passer la nuit au garage de St-Romuald. Il arrive que des passagers demeurent dans l’autobus pour se rendre à St-Romuald. La Compagnie charge alors le montant de 15 sous selon le tarif en vigueur; cependant, la Commission prétendait que la Compagnie chargeait plus cher.

Le Soleil du 18 août 1943 décrit un accident entre deux tramways survenu au coin des rues Fraser et Commerciale lorsqu’un tramway descendant la rue Fraser se mit à glisser dans la courbe vu que les rails étaient humides par la pluie. Les freins ne prirent pas et le char vint donner assez violemment sur celui qui le précédait. Aucun blessé, mais des dommages aux deux chars.

Le Soleil du 17 septembre 1943 rapporte que la Compagnie vient d’acheter un terrain situé sur la rue Wolfe à Lauzon, voisin du terrain de la Quebec Power. Elle va construire une sous-station du pouvoir qui va aider celle de la rue St-Louis, car suite à l’énorme augmentation de la circulation des tramways, cette dernière ne suffit plus à la demande.

Le Soleil du 29 novembre 1943 décrit un accident survenue en face du magasin de la maison E.-E. Lemieux rue St-Joseph à Bienville. Trois tramways se suivaient remplis de passagers; le premier arrêta devant le magasin lorsque le suivant arriva sur le premier char. Le choc brisa les vitres du devant du tramway et trois ou quatre personnes reçurent des éclats de vitres et se frappèrent l’une contre l’autre. Ils furent conduites chez M. Napoléon Lepage et le Dr. Charles Dussault leur donna les soins requis. Les deux tramways furent passablement endommagés; il semble que le garde-moteur n’était à l’emploi de la Compagnie que depuis quelques semaines.

Durant l’année, la Compagnie a mis en service les autobus suivants:
15 à 19: Prévost, Intercité, 33 sièges, 1943.
La Compagnie s’est procuré trois tramways usagés de Montréal qui ont gardé les mêmes numéros : 214, 224 et 234; par contre, dans les livres de la Compagnie, ils étaient identifiés sous les numéros 105, 106 et 107.
Ce sont les derniers achats de tramways dans l’histoire de la Compagnie.

Le Soleil du 16 février 1944 rapporte que la circulation des tramways a été perturbée par les automobiles et les camions qui ont circulé sur la voie ferrée pendant la tempête de neige. Les charroyeurs de neige ont bloqué la voie un peu partout.

Le Soleil du 26 août 1944 décrit un accident survenu au coin des rues St-Louis et Desjardins entre un camion et un tramway. Le garde-moteur M. Roger Hamel ne put freiner assez vite et son tramway, no. 101, frappa le camion qui versa sur le côté avec sa charge. La partie avant du char fut enfoncé, le contrôleur endommagé et plusieurs vitres ainsi que les portes brisées. M. Hamel reçut des blessures à une jambe et un passager fut légèrement blessé à la tête. Les trois personnes sur le siège du camion ont eu quelques blessures légères.

Le Soleil du 16 septembre 1944 nous informe que M. Arthur Chandonnet est au service de la Compagnie depuis 42 ans, soit depuis le 4 janvier 1902 et agit maintenant comme surintendant général.
Le premier commis de bureau fut M. Amédée Jean; les deux premiers gardes-moteurs furent MM. Achille Couillard de Lévis et Joseph Letellier de St-Romuald; le premier électricien fut M. J.-P. Théberge de Lévis.
M. Chandonnet fut teneur de temps de 1902 à 1907; de 1907 à 1910, il travailla à la sous-station de la rue St-Louis; 1910 à 1912 contre-maître à la remise des tramways; 1912 inspecteur et depuis 1914
surintendant général.

Au cours de l’année, la Compagnie a mis en service les autobus suivants:
20 à 27: Prévost, Intercité, 33 sièges, 1944.

Le Soleil du 2 janvier 1945 rapporte que le Jour de l’an a subi une tempête de neige suivie d’une forte pluie; il y a eu tellement d’eau que les tramways ont inondé leur moteur et ces derniers ont brûlé.   Vers 7 heures, plus de 10 tramways se trouvèrent immobilisés et la Compagnie décida de suspendre son service sur tout le réseau.

Le Soleil du 10 janvier 1945: Lundi et mardi soirs, vers 5 heures, le trolley des tramways s’est rompu; lundi dans la courbe de la rue St-Joseph en face de chez M. Flavien Huot à Lauzon et mardi, dans la courbe près de l’intersection des rues St-Joseph et Wolfe à Lauzon-Ouest.
(…) ce bris se produisit les deux fois à l’heure de la fermeture des chantiers maritimes et en attendant, on mit d’autres tramways à l’est et à l’ouest du trolley défectueux.

Le Soleil du 16 mars 1945 rapporte qu’une importante réunion entre les officiers de l’union des employés de Davie et ceux de la Compagnie, présidée par M. J. Adélard Bégin, maire de Lévis, a eu lieu dans le but de trouver des solutions pour accélérer le service.
Il fut décidé d’organiser un service de téléphones aux endroits ou les tramways se rencontrent pour communiquer avec l’inspecteur de la Compagnie lorsqu’il se produira des retards. A ce moment, la Compagnie avertira les autorités des chantiers maritimes en conséquence qui sauront à quoi s’en tenir sur le retard des ouvriers.

Le Soleil du 26 mars 1945 ajoute que suite à la réunion, il fut aussi décidé que les boîtes de téléphones seront installées sur la rue Guénette à Lévis et près de l’église de Lauzon.
Il fut aussi décidé que les chars spéciaux transportant les ouvriers du chantier de la Traverse à Hadlow partiront des chantiers les premiers et ne feront aucun arrêt avant d’arriver à la Traverse.
Les chars spéciaux des ouvriers de la haute-ville suivront immédiatement ceux de la Traverse et ne feront aucun arrêt entre le chantier et la correspondance de Bienville.
Les chars spéciaux desservant le district jusqu’à la correspondance de Bienville, feront les arrêts nécessaires entre le chantier et Bienville et ces chars suivront ceux de la haute-ville.
La Compagnie fera placer sur les chars des pancartes indiquant les tramways qui ne feront aucun arrêt.

En 1945, le permis d’autobus de la Compagnie se lit comme suit:
Québec – Lévis via le Pont de Québec, St-Romuald et Charny.
Québec- Camp Valcartier pour le transport des employés de la United Kingdom Inspection Board pour la durée de la guerre.
Lauzon- St-David- St-Romuald- New Liverpool- Chaudière Bassin- Charny pour le transport des ouvriers de la Davie durant la guerre.

– Fin de la Deuxième Guerre Mondiale en Europe, le 8 mai 1945. –

Le 31 août 1945, la Compagnie déclare la propriété de 24 autobus à la Régie des Transports du Québec.

Le 14 novembre 1945, la Compagnie obtient le permis pour le service d’autobus dans Lévis entre la Traverse, la rue St-Georges et l’hospice St-Joseph-de-la-Délivrance.

Durant l’année 1945, la Compagnie a mis en service les autobus suivants:
28 et 29: Prévost, Intercité, 29 sièges, 1945.

Le 16 février 1946, la Compagnie obtient le permis d’autobus pour relier St-Jean-Chrysostôme à ses autres parcours.

Le 25 mars 1946, permis accordé pour un service d’autobus entre l’église de Ste-Bernadette à Lauzon et l’hôtel Larochelle, coin des rues St-Antoine et St-Louis à Lévis via la rue Wolfe.

Le 26 mars 1946, permis accordé pour service d’autobus entre St-Jean-Chrysostôme, St-Romuald et Québec.

Le 17 juin 1946, permis accordé pour le service d’autobus entre la Traverse et la rue St-Georges à Lévis, via Bienville par les rues Fraser, St-Jean, Wolfe, Guénette, Bégin, Côte du Passage, St-Louis, St-Antoine et St-Georges en revenant par la Côte du Passage.

Le 4 juillet 1946, permis accordé pour service d’autobus de Lauzon-Est (Albert Létourneau) à la Traverse.

Chacun de ces permis permettaient à la Compagnie de remplacer ses tramways par des autobus.

Le Soleil du 21 novembre 1946 mentionne que la Compagnie a vendu tous ses tramways à Loubier Métal, marchand de vieux fer. Il reste encore trois tramways qui feront le service de la Haute à la Basse-Ville jusqu’à samedi soir.

Le Soleil du 22 novembre 1946 annonce que dimanche, le 24 novembre 1946, les autobus remplaceront complètement les tramways.
Route no 1: Traverse à Lauzon-Est.
Route no 2: Ligne de ceinture de la Traverse à Bienville.
Route no 3: Ligne de ceinture de la Traverse à la rue St-Laurent via Côte Frenette et Gosselin.
Route no 4: De la Haute-Ville à Lauzon via rue Wolfe.
Route no 5: De la Traverse à Villemay via Côte Frenette.
Route no 6: Hadlow.
Route no 7: St-David, St-Romuald via Bienville, rues St-Maurice, Wolfe et Guénette.
Route no 8. Charny via Bienville, rues St-Maurice, Wolfe et Guénette.
La Compagnie va installer au terminus de la Traverse un autobus sur lequel sera placé une grande plaque décrivant les routes.

Durant l’année, la Compagnie a mis en service les autobus suivants:
Deuxième nos 1, 2 et 3: Reo, 96-HTD, 33 sièges, 1946.
30 à 45: GMC, TGM-3206, 32 sièges, 1946, 2 portes.

En 1947, la Compagnie met en service les autobus suivants:
46 à 48: GMC, TGM-3207, 32 sièges, 1947, 2 portes.

Le Soleil du 6 février 1948 publie le gros titre suivant:
La Levis Tramway change de nom et devient la propriété du personnel.
La Compagnie portera désormais le nom de la Cie de Transport de Lévis.
A compter du 1er juillet 1948, la Sun Life Insurance Company  vend la Compagnie aux employés qui ont été à son emploi pendant les douze mois précédents.
Le premier ministre Duplessis s’était opposé à ce que l’ancienne Compagnie obtienne des pouvoirs additionnels; par contre, la Cie de Transport de Lévis a obtenu le pouvoir de faire affaires dans tout le comté de Lévis. Les permis seront protégés par la Régie des Transports advenant un litige avec les municipalités desservies. Les trois fiduciaires, MM. Baribeau, Vaillancourt et Weyman verront à distribuer aux employés qui y auront droit leur part du nouveau capital de la compagnie.

Le 2 juin 1948, la Régie des Transports accepte le transfert de tous les permis de services d’autobus de la Levis Tramways Co. en faveur de la Cie de Transport de Lévis.

Durant l’année, la CTL met en service les autobus suivants:
50 à 54: GMC, TGM-3207, 34 sièges, 1948, 1 porte.

A partir de 1948, tous les autobus sont identifiés par les lettres LTC, sur les deux côtés, suivies des noms des quelques localités à laquelle  chaque autobus donne habituellement le service.
Les couleurs sont l’argent pour le toit, le crème pour les fenêtres et le bleu pour le bas sur lequel il y a une grande vague argentée passant par dessus les roues ainsi que trois ceintures argentées entre les lumières et les roues d’en avant.

Le 17 septembre 1949, la Régie accorde le permis de déplacer le terminus de Lauzon, situé chez M. Albert Létourneau, pour le mettre aux limites territoriales est de Lauzon.

Le 14 décembre 1949, la Régie ordonne:
1- que le tarif soit approuvé dans les limites de Lévis et Lauzon.
2- que le tarif s’applique à compter du 15 décembre 1949.
3- que dans un délai de un mois à compter du 15 décembre 1949, la compagnie fasse adopter les mesures pour rembourser les anciens billets et en aviser la clientèle.

Aucun achat d’autobus durant l’année 1949.

Le journal L’Appel du 11 août 1950, rapporte que le Conseil de Sillery proteste contre le Quebec Railway qui donne un mauvais service avec des autobus démodés qui empestent tout Sillery (sic).

Le journal L’Appel du 24 août 1950, confirme que la Lévis Transport est intéressée à desservir la Cité de Sillery.

Le 7 septembre 1950, la LTC fait de la publicité dans les journaux annonçant la plage et le parc Garneau: Via le Pont de Québec, 15 départs par jour de semaine et 4 excursions le dimanche en partance du Relais d’Aiguillon.
La compagnie s’identifie sous le nom de Cie de Transport de Lévis.

Le Soleil du 13 septembre 1950, annonce un nouveau service d’autobus pour Sillery avec double circuit à partir de lundi le 18.

Le 14 septembre 1950, la Compagnie fait de la publicité:
Entre Québec et Lévis, Voyagez par Autobus via Pont de Québec, Plage Garneau et St-Romuald.
Nouveau service express et excursions à la pittoresque rive-sud.
L’excursion Claire-de-Lune débute à l’Office du Tourisme, Place d’Armes, cinq minutes plus tard qu’à la Gare Centrale (10h10 pm) et se termine à Lévis. Le retour se fait via le traversier.
Panorama d’une beauté insurpassable. Admirez Québec de la rive sud du St-Laurent.

Le 18 septembre 1950, la Compagnie remplace la Quebec Railway pour le service de Sillery à Québec entre la rue Maguire et le Carré d’Youville.
L’inauguration du service a lieu avec le numéro 42 en face de l’Hôtel de Ville de Sillery en présence des dignitaires.
Pour plus de détails, voir la rubrique des compagnies d’autobus sous le nom de La Cie de Transport de Lévis.

Le journal L’Appel du 22 septembre 1950, publie en première page une photo et un grand article concernant l’inauguration du nouveau service.

Le 6 octobre 1950, la Compagnie publie un avis dans les journaux pour aviser les usagers d’autobus que les billets doivent être achetés chez les agents autorisés.

Le 28 octobre 1950, la Compagnie publie un avis donnant les endroits pour se procurer des billets: Tabagie Gauthier, coin Maguire et Ch. St-Louis; Tabagie Garnier, coin Maxfield et Sheppard; Station Shell, coin Holland et Ch. St-Louis et Hôtel Montcalm, Carré d’Youville.

Le 5 décembre 1950, la Compagnie publie l’annonce suivante:
Parties de Hockey au Colisée;
6 décembre à 8h30 pm; As vs Ottawa.
13 décembre à 8h30 pm; As vs Shawinigan.
Service spécial d’autobus à partir du coin Maguire et Ch. St-Louis; aller et retour: 0.50$.

Aucun achat d’autobus en 1950.

suite:   Ville de Lévis-territoire (1951-1970)

Jean Breton, souvenirs 1954-1959

En septembre 1954, je commence mon cours secondaire au collège “Académie de Québec”, situé sur la rue Chauveau ( maintenant Olivier-Chauveau) au coin de la rue Dauphine, dans le Vieux-Québec.
Comme je demeure sur la rue Fraser, entre les avenues Du Parc et Moncton, je dois prendre l’autobus, la distance étant trop longue pour faire le trajet quatre fois par jour à pied.
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L’autobus du parcours no. 7, du “Québec Power” ( abréviation familière de Quebec Railway, Light & Power Company), arrive par l’avenue Des Erables, tourne à gauche sur la rue Fraser, me permet d’y monter à l’arrêt, tourne à droite sur l’avenue Du Parc et encore à droite sur le Boul. St-Cyrille ( maintenant René-Levesque ouest) pour arriver à son terminus en face de l’ancienne “Jonction de Sillery”.
La première jonction a été bâtie en 1910 pour le tramway de Sillery; elle a été remplacée par un édifice de trois étages en 1950.
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Le parcours no. 7 est effectué à bord d’autobus Canadian Car, modèle C-36 mis en service en 1947 et 1948, et, numérotés 1431 à 1475. Longs de 30 pieds, transmission automatique avec le moteur sous la carosserie entre les deux essieux, ils nous donnent un confort très apprécié.
L’hiver, ils doivent porter des chaines sur les roues arrière lors de chutes de neige; de temps à autre, une chaine se casse et nous terminons notre voyage au son de la chaine claquant sur l’aile.
Le chauffage, très rudimentaire, se complète par des chaufferettes placées sous quelques sièges; puisque je suis le premier à monter à bord, je choisis un des sièges au-dessus d’une chaufferette, et, j’arrive au collège les pieds chauds.
Occasionellement, un de ces autobus est remplacé par un modèle CD-36 qui a le défaut d’avoir un moteur diésel très bruyant en plus de vibrer lorsque l’autobus est à l’arrêt. De plus, les fenêtres s’ouvrent en levant au lieu d’être coulissantes comme le modèle C-36. Elles restent souvent coincées en levant ou en baissant, ce qui rend le voyage très inconfortable.
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Ces autobus de couleurs crème et rouge ont la particularité de ne pas porter le nom de la compagnie contrairement à leurs confrères, les tramways de Sainte-Anne.
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En quittant le terminus, le numéro 7 monte l’avenue Des Erables, tourne à gauche et descend la Grande-Allée et la rue St-Louis jusqu’à la Place d’Armes. De là, il continue sur la rue Sainte-Anne ( maintenant interdite à la circulation) et tourne à droite sur la rue Desjardins, puis me laisse descendre à l’arrêt en face de l’Hôtel-de-Ville. Je me rend à pied au collège.
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Pour le retour, le numéro 7 fait un arrêt sur la rue Sainte-Anne à l’entrée de la petite église protestante Saint-Andrews. Une dizaine d’étudiants monte à bord, et, l’autobus tourne à gauche sur d’Auteuil, à droite sur la Grande-Allée jusqu’à Des Erables pour se rendre au terminus par les rues Fraser et Du Parc.
Pour descendre de l’autobus, il faut pousser sur un petit portillon situé au-dessus des marches de la porte arrière; un midi, quelques étudiants décident de jouer des tours au chauffeur : ils poussent sur le portillon entre les arrêts ce qui fait passer la transmission au neutre, et, l’autobus s’immobilise tranquillement dans le milieu de la Grande-Allée. Puisqu’il y a beaucoup de clients debouts, le chauffeur ne peut identifier les coupables. Il décide donc, rendu au terminus, de garder les portes fermées et de parler à l’inspecteur; celui-ci monte à bord et averti les étudiants, que s’il y a récidive, la police les attendra et les emmènera au Poste de Police. Leurs parents devront venir les chercher. Ils ont compris.
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J’ai un copain, qui a commencé la même journée, a fréquenter le Collège des Jésuites ( maintenant Saint-Charles-Garnier ), sur le boul. St-Cyrille, au coin de la rue Joffre. Il demeure sur la rue Fraser mais, entre les avenues Moncton et Brown. Pour aller au collège, il utilise les autobus du parcours no. 8 ce qui l’oblige, le “pôvre”, à subir l’inconfort des autobus diésel ( CD-36 ) puisqu’ils sont exclusifs sur ce parcours.
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Le dimanche suivant, ( mon copain a congé les mardis et jeudis après-midi au lieu des samedis ) la belle température nous incite à aller faire du vélo; en jasant, il me fait une suggestion =
“si on allait voir la suite des parcours nos 7 et 8 ???”-
“Très bonne idée”, que je lui répond .
Nous pédalons jusqu’au Collège des Jésuites, et, attendons le prochain autobus…puis, nous le suivons mais, en gardant une bonne distance à cause de la senteur du diésel. Nous descendons la rue Madelaine-de-Verchères, tournons à droite sur le Chemin Ste-Foy, à gauche sur la rue Marois, à droite sur le Boul. de l’Entente, à droite sur l’avenue Marguerite-Bourgeois. Le terminus se trouve au coin du Chemin Ste-Foy.
Puis, n’ayant pas le temps de reprendre notre souffle, nous repartons pour remonter l’avenue Marguerite-Bourgeois, tourner à gauche sur St-Cyrille et revenir, 30 minutes plus tard, à la rue Moncton.
Après un long repos, nous décidons de suivre le numéro 8 vers le centre-ville;
St-Cyrille, à gauche Des Erables, à droite, Chemin Ste-Foy et rue St-Jean jusqu’à la Place d’Youville.
A cet endroit, nous décidons d’abandonner à cause de la fatigue et de l’heure tardive.
Nous remarquons qu’il y aussi les parcours nos 3, 5 et 7 qui circulent à cet endroit; donc, beaucoup de coups de pédales à donner pour les prochains dimanches.
De plus, nous voyons un nouveau modèle d’autobus, le TDH-3610 de GM , ( mis en service en 1947 ) 30 pieds de long avec moteur diésel plus doux que celui des CD-36.
Ces autobus, (nos. 1700 à 1729) ne circulent que sur le parcours no. 3, d’après ce que nous voyons.
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La sortie suivante nous emmène à la Place d’Youville. Nous décidons de continuer la “filature” du numéro 8 qui nous conduit sur la rue St-Jean, puis la Côte-du-Palais, la Côte Dinan pour arriver à la Place Parent. Nous y apercevons les autobus numéros 1, 2 et 10.
Le numéro 1 est un CD-36, alors que
le numéro 2 a une surprise pour nous = bien que ce soit un C-36, il a les fenêtres à l’envers, et, en plus, il y a une tige de métal entre les deux fenêtres en arrière. Nous apprenons, plus tard, que ces autobus nos. 1401 à 1420 sont équipés d’une transmission manuelle.
Quant au numéro 10, c’est celui qui attire le plus notre attention = il s’agit d’un petit autobus de 28 pieds, de marque Ford ( 1501 à 1525) ayant aussi deux portes et une transmission manuelle. Sa destination se lit ainsi : Carré Parent ( au lieu de Place Parent ).
Nous continuons sur la rue St-Paul, la rue St-Pierre et arrivons à la Place Champlain.
C’est le terminus Est du numéro 8 mais, nous découvrons que c’est aussi celui du parcours no. 13 qui affiche Plage aux Foulons.
Ce parcours utilise les autobus 1401 à 1420 mais, aussi, les nos 1421 à 1430 qui sont des C-36 mais avec les fenêtres à l’endroit bien qu’ils aient une transmission manuelle et la tige de métal. Très étrange !!!
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A la Place Champlain, nous voyons arriver l’autobus no 1 qui termine son parcours; nous décidons de le suivre mais, comme c’est un CD-36, nous gardons nos distances. La rue Dalhousie et la rue Saint-André sont très étroites car, elles sont partiellement occupées par des voies ferrées qui relient la Gare du Palais au Port de Québec.
Nous repassons la Place Parent et filons sur la rue Saint-Paul, traversons la Place Jean-Talon ( éliminée en 1973 lors de la construction de l’autoroute) pour continuer sur la rue Saint-Joseph et, enfin, arriver à la Place Jacques-Cartier. Cet endroit ressemble à un terminus d’autobus; il y a les numéros 2, 3, 4, 5, 6, 9 et 12
L’autobus no. 2 est un C-36 avec transmission manuelle ( 1401 à 1420 – 1946 ),
Le no 3 est un GM – TDH-3610 ( 1700 à 1729 – 1947 ),
Le no 4 est aussi un C-36 à transmission manuelle,
Le no 5 est aussi un GM – TDH-3610,
Le no 6 est un C-36 avec transmission automatique ( 1431 à 1475 – 1947-1948 ),
Le no 9 est un CD-36 ( 1101 à 1130 – 1951),
et, le no 12 est un GM – TDH-3610.
Quelle variété !!!
Et, maintenant que nous connaissons au moins 13 parcours, nous savons que nous ne pourrons pas tous les “pédaler” avant l’hiver !
La semaine suivante, par un beau vendredi soir, le dernier avant le changement d’heure ( jusqu’en 1957, le retour à l’heure normale se faisait le dernier dimanche de septembre), nous nous rendons à la Place d’Youville pour suivre le no. 5.
Nous descendons la Côte d’Abraham, prenons la rue De la Couronne, la rue Gignac, la rue Dorchester, le Pont Drouin, la 4e Rue et la 4e Avenue.
Puisque la destination de l’autobus se lit “22e Rue”, nous savons qu’il nous reste 18 rues à pédaler. Cependant, en arrivant à la 18e Rue, une surprise nous attend : l’autobus continue sur la 4e Avenue. Comme mon copain a un vélo sans vitesse, il décide de me laisser aller seul et d’attendre mon retour. J’accélère et rejoins le no 5 qui, enfin, s’immobilise sur la 25e Rue au coin de la 4e Avenue. Le terrain du terminus appartient à la “Quebec Power” et comprend un petit poste d’électricité. La 4e Avenue se termine à cet endroit puisqu’il n’y a pas de viaduc pour traverser la voie ferrée.
Le soleil vient de se coucher, et, nous devons remonter sur la rue Fraser; à ce moment, nous réalisons que la ville de Québec semble beaucoup plus grande que nous pensions. C’est notre dernière sortie en vélo après le souper…Le dimanche suivant, il y a un fort risque de pluie; nous décidons de prendre les autobus nos 8 et 3 pour se rendre à la Place Jacques-Cartier.
Nous prenons le no. 6 ( 1431 à 1475 ) qui nous emmène sur les rues De la Couronne, Gignac, Dorchester, le Pont Drouin, la 3e Rue, la 3e Avenue, la 10e Rue et La Canardière jusqu’à l’avenue Destimauville. Cette dernière se trouve à la limite est de la ville de Québec. Le chauffeur nous informe que le territoire du Québec Power se termine ici puisque la ville de Giffard a son propre service d’autobus qui a remplacé celui du Québec Power, en 1951.
En revenant, l’autobus continue sur Destimauville, le boul. Orléans (maintenant Ste-Anne), l’avenue Niverville, la Canardière, la 10e Rue et la 3e Avenue. A cet endroit, nous descendons avec l’intention de prendre l’autobus no 10-X pour se rendre à la Place Parent, et, de-là, prendre le no. 8 pour remonter chez-nous.
Après 15 minutes, un autre autobus no. 6 arrive et fait un arrêt; nous faisons signe au chauffeur de continuer.
Surpris, ce dernier ouvre la porte et nous demande =
Ou allez-vous ?
Place Parent avec le no. 10-X .
Vous allez attendre longtemps, il ne circule pas le dimanche !!!
Il accepte notre correspondance pour nous ramener à la Place Jacques-Cartier.
Dans les semaines suivantes, nous suivons d’autres parcours à l’exception du no. 13 qui nous paraissait trop long et trop loin.
En suivant le no 9, de la Place Jacques-Cartier à l’avenue Belvédère, nous découvrons le garage des autobus situé sur l’avenue Marie-de-l’Incarnation, au pied de la Pente-Douce.
En jasant avec les employés, nous apprenons qu’il y a 156 autobus numérotés ainsi =
1101-1130, 1401-1475, 1501-1525 et 1700-1729.
(plus tard, je saurai que les nos. 1501,1502,1521 et 1522 ont été transférés à Trois-Rivières pendant la deuxième guerre).
Nous apprenons aussi qu’il y a 13 autobus opérés avec la franchise Gray Line pour le service touristique, l’été seulement.
Ces autobus ont une deuxième plaque, plus petite que l’autre, numéroté de 1 à 13.
En passant sur le boul. Charest Est, ( parcours 1, 2 et 9 ) nous apercevons la Gare Centrale d’Autobus; je propose à mon copain d’y revenir mais, le goût n’y est pas!
En novembre, nous remisons nos vélos, et, mon copain perd l’intérêt…la flamme s’éteint au cours de l’hiver!
Il est quand même heureux de pouvoir maintenant se promener partout en ville sans se perdre…nous sommes probablement les 2 seuls jeunes de 12 ans connaissant aussi bien leur ville!
Un beau dimanche de décembre, je pars seul en autobus; à la Place Jacques-Cartier, je prends le no. 6 pour descendre à l’avenue Champfleury.
L’autobus no. 12 ( 1700 à 1729 ) monte l’avenue Champfleury, tourne sur la 25e Rue, descend l’avenue De la Ronde, tourne sur la rue Bruneau et reprend l’avenue Champfleury…c’est tout !!!… Il fait la ceinture de la paroisse Saint-Pascal.
Plus tard, j’apprends que le no. 12 est remplacé par les parcours 12-A ( St-Pascal nord ), et, 12-B ( St-Pascal sud ) se rendant à la Place Jacques-Cartier durant les heures d’affluence, du lundi au vendredi.
Durant l’hiver 1954-1955, je mets par écrit la description des 13 parcours, et, lorsque l’occasion se présente, je vais à la Gare Centrale pour observer la variété des autobus appartenant à plusieurs compagnies différentes. Un nouveau monde vient de s’ouvrir!
Je réalise, à ce moment, que l’intérêt pour les autobus devient une passion.

Durant l’hiver 1954-1955, je profite de chaque visite de magasinage dans le quartier Saint-Roch pour jeter un coup d’oeil à la Gare Centrale d’Autobus. Plusieurs noms, plusieurs couleurs, des numéros et des modèles différents de ceux de la “Quebec Power”… C’est fascinant !

Au printemps 1955, le collège nous emmène passer un après-midi au Jardin Zoologique de Québec; les “Autobus Charlesbourg Ltée mettent à notre disposition un autobus “Reo” pour le voyage aller-retour. Je viens de découvrir un autre modèle d’autobus.

A la fin de juin, ma famille déménage à Sainte-Pétronille, Ile d’Orléans, pour l’été.
Un mois après notre arrivée, il faut se faire couper les cheveux…mon grand-frère et moi partons le matin avec notre père qui travaille à un coin de rue en arrière de la Gare Centrale d’Autobus. Il y a un salon de barbier au sous-sol de la Gare.
Puis, à 9h15, nous prenons l’autocar des “Autobus Ile d’Orléans Ltée” qui nous ramène à Sainte-Pétronille, à 9h50.

Depuis les deux excursions en autocars des “Autobus Lac Frontière Ltée” vécues à l’école maternelle, en 1953 et 1954, c’est mon premier voyage “longue distance” en autocar, à partir de la Gare Centrale…et, ce ne sera pas le dernier!

Durant l’année scolaire 1954-1955, je me suis lié d’amitié avec un confrère demeurant sur le boulevard Laurier, à Sillery.
Il m’informe qu’il voyage dans les autobus de la “Cie de Transport de Lévis” qui sont de couleurs argent, crème et bleu.
Il n’y a pas de correspondance émise entre la CTL et la Quebec Power, ce qui l’oblige à payer deux billets lorsqu’il doit se rendre plus loin dans la ville de Québec.

En novembre 1955, la Quebec Power met en service ses premiers autobus neufs, depuis 1951; il s’agit des GMC, modèle TDH-4512 ( nos.1801-1820) qui ont la particularité d’avoir 35 pieds de long, et, d’être équipés de suspension à l’air. Les autres autobus mesurent 30 pieds de long, et, ont une suspension à lames.
Quel confort, et, puisqu’ils circulent aussi sur le parcours no. 8, j’ai le plaisir de les utiliser en revenant du collège.
L’intérieur arbore trois couleurs : rose, vert pâle et vert foncé. De plus, la porte arrière s’ouvre en poussant lorsqu’une lumière verte s’allume; fini, le portillon en haut des marches. Il en a fallu du temps pour que toute la clientèle s’habitue à ce gros changement !
Ces nouveaux autobus permettent de se débarrasser des petits autobus de marque Ford, de 28 pieds de long, achetés durant la guerre.

Le 1er décembre 1955, ma famille déménage dans la lointaine banlieue de Sainte-Foy, en arrière de l’Hôpital des Vétérans ( maintenant le CHUL ). Comme la population de Sainte-Foy n’est que d’environ 10,500 âmes, le service d’autobus est beaucoup moins fréquent qu’à Québec.
Quelques jours avant le déménagement, mon père s’est procuré des horaires à la Gare Centrale; nous avions le choix entre deux compagnies.
Autobus Fournier Ltée pour le service Cap-Rouge St-Augustin, et, la Cie de Transport de Lévis pour tous les parcours de la Rive-Sud passant par Sainte-Foy sud.
Evidemment, la CTL offre une fréquence beaucoup plus élevée en combinant tous les voyages de la Rive-Sud.
Quant à la fréquence de Cap-Rouge St-Augustin, elle est concentrée aux heures d’affluence, du lundi au vendredi.

Je choisis donc la CTL pour cette raison; en plus, elle me donne la possibilité de voyager avec mon confrère de Sillery.
Le premier soir, je me rends à la Gare d’Aiguillon pour acheter des billets d’écoliers; il s’agit d’un livret de 10 billets, au coût de 1.00$, valides pour 10 jours, du lundi au vendredi jusqu’à 19h00.

Nous demeurons dans la zone tarifaire no. 4 : elle commence à la  Route du Vallon ( maintenant l’autoroute Robert-Bourassa), traverse le boul. Laurier, descend à 100 pieds à l’ouest de l’Avenue Charles-Huot jusqu’au Chemin St-Louis puis suit celui-ci pour tourner à gauche et descendre l’Avenue Du Verger jusqu’à la falaise.
( Note = avant la fusion de 2002, le terre-plein central de l’avenue Du Verger séparait les 2 villes; il y avait de la circulation dans les 2 directions de chaque côté du terre-plein central.)
Bref, elle suit les limites municipales entre Sillery et Sainte-Foy.
La zone no. 4 se termine à la limite municipale de St-Félix-du-Cap-Rouge ( maintenant Cap-Rouge).

En sortant du collège, les étudiants se rendent à pied sur la l’Avenue D’Auteuil et s’assoient sur le mur de pierres longeant le stationnement du parc De l’Esplanade. ( maintenant le stationnement des calèches) en attendant l’arrivée du convoi d’autobus de la rive sud.
Souvent, surtout l’hiver, les autobus ont la mauvaise habitude d’avoir des problèmes de transmission; en montant la côte de la Grande-Allée, le long du parlement, la transmission tombe au neutre et l’autobus reste immobilisé dans le milieu de la rue.
Quelque fois, après plusieurs essais, le chauffeur réussit à repartir mais, souvent, nous devons attendre et prendre l’autobus suivant.
Comme ce sont toujours les mêmes autobus aux mêmes heures, nous avons donc souvent des problèmes.
Régulièrement, je prends l’autobus de St-Romuald; il s’agit d’un autocar Prévost ( 1943-1945 ) avec moteur à l’avant et sièges rembourrés.
Ces derniers étant très bas, nous avons la fenêtre à la hauteur du menton !…
Concernant la porte qui mesure moins de 6 pieds de haut, il faut se pencher la tête en entrant et en sortant pour garder sa casquette !

Au début de l’année scolaire, je fais la connaissance de deux amis demeurant sur le Chemin de la Canardière au début du Boul. Ste-Anne.
Commence alors une série de voyages les fins-de-semaine.
En arrivant à la Gare Centrale d’Autobus, située sur le boul. Charest Est, coin Caron, je marche jusqu’à la Place Jacques-Cartier pour aller prendre l’autobus no. 6. Comme il s’agit exclusivement de Canadian-Car C-36, le voyage est confortable, sauf en hiver lorsque les fenêtres sont blanchies par le frimas. Heureusement, il reste le pare-brise pour voir à l’extérieur…

Au moins de mars 1956, en attendant l’autobus no. 6 , à la Place Jacques-Cartier, mon compagnon de Sillery et moi apercevons l’autobus du Quebec Railway no. 1821 sur le parcours no. 3 .
Dans les semaines suivantes, nous apprenons que le 1821 est un démonstrateur; il a un aménagement intérieur différent et , surtout, il a des fenêtres dans le bas de la porte d’en arrière.
Il n’y aura pas d’autres autobus neufs durant l’année 1956.

À l’été 1956, mon copain de Sillery et moi, assis sur le balcon chez-lui ( boul. Laurier, entre Maguire et Des Gouverneurs) à la fin de l’après-midi, regardons passer la parade des autobus se dirigeant vers la rive sud en provenance des Gare Centrale et St-Roch.
Différents noms de compagnies, de modèles et de couleurs mais, ce sont toujours les même à chaque jour, à la même heure…

Lorsque le beau temps le permet, nous allons rejoindre les deux copains demeurant sur La Canardière, et, nous faisons la même chose assis sur leur balcon, puisqu’eux aussi ont développé un intérêt pour les autobus.
D’autres noms de compagnies, de modèles et de couleurs ;ces autobus se dirigent vers Boischatel, l’ile d’Orléans, la Côte-de-Beaupré, Charlevoix et la Côte Nord, à tous les jours et à la même heure.

Le convoie passe par le boul. Charest, le boul. Langelier, l’étroite rue Franklin,
l’avenue Belvédère et le chemin St-Louis jusqu’au boul. Laurier.Combien d’autobus
ont frotté leur pare-choc avant sur la maison située au coin de Langelier et Franklin???
Le seul arrêt a lieu sur Belvédère, en arrière de la pharmacie L.P. Demers située au coin du boul. St-Cyrille.
Vers 17h00, la longue file d’autobus bloque l’avenue Belvédère en plus du boul. St-Cyrille pendant une dizaine de minutes.
Les chauffeurs doivent prendre le temps de poinçonner chaque billet vendu, collecter l’argent, remttre la monnaie, et, seulement deux autobus à la fois prennent
place à l’arrêt, faute d’espace.
Quel beau spectacle!

Lorsque le beau temps le permet, nous allons rejoindre les deux copains
demeurant sur La Canardière, et, nous faisons la même chose assis sur
leur balcon, puisqu’eux aussi ont développé un intérêt pour les autobus.
D’autres noms de compagnies, de modèles et de couleurs ;ces autobus se
dirigent vers    Ste-Thérèse, Ste-Brigitte-de-Laval,
Boischatel, l’ile d’Orléans, la Côte-de-Beaupré,
Charlevoix et la Côte Nord,
à tous les jours et à la même heure.

Durant nos promenades en vélo, nous passons par la Gare Centrale pour prendre des horaires et s’informer sur les parcours d’autobus.
En passant sur la rue St-Roch pour se rendre à la Gare du Palais voir le départ d’un autobus du “Quebec Central”, nous découvrons la Gare St-Roch située au coin de la rue Du Roi. Nous y reconnaissons les autobus des deux parades !
En revenant de Limoilou, nous passons par la rue Dorchester et arrêtons pour observer les autobus de la Gare de Charlesbourg située au coin de la rue Du Roi. Ces autobus jaune et orange circulent seulement en direction nord par la 1ère Avenue; ils ne sont donc pas visibles sur le boulevard Laurier et le chemin De La Canardière.
Sur la rue De la Couronne, les autobus de Boischatel utilisent le Centre Champlain, au coin de la rue Du Prince-Edouard, comme terminus.
Leurs autobus blanc et bleu, avec une ceinture jaune, sont uniques à Québec; ce sont des Wells-Marmon-Herrington fabriqués en Ontario.
Le nom de la compagnie (Transport Boischatel Ltée) n’apparaît pas sur les autobus; nous les surnommons les “Autobus de Courville” car, c’est leur parcours le plus fréquent.

A la fin d’août 1956, j’attends l’autobus de Lévis sur le boul. Laurier, à l’abribus de l’Hôpital des Vétérans, pour me rendre au centre ville lorsque je vois arriver un bel autobus jaune et vert tout neuf. Il s’agit d’un modèle GMC – TDH-3714, no. 5686 appartenant aux Autobus Fournier Ltée.
C’est un modèle semblable aux nouveaux autobus de la “Quebec Railway” ( 1801 à 1821 ); par contre, il mesure 30 pieds au lieu de 35 pieds, et, il n’a qu’une porte.
Au centre ville, je me rends au Relais d’Aiguillon pour prendre un horaire et m’informer des tarifs; ceux-ci sont identiques à ceux de Lévis.
Au début de l’année scolaire, la semaine suivante, je décide d’acheter les billets de Fournier et de laisser tomber Lévis.
Ce changement m’oblige à marcher du Collège jusqu’au Relais d’Aiguillon mais, me donne la possibilité de voyager en “limousine”. En quittant la Gare Centrale, l’autobus 5686 passe par le Relais d’Aiguillon, à 16h15, le chemin Ste-Foy et l’avenue Des Erables pour aller prendre le chemin St-Louis et arriver au coin de l’avenue Des Seigneurs à 16h30. ( entre l’avenue Charles-Huot et la route De l’Eglise ).

Finis les pannes, les sièges rembourrés sales et les transmissions manuelles qui se désembrayent selon la température !!!
En revenant, l’autobus 5686 descend par l’avenue d’Auteuil avec un arrêt au coin de la rue Ste-Anne comme les autobus de Lévis.
Le matin, les cours finissent à 11h40; pour aller dîner à la maison, je marche sur la Grande-Allée jusqu’à l’avenue Des Erables; l’autobus Fournier ( encore le 5686 ) arrive à 12h10, et, me laisse sur le boul. Laurier à 12h20. J’aime mieux marcher que d’attendre 20 minutes dans le hideux Relais d’Aiguillon, tellement repoussant que je ne boirais même pas un verre d’eau!!!
En achetant nos billets au “Relais”, il faut surveiller le vendeur car, il a la mauvaise habitude d’allouer 10 jours de calendrier au lieu de 10 jours d’écoles pour l’expiration des billets…
Ceux-ci étant invalides après 19h00 la semaine, les samedis, dimanches et jours fériés, il faut payer en argent 15 sous le passage ou 25 sous pour un billet aller-retour.
Le vendredi soir, je prends l’autocar no 5375, un Aerocoach, modèle P-371, qui arrive de Cap-Rouge, par le chemin St-Louis, à 19h00, et, me laisse à la Gare Centrale, à 19h20.
Cet autocar a des petites fenêtres, des gros sièges rembourrés, des supports à bagages et une transmission manuelle…j’ai toujours l’impression de partir pour un long voyage.
Le retour se fait à 22h00 à bord du 5268, un GMC, modèle TDH-3612, 30 pieds de long, support à bagages et une transmission automatique.
Je pourrais attendre à 22h15 et revenir avec le 5686 mais, je profite de l’occasion pour changer de modèle.
A remarquer que ces deux voyages ont lieu seulement le vendredi soir puisque les magasins n’ouvrent pas les autres soirs.
Le samedi soir, je retourne veiller “en ville”; je prends le 5686 à 19h10 sur le boul. Laurier, et, revient encore avec le 5686, à 12h15 à la Gare Centrale. La vitesse étant de 100 km à l’heure sur le boul. Laurier à partir de l’avenue Des Gouverneurs, l’autobus valse jusqu’à l’arrêt en face de l’hôpital; je suis le premier à descendre, à 12h30.
En quittant la Gare Centrale, le chauffeur éteint toutes les lumières à l’intérieur; après quelques minutes, nous entendons ronfler les passagers…
Je remarque, que selon les heures de départs, il y a un autre autobus en service : il porte le no. 5687 et est identique au 5686.
Ces étranges numéros me fascinent.
A la “Quebec railway”, les séries de numéros varient selon le modèle d’autobus alors que, chez Fournier, il ne semble pas y avoir de lien…
Un jour, en faisant la liste des numéros déjà vus, la lumière s’est allumée : les deux premiers chiffres indiquent l’année, et, les deux autres les numéros séquentiels!!!
Je viens de découvrir le système de plus en plus utilisé par les compagnies extérieures.

Au printemps 1957, j’écris une lettre à la compagnie Autobus Fournier Ltée pour obtenir de l’information.
A ma grande surprise, le Gérant de Trafic, fils du propriétaire, arrive à la maison, un soir, avec une grande enveloppe contenant des photos de chaque modèle d’autobus opérés par sa compagnie ainsi qu’une foule d’informations générales.
C’est le début de ma collection de photos d’autobus!…
Il m’invite à me rendre au garage situé au coin de l’avenue St-Sacrement et de la rue St-Vallier aussi souvent que je le désire, ce que je m’empresse de faire à vélo avec mon copain demeurant sur le boul. Laurier, à Sillery.
Lors d’une visite routinière du samedi après-midi, le fils du propriétaire nous montre deux autocars GMC, modèle PD-4104, (nos. 201 et 202), venant tout juste d’arrivés de l’usine, et, qui seront en service sur le parcours de Québec au Lac St-Jean.
A notre grand étonnement, il nous invite à bord de l’un deux, prend le volant et nous emmène faire une randonnée d’essai dans les rues du quartier St-Sacrement. Nous sommes confortablement assis dans un autocar de grand luxe avec tapis, air climatisé, fenêtres teintées, sièges inclinables et suspension à l’air !…
Ce nouveau modèle crée une révolution dans le confort des voyages par autocar…quel progrès !

Dans les semaines suivantes, nous voyons d’autres autobus neufs; il s’agit de trois GMC, modèle TDH-4512 ( nos 110 à 112) dont deux font le service dans Ste-Foy nord et le troisième sur la route de Québec au Camp Valcartier. Ce dernier (112) a des supports à bagages à l’intérieur.
Puis, un soir que j’attends le 5686 au Relais d’Aiguillon…surprise !…un autobus semblable arrive en montrant le no. 108…???…
Curieux et suspicieux, je demande au chauffeur l’origine de l’autobus…il me répond, en riant, que c’est le nouveau numéro du 5686 !
Donc, le 5687 devient le 109, et, logiquement, les trois nouveaux portent les nos. 110 à 112…mystère vite résolu!

La fin de semaine suivante, nous voyons passer les nouveaux autobus de la “Quebec Power”; d’autres GMC, modèle TDH-4512, numérotés 1822 et 1823.

A l’automne 1957, je quitte le collège du Vieux-Québec pour continuer mon cours à l’Ecole Secondaire Ste-Foy, située sur la route de l’Eglise.
Autobus Fournier opère 5 parcours d’écoliers, quatre fois par jour, avec les autobus suivants = 5053, 5054, 5055 et 5056, des Prévost, modèle Citadin et le 5375, un GATC-Aerocoach P-371 – 1948, acheté usagé en 1953. Comme substitut, le no. 38, un petit Ford – 1942 fait “son possible” pour donner le service.
Lorsque qu’il pleut, je prend le parcours no. 3 opéré par le 5055, et, quelquefois par le no. 38…quel contraste!…
Tous ces autobus n’ont qu’une porte, et, nous payons 0.15$ par passage, soit le même tarif que le service public.

En mars 1958, la “Quebec Power, qui s’appelle la “Québec-Autobus Ltée”, depuis le 1er janvier 1957, met en service d’autres autobus neufs, modèles GMC – TDH-4512 numérotés à partir de 1824. Un samedi après-midi, mon copain prend une photo du 1824, à la Place d’Youville puis, en arrivant à la Place Jacques-Cartier, surprise…nous apercevons le 1831 qu’il s’empresse de photographier. En parlant à un inspecteur, nous apprenons qu’il y a 8 autobus neufs,numérotés 1824 à 1831…

Au printemps 1958, assis sur le balcon. chez mon copain, nous regardons défiler la parade des autocars (sur le boul. Laurier, à Sillery) s’en allant sur la rive-sud lorsque, soudain, nous voyons arriver de Montréal, un autocar de la Cie de Transport Provincial avec une toilette à bord!
Il s’agit d’un GMC, modèle PD-4104, flambant neuf et portant un numéro de la nouvelle série A-001 à A-014.
Il n’en faut pas plus pour que nous décidions d’aller à Montréal en autocar!…
Quelques semaines plus tard, mon copain m’informe que son père doit se rendre bientôt à Montréal, et, qu’il nous offre de nous y emmener; nous pourrons revenir par autocar, le même soir.
Le 11 juillet 1958, nous partons avec nos deux copains de La Canardière en automobile pour aller passer la journée à Montréal.
Nous descendons au Terminus Central, situé sur le boul. Dorchester, coin Drummond, pour acheter nos billets de retour.
En sortant du terminus, les surprises commencent rapidement; des dizaines d’autobus gris et bruns, avec les roues et la ceinture rouges  (Canadian Car, Mack et GMC) circulent sur le boul. Dorchester dans les deux directions. Ils ont jusqu’à 5 pieds (40 pieds) plus longs que ceux que nous avons à Québec!!!…
Puis, heureuse surprise, nous voyons arriver au terminus le célèbre autocar américain à deux niveaux “Scenicruiser” dont nous avons tant entendu parler et vu à la télévision et dans les magazines.
Se préparant à partir pour New York, le chauffeur remarque notre enthousiasme et décide de nous offrir une balade autour du terminus pendant que nous prenons des photos.
Dans le terminus, il y a des autobus et des autocars de la Cie de Transport Provincial, de la Colonial Coach Lines, de l’Abitibi Coach Lines, des Autobus Drummondville, de Laramée Coach Lines, de Carier & Frère, Greyhound, etc.
Beaucoup de modèles, de couleurs, et, une numérotation très différente d’une compagnie à l’autre…et nous qui croyions avoir de la diversité à Québec! Nous sommes arrivés dans une vraie GRANDE ville !!!…
Remis de nos émotions, nous nous offrons une visite touristique à bord d’un autobus avec des vitres sur le toit. Il s’agit d’un autobus de la Cie de Transport Provincial, no. 5026, un Canadian Car, modèle IUC-35ATC, 1950, opéré par la Gray Line, sous le nom de “Tally-Ho Tour”.
Le chauffeur, Jean-Marie Fortin, donne toutes les informations en anglais mais, accepte de répondre en français à nos questions.
En passant devant le Parc Lafontaine, nous remarquons des autobus gris et crème avec les roues et la ceinture rouges mûs à l’électricité par deux grandes perches sur le toit suivant les fils comme les tramways!…Il s’agit de “trolley-bus” , et, ils sont uniques au Québec.
Plus tard, en prenant une pause-café sur la rue Bleury, nous sentons un léger tremblement de terre : en regardant dehors, nous voyons un tramway affichant la destination “80-Bleury” faire un arrêt au coin de la rue Craig ( maintenant St-Antoine ). Ensuite, il tourne à gauche pour se rendre au “Terminus Craig”, un coin de rue plus loin. Nous le suivons à pied lorsque, soudain, les roues arrières déraillent en entrant dans le terminus…
Quel spectacle exceptionnel !!!… il ne faut que quelques minutes au tracteur, sorti du garage situé en arrière du terminus, pour le pousser et le remettre sur les rails.
Nous en profitons pour visiter l’intérieur de ce terminus extraordinaire qui abrite à la fois les tramways et les autobus en permettant les correspondances entre les parcours de l’est et de l’ouest de la ville tout en demeurant à l’abri.
Les photos suivantes illustrent le Terminus Craig au centre-ville de Montréal, il s’agit de la bâtisse grise, et, celle plus haute, en arrière, est le Siège Social de la CTM.

Les parcours de l’ouest entrent par la rue Craig et ressortent par l’arrière pendant que ceux de l’est entrent par l’arrière et ressortent par la rue Craig. Une plateforme, située dans le centre, contient un kiosque à journaux et un petit casse-croute.
Ce n’est qu’un terminus urbain, et pourtant, il est beaucoup plus important que la “Gare Centrale d’autobus”de Québec qui n’a qu’une petite salle d’attente et pas d’abri pour l’embarquement et la descente des autobus!…
En continuant à marcher au centre-ville, nous arrivons sur la rue Ste-Catherine , devant le “Forum” , résidence des “Canadiens de Montréal”.
En face, nous découvrons le grand “Terminus Atwater” occupant un quadrilatère complet; les dizaines d’autobus qui vont et viennent sans arrêt affichent des numéros de parcours variant de 8 à150 alors qu’à Québec, il n’y a que 13 parcours…
Il n’y a plus de tramways dans le terminus, et, les autobus sont numérotés dans les séries 300, 400, 600, 1000, 2000 et 3000.
Nous n’avons aucune idée du nombre total d’autobus mais, un chauffeur nous mentionne qu’il y aurait 12 garages et environ 1500 autobus.
C’est 10 fois plus qu’à Québec!
L’heure d’affluence commence et les rues sont prises d’assaut par des centaines d’autobus gris et brun; en revenant au “Terminus Central”, de la PTC, c’est un long convoi d’autobus que nous voyons quitter le terminus et se diriger vers l’ouest et l’est par le boul. Dorchester ( maintenant René-Lévesque) . Encore une fois, nous découvrons des modèles dont nous ignorions l’existence avant de venir à Montréal.
Puis, finalement, à 20h10, nous quittons Montréal pour le retour dans la petite ville de Québec à bord d’un autocar de grand luxe, presque neuf.
Il s’agit du numéro A-006, un GMC – PD-4104 livré en mai 1958.
Le voyage de 3h45 nous coûte 4.75$ chacun.
En quittant le “Terminus Central”, l’autocar passe par un autre terminus situé dans l’est de ville avant de prendre le Pont Jacques-Cartier;
il s’agit du “Terminus de l’Est” de la PTC dont nous ignorions l’existence; ce terminus regroupe une centaine d’autobus, modèles de banlieue de la PTC ainsi que plusieurs autocars opérés par des compagnies privées.
Nous pensions avoir tout vu, à Montréal !!!…
En cours de route, j’essaie évidemment d’utiliser la toilette mais, je réalise rapidement qu’il y a un apprentissage à faire =
comment maintenir l’équilibre debout lorsque l’autocar prend les courbes sur la vieille route no. 9 (maintenant l’autoroute no. 20) ???
Nous arrivons à la “Gare Centrale d’Autobus”, vers minuit encore émerveillés par tout ce que nous avons vu de nouveau à Montréal.Durant l’été, nous profitons des beaux dimanches après-midi pour aller à St-Augustin, au bout de la rue St-Félix, en bicyclette.
L’autobus “Fournier” du parcours “Cap-Rouge, St-Augustin” demeure en attente plus d’une heure à son terminus; étant très amis avec les deux chauffeurs ( Jules Morasse et Léonce Jean) dont M. Morasse termine son quart de travail et M. Jean débute le sien, nous avons la permission de faire avancer et reculer l’autobus dans le champ voisin.
La première fois, au moment ou M. Jean, debout, me dit de freiner, je presse la pédale trop fort, et, M. Jean fait le tour du poteau de métal à lequel il se tenait…c’est le début de mon expérience.

Le 14 août 1958, je me rends à Montréal par l’autocar no. A-002 – un GMC – PD-4104 – 1958 pour passer quelques jours à visiter plus en détail la ville et m’informer sur les innombrables compagnies d’autobus. Demeurant chez une tante, les frais sont réduits au minimum.

e quitte Québec, à la Gare Centrale d’Autobus, sur le boul. Charest Est, coin Caron, à bord de l’autocar de la “Provincial”, no. A-002 – GMC – PD-4104- 1958 à 8h00.
En partant de la Gare, nous passons par le boul. Charest Est, le boul. Langelier, la rue Franklin et la Côte Franklin, l’avenue Belvédère avec un arrêt au coin sud du boul. St-Cyrille (maintenant René-Lévesque Ouest) pour continuer sur le chemin St-Louis et le boul. Laurier jusqu’au Pont de Québec. Sur la rive-sud, nous roulons sur la route no. 9 (maintenant l’autoroute no 20). Puis, nous quittons la route 9 pour passer par St-Cyrille et St-Charles-de-Drummond jusqu’au centre-ville de Drummondville pour laisser des passagers au terminus.
Nous roulons sur le boul. St-Joseph pour revenir sur la route no 9 et faire un arrêt de repos de quinze minutes au “Restaurant Central” situé à l’intersection de la route de St-Germain-de-Grantham. Une demi-heure plus tard, nous arrêtons au terminus de St-Hyacinthe pour laisser et prendre des passagers. C’est le dernier arrêt avant Montréal, et, nous arrivons à 11h45 au “Terminus Central” après avoir laissé des passagers au “Terminus de l’Est”.

NOTE = la route no 9 était coupée dans le comté de Drummond car, il n’y avait pas encore de pont sur la rivière St-François; il fallait passer par Drummondville.

En sortant du terminus, je traverse le boulevard Dorchester et je monte à bord de l’autobus  “Dorchester – 150”,  un Mack – 1957 pour me rendre chez ma tante dans la paroisse Notre-Dame-de-Grâce. En cours de route, je dois transférer au “Terminus Atwater” pour prendre le “Somerled – 102”, un Canadian Car – 1956 d’une longueur de 40 pieds. Quel contraste avec Québec !!!
Dans l’après-midi, je commence à faire le tour de la ville; je me rends au terminus du no. 8 à la terrasse de Verdun avec un autre Canadian Car de 40 pieds. Au retour, je passe quelque temps au terminus Atwater puis, me rends au “Carré Dominion” ( maintenant Square Dorchester) et au terminus Central.

Le lendemain, je me rends à pied sur le chemin Queen-Mary pour aller visiter l’Oratoire St-Joseph; des tramways, modèles PCC y circulent dans les deux directions avec la destination 29 – Outremont.
Je me balade un peu partout en ville, principalement à bord d’autobus Canadian Car de 40 pieds.

Le jour suivant, je me rends encore plus loin, dans l’Est de la ville. En arrivant au bout du “150 – Dorchester”, je découvre le “Terminus Frontenac” situé en face d’un garage de la Commission de transport de Montréal. Il y a plusieurs autobus mais, je ne vois pas de trolley-bus.

Le lendemain, je prends le ” Sherbrooke – 4″, sur la rue Clearmont, au coin de Sherbrooke, pour me rendre au “Jardin Botanique”, plusieurs kilomètres plus loin dans l’Est. Au coin de Sherbrooke et Pie-IX, le Mack – 3864 attend son heure de départ au terminus du “73”, et, j’en prends une photo.
Sur mon retour,en traversant la rue Papineau, je croise les tramways du ” 45 – Papineau”.

Le dernier jour, je vois le garage de la rue St-Denis et les nombreux trolley-bus stationnés à l’extérieur sous une toile d’araignée de fils.
Puis, je reviens à Québec à bord du no. A-010 – GMC – PD-4104 – 1958 avec le départ à 17h10, du Terminus Central et arrivée à 20h55 sur le boul. Laurier, à Ste-Foy.; je descends à l’avenue Jean-Dequen pour me rendre à pied à la maison.
Quelle vacance exceptionnelle!

Samedi, le 9 janvier 1959, mes amis et moi décidons d’aller passer une journée à Montréal pour aller visiter les magasins de la rue Ste-Catherine.

Nous quittons la Gare Centrale à 8h10, à bord du “A-014” de la Provincial, un GMC, modèle PD-4104 – 1958; après un arrêt à Drummondville, pour laisser descendre des passagers ( aucun passager ne peut embarquer car, le permis est opéré par les “Autobus Drummondville Ltée”) et un arrêt de repos à St-Germain-de-Grantham, nous arrivons au Terminus Central de Montréal à 12h30, en retard d’un trentaine de minutes ayant été retardés par le dérapage d’un camion-remorque à Ste-Madeleine, dont j’ai une mauvaise photo prise à travers le pare-brise.
Il fait extrêmement froid, et, la Gare Centrale étant en construction, nous avons attendu le départ dans un abri temporaire très mal isolé.
Sur la route, la poudrerie rend la visibilité nulle par endroits, et, nous ne comptons plus les véhicules dans le fossé.
Etant assis dans la première rangée, nous regardons le spectacle alors inconnu pour nous, jusqu’à présent, n’ayant jamais voyagé l’hiver!
Après s’être réchauffés plusieurs fois dans les magasins, nous revenons au Terminus Central attendre le départ pour Québec.
Surprise, c’est encore le “A-014” qui arrive sur le quai! Nous quittons à 18h10 et arrivons à Québec à 21h55.
Cet autocar est tellement bien chauffé que nous pouvons même enlever nos paletots; quel contraste avec les “Canadian Car”, de “Québec-Autobus”, et les Prévost, modèle “Citadin”, de “Fournier” qui roulent avec les fenêtres blanchies par le frimas !!!

En mars 1959, mes amis et moi sommes invités par la “Cie d’autobus de Charlesbourg Ltée” à aller visiter leur garage; le samedi matin, les parents de mes amis nous reconduisent au garage de la 1ère Avenue, dans le Centre-Ville de Charlesbourg.
M. Claude Beaudet, fils du propriétaire, nous fait faire le tour du garage en nous donnant les informations appropriées. Nous avons même droit à ses opinions personnelles concernant la différence entre les autobus “Prévost” et les “GMC” !
Il nous informe, d’ailleurs, que la flotte des “Prévost” va être remplacée le plus rapidement possible par des “GMC” au grand soulagement des dirigeants de la Compagnie.
A la fin de la visite, celui-ci nous fait monter gratuitement à bord du “83” ( mis en service une semaine plus tôt) qui se dirige vers le terminus de Québec situé sur la rue Du Roi au coin de l’avenue Dorchester. Ce GMC, modèle TDH-5106 – 1959 – a un frère jumeau, le 82. Ces deux autobus sont uniques au Canada car, bien qu’ils aient 40 pieds de long, ils n’ont que 8 pieds de large.
De plus, ce sont les premiers autobus “GMC” avec la nouvelle transmission automatique beaucoup plus douce que l’ancienne.
Pour Québec, à part les “Prévost”, de “Fournier”, ce sont les premiers autobus de cette longueur mis en service.

Le 16 juillet 1959, mon copain de Sillery et moi décidons d’aller
visiter Trois-Rivières.
Nous quittons la Gare Centrale à 8h00 à bord du A-814 -GMC – PD-4104 –  1957; ce dernier n’a pas de toilette mais a l’air climatisé.

Note = pour la “Provincial”, le “A” regroupe tous les autocars de grand
luxe, et, il est suivi par un chiffre indiquant le nombre de sièges, tel
que “7” pour 37 sièges, “8” pour 37 sièges plus l’air climatisé, et, “0”
pour 39 sièges plus toilette. Ce système a été suggéré par “GMC”, en 1956.
Quant à “GMC”,” PD” signifie Parlor Diesel ( autocar) et “41”, le nombre
de sièges inclinables maximum.

Nous arrivons à Trois-Rivières à 10h00 et descendons au terminus sur la rue Des Forges situé entre la rue Notre-Dame et la terrasse Turcotte.
Nous sommes surpris de voir les autobus urbains crème et rouge ressemblant beaucoup à ceux de Québec.
Cependant, là s’arrête la différence; ce sont quelques “GMC” – TDH-3714 – comme ceux de “Fournier” et “Charlesbourg”, et, ayant seulement 30 pieds de long au lieu de 35 pieds comme les “TDH-4512” de “Québec-Autobus”.
La plus grande partie de la flotte se compose d’un modèle que nous n’avons pas à Québec sauf, un exemplaire en service entre Québec et Ste-Anne-de-Beaupré : il s’agit d’un “Fitzjohn – Cityliner” de 30 pieds que nous voyons sur tous les parcours.
Curieux, nous décidons de prendre le parcours “Des Forges” pour en faire un essai et visiter la ville. En arrivant au terminus, dans le
quartier ST-Michel, nous jasons avec le chauffeur qui nous donne des informations sur son employeur soit, “La Cie de Transport St-Maurice”.

Il nous apprend aussi que le mot “Cap” que nous voyons dans les destinations “Cap Notre-Dame” et “Cap St-Odilon” est une abréviation de “Cap-de-la-Madeleine”.
Nous nous sentons ridicules d’avoir posé la question…on aurait dû y penser!!!

Après souper, c’est l’heure du retour à Québec; nous nous rendons au terminus de la rue Des Forges pour attendre l’autocar de 18h30.
Mauvaise surprise !
Au lieu d’un autocar régulier, arrive un vieil autocar de marque “Canadian Car, modèle IC-41 – 1950 qui ressemble à un autobus
scolaire :
moteur en avant, pas d’air climatisé, pas de toilette, pas de
suspension à l’air ni de fenêtres teintées !!!

Choqué, je demande au chauffeur ou se trouve l’autocar régulier; il me répond qu’il s’en vient mais, qu’il est plein.
Je lui mentionne que nous sommes insultés de descendre à Québec à bord de cette bagnole…il répond, du tact au tac, que c’est à prendre ou à laisser!!!
Juste au moment ou nous nous résignons à monter à bord, l’autocar régulier arrive et laisse descendre plusieurs passagers, ce qui libère
assez de sièges pour permettre le regroupement de tous les passagers dans l’autocar et envoyer au garage le tacot.
Nous revenons donc à Québec à bord du “A-011”, vers 21h00…nous l’avons échappé belle!!!

Vers la fin du mois d’août 1959, j’apprends que les tramways de Montréal vont être retirés complètement de la circulation pour toujours en date du dimanche, le 30 août 1959.
Le 26 août, la famille de mon ami de Sillery part en vacances en passant par Montréal; elle accepte de me laisser au centre-ville.

Je me promène toute la journée, et, ayant ma caméra, je prends des photos :
le 2301 – GMC – TDH-5105 – 1955 devant l’Oratoire St-Joseph et l’intérieur du 2317, même modèle.;
le 3092 – Can-Car – CD-52 – 1956 devant le “Forum” ( maison-mère du club “Canadiens de Montréal”);
le 3109 – Can-Car – CD-52 – 1956 et le 4462 – Can-Car – CD-52 – 1958 au “Terminus Atwater”, devant le “Forum”;
le 4213 – Can-Car – CD-52 – 1958 au “Terminus Frontenac”, à l’est du Pont Jacques-Cartier;
le 4281 – Can-Car – CD-52 – 1958 au “Terminus Craig”, ( maintenant la station de Métro “Place d’Armes” );
En plus, je réussi à prendre une photo de quelques tramways dans les portes du garage “Mont-Royal”, dernier endroit pour ces véhicules.
Toutes ces photos ont été prises sur une période de deux jours.

Pour aller coucher chez ma cousine, à quelques rues au nord du Parc Lafontaine, je devais prendre le parcours  “1- Amherst-Chrystophe-Colomb” opéré par des “trolleys-bus”; malheureusement, à cause de problèmes techniques, ces derniers ont été remplacés par des autobus, modèles Can-Car – CD-52, pour une période indéterminée.
Je suis donc privé d’une promenade en “trolleys-bus” ainsi que de la possibilité d’en prendre des photos.

Ma cousine m’apprend qu’il y aura une importante parade de tous les tramways dimanche après-midi sur l’avenue Papineau, dernière rue ou les tramways circulent encore; mais, puisqu’il reste encore quatre jours, je dois hélas, revenir à Québec.
Cependant, ma cousine va assister à la parade et prendre des diapositives qu’elle va m’envoyer par la poste.
Pauvre elle, elle s’est faite détremper lorsqu’un orage a passé durant la parade…

A la fin de juillet 1958, un copain écrit à “Prévost Car Inc” pour obtenir la permission d’aller visiter l’usine de Ste-Claire.
Suite à la réception de l’invitation, nous nous rendons à la Gare St-Roch pour prendre l’autobus no 36, un Prévost – LeNormand – 1957 de la compagnie ” Autobus Ste-Claire, Ste-Justine, St-Narcisse Ltée” dont le départ a lieu  à 14h30.
Nous passons par le boul. Charest est et découvrons rapidement que l’autobus est muni d’une suspension à lames; le très mauvais état de la chaussée nous brasse  violemment jusqu’au boul. Langelier.
Nous sommes en juillet, il fait chaud, et, il n’y a pas d’air climatisé ni de fenêtres teintées.
Nous avons été gâtés par l’autobus utilisé pour revenir de Montréal, la semaine précédente!
Nous arrivons à l’heure, soit 15h50, tel que prévue sur l’horaire.
Nous descendons de l’autobus au coin de la rue Prévost et marchons en cherchant l’usine…surprise, nous y sommes car, il y a une petite affiche indiquant “Prévost Car Inc” fixée près de la porte du bureau.
M. Jean-Paul Turgeon nous accueille et nous fait traverser le bureau pour nous emmener dans un grand atelier dans lequel nous apercevons environ 3 autobus en construction.
Quelle déception après avoir fait tout ce voyage !!!
Tout un contraste avec les photos que nous avions vues de l’usine de la “GMC”, en banlieue de Detroit !!!
Nous apprenons que la construction du modèle “LeNormand” a débuté au printemps 1957 et que 11 autobus ont été livrés jusqu’à juin1958 en plus de 9 autres modèles divers.
Nous sommes très loin des autres constructeurs d’autobus!
Le retour à Québec se fait par un ancien autobus Prévost qui arrive à Ste-Claire à 17h25; la visite n’ayant duré qu’environ 30 minutes, nous avons eu le temps d’aller prendre une marche en visitant le village.
En arrivant à Ste-Foy, le chauffeur accepte de me laisser descendre à l’Hôpital des Vétérans ( maintenant le CHUL) vers 18h30.
Si non, il aurait fallu que je me rende à la Gare St-Roch ( vers 18h45 ), marche une vingtaine de minutes jusqu’à la Gare Centrale et attende le départ de 19h30 de l’autobus “Fournier” de Cap-Rouge pour arriver à l’Hôpital des Vétérans à 19h45.
Un peu tard pour le souper!
Ma mère était bien contente…

Suite à cette déception, nous nous sommes bien promis d’aller visiter, un jour, la “GMC”; ce rêve sera réalisé en juin 1961.

Suite des souvenirs de Jean Breton: Jean Breton, souvenirs 1960-1965

Charles Larochelle, souvenirs 1965

Bonjour!

Mon premier souvenir est l’arrivée à Charlesbourg de l’autobus #87.
Il était à côté du #60 (Prévost 1947) qui s’apprêtait à quitter vers d’autres destins. Je me suis tout de suite aperçu que les
autobus n’étaient pas tous semblables.

Il était futuriste ce New Look de GM numéro 87 d’Autobus Charlesbourg.
À l’époque, on peinturait les inscriptions “DÉFENSE DE FUMER” et les numéros de l’autobus. J’ai le souvenir qu’un des
frères Verret, qui étaient des carrossiers exemplaires préparaient les autobus neufs avec un doigté hors du commun.

J’avais six ans, et j’ai eu le sentiment que j’aimerais pour toujours le transport en commun.

Charles