Archives mensuelles : avril 2011

Randonnée à bord du plus vieil autobus de la Société de Transport de Lévis.

Samedi le 16 avril 2011, cinq membres de la Société d’histoire d’autobus du Québec se sont joints au groupe d’amateurs d’autobus “YUL Bus Charters” de Montréal pour effectuer une randonnée à bord du plus ancien autobus de la Société de Transport de Lévis, à l’époque.
La visite a débuté à 11.00 hrs au garage de la Société de Transport de Lévis. Le numéro 8413, qui a été reconstruit en 2001, nous a fait visiter plusieurs endroits de Lévis avec des arrêts afin de prendre des photos.
Après un repos de 30 minutes au centre d’achats ” Galeries Chagnon” de Lévis pour le dîner, le groupe s’est rendu au point de correspondance de St-Nicolas et à l’Université Laval de Québec pour prendre des photos du 8413 avec les autobus articulés Métrobus du Réseau de Transport de la Capitale. La visite s’est terminée vers 15.00.
Le groupe des 23 amateurs se composaient principalement de résidents du Grand-Montréal, 2 de la région de Toronto, 2 de Trois-Rivières et 3 de Québec. Le temps couvert et le fort vent désagréable n’ont pas refroidis l’enthousiasme des participants.Cet autobus fut d’ailleurs retiré du service, deux mois seulement après notre visite, ayant finalement atteint la fin de sa durée de vie utile.

Félicitations à l’organisateur, M. Shanake Mario Seneviratne, devenu depuis chauffeur pour le Réseau de Transport de Longueuil.

Tramways électriques (1910) Sillery-Ville de Québec

Le 18 septembre 1910, le service de tramways électriques est inauguré entre la banlieue de Sillery ( fusionnée à Québec en 2002) et la ville de Québec.
Il est opéré par la compagnie Quebec County Railway, filiale de la Quebec Railway Light & Power Co.
La ligne débute au coin du boul. St-Cyrille ( maintenant René-Lévesque ouest) et de l’Avenue Des Erables et se rend jusqu’au Couvent de Bellevue; quelques semaines plus tard, la ligne se prolonge sur l’avenue Forget, la rue Sheppard et l’avenue Maguire jusqu’au Chemin Saint-Louis.
L’autobus du parcours no. 9 prend la relève du tramway, le 16 juin 1938, en modifiant quelque peu l’itinéraire mais, en gardant les deux terminus.

Le 26 août 1913, le tramway traverse pour la première fois le nouveau Pont Drouin pour se rendre dans l’ancienne banlieue de Limoilou ( annexée à Québec, en 1909). Il se rend faire le tour du quartier en passant par la 4e Rue, la 3e Avenue, la 3e Rue, la 8e Avenue, la 10e Rue avec retour par la 3e Avenue et la 4e Rue.
Le 1er mai 1948, les autobus remplacent complètement les derniers tramways encore en circulation dans Limoilou ; ce remplacement graduel avait débuté en 1936, et, retardé par les restrictions de la loi des mesures de la deuxième guerre mondiale.

Le 1er août 1935, les douzes lignes de tramways, dont l’identification se faisait par le nom de la destination, ajoutent maintenant les numéros de 1 à 12 pour faciliter l’orientation de la clientèle.
Les autobus garderont les numéros des parcours lorsqu’ils remplaceront les tramways, et, le nombre sera augmenté jusqu’à 23.

Premier service de transport urbain à Québec. (1865)

Ouverture du premier service de transport urbain à Québec.
Vendredi, le 18 août 1865, le premier char tiré par un cheval de la Quebec Street Railway Company parcourt les rails faites en lisses de bois à partir de la rue Saint-Pierre, au coin de la Côte de la Montagne pour se rendre à la rue Saint-Ours ( maintenant Des Oblats) via les rues Saint-Paul et Saint-Joseph.
Le coût du passage est alors de 5 sous et le voyage en calèche coûte entre vingt cinq et cinquante sous.

Le 31 juillet 1878, la Saint-John Street Railway Company inaugure un service identique à partir de la Basilique de Québec en passant par la Côte de la Fabrique et la rue Saint-Jean jusqu’à la barrière de la rue Salaberry. ( limites municipales).

Le 20 juillet 1897, la Quebec District Railway Company inaugure un service de tramways électriques sur les parcours suivants =

le Losange = Place Champlain, Dalhousie, Saint-André, Saint-Paul, Des Fossés ( Charest), De la Couronne, N-D- des Anges, Langelier, Demers, Sauvageau ( De Mazenod), Boisseau, Durocher, Sainte-Thérèse et Aqueduc, et, retour via Saint-Paul et Saint-Pierre.

le Rond = Place Champlain, Dalhousie, Saint-André, Côte du Palais, De la Fabrique, Buade, Du Fort, Place d’Armes.

la Croix =  Place d’Armes, Du Fort, Buade, De la Fabrique, Saint-Jean, Chemin Sainte-Foy, Des Erables, Grande-Allée, Saint-Louis.

le Carré = Place d’Armes, Sainte-Anne, d’Auteuil, d’Youville, Côte d’Abraham, De la Couronne, Gignac jusqu’au Parc Victoria, et, retour via Gignac, De la Couronne, Côte d’Abraham, d’Youville, Porte Kent, d’Auteuil et Saint-Louis.

Le 26 mai 1948, à minuit, le dernier tramway électrique, no 800, termine le service sur la rue Saint-Paul et se dirige à la remise des tramways de la Canardière, via la voie ferrée du tramway de Sainte-Anne, pour y être détruit.

Le 27 mai, une flotte de 185 autobus parcours la ville dans 23 itinéraires différents.

Gare Centrale d’Autobus (1950), Ville de Québec

En octobre 1950, les compagnies d’autobus suivantes utilisaient la Gare Centrale d’Autobus, sise au 505 boul. Charest, Québec ( changée pour 225 est boul. Charest, en 1953 ).

Autobus A. Drolet Ltée, = Québec à l’Ancienne-Lorette et Baie-Comeau.
Autobus Beauce-Frontenac Ltée, = Québec à Lac-Mégantic.
Autobus Breakeyville Enr ( Louis Lachance, prop.) – = Québec à Breakeyville et Saint-Lambert.
Autobus Château-Bigot Inc. = Québec à Château-Bigot.
Autobus Fournier Ltée = Québec à Sainte-Foy, Camp Valcartier, Portneuf-Station, Saint-Raymond, Lac Saint-Charles et Lac Saint-Jean.
Autobus Ile d’Orléans Ltée. = Québec à L’ile d’Orléans.
Autobus Lemelin = Québec à Montmagny, Rivière-du-Loup, Rimouski et Edmundston, N.B..
Autobus Saguenay Ltée. = Québec à Chicoutimi.
Autobus Saint-Augustin = Québec à Saint-Augustin.
Autobus Ste-Claire, Ste-Justine, St-Narcisse Inc. = Québec à Saint-Zacharie.
Carier & Frère Ltée.  = Québec à La Tuque.
Cie de Transport de Lévis = Québec à Charny, Saint-Romuald, Saint-Jean-Chrysostôme et Lévis.
Cie de Transport Montmorency = Québec à Saint-Tite-des-Caps et St-Joachim.
Cie de Transport Provincial = Québec à Montréal via Trois-Rivières et Victoriaville / Drummondville.
Quebec Central Transportation Company = Québec à Saint-Côme, Lac Frontière, Lac Mégantic et Thetford-Mines. (juillet & août : Québec à Portland, Maine).
Quebec Railway Light & Power Co. = parcours no. 11 de Québec à l’hôtel Kent-House, en haut de la Chute Montmorency.
Valcartier Transport Ltée = Québec à Saint-Gabriel-de-Valcartier.
Veilleux & Fournier = Québec à Cap-Rouge / Saint-Augustin.

Autobus Ile d’Orléans – permis no. 368-A

Tous droits réservés: Société d’histoire d’autobus du Québec – Photo: Jean Breton (70-04-12)

Autobus Ile d’Orléans – permis no. 368-A.

1959 = Actionnaires =

Gérard Vaillancourt,
Léopold Vaillancourt,
Mme. Louis Labbé.
—————————
1968 =
Terrains à Saint-Pierre et Saint-François.
Garages à Saint-Pierre et Saint-François.
——————————————————
1970 = nombre de passagers =

46,311 adultes;
96,000 écoliers.
———————-
———————-
L’Action Catholique, du 21 juillet 1923, publie l’article suivant =
Bientôt cette belle promenade sera offerte au public.
Un service d’autobus relie maintenant les diverses paroisses et facilite les communications.
Une amélioration qui s’imposait.
(…) – Depuis une semaine, un service d’autobus relie entre elles les paroisses de St-Jean, de
St-Laurent et de Ste-Pétronille quatre fois par jour.
(…) – Ce nouveau service permet de se rendre facilement à Ste-Pétronille pour profiter des
voyages du vapeur Frontenac qui fait quatre voyages par jour, aller-retour, de l’ile à Québec.
(…) – Depuis le début du service, les citadins ont en profité pour aller visiter des amis, et,
faire de belles excursions en fin de semaine, le dimanche ou le mercredi, alors que le traversier
fait un voyage tard dans la soirée.
(…) – Avant longtemps, il sera possible de faire le tour complet de l’Ile.

Note = il semble que Monsieur Ozéa Gagnon, résident de l’Ile d’Orléans, ait été le premier
propriétaire des autobus.

Une publicité apparaît dans les journaux avec la photo d’un autobus au
début de l’été 1930.See the Island of Orleans by Autobus .
A very pleasant three hours drive around the Island, with a competent guide, explaining
all historical events, etc.Leave Quebec by Ferry …2.15
Arr. Island of Orleans ……..2.45
Leave by autobus for Island tour immediately.
Arrive at Ferry Wharf in time to make connection with boat.
Leave Island of Orleans … 5.45
Arrive Quebec ………………..6.15
Return Fare ( inc. Ferry) ….2.50$Tickets on sale at hotels and travel agencies.

For furthur information write to :
O.GAGNON, Ste-Pétronille, I.O. or to :
Island of Orleans Ferry Ltd.
59, Sous-le-Fort, Phone 2-3782

L’Action Catholique du 29 mars 1932 publie l’article suivant.
Service d’autobus sur le Pont de l’Ile d’Orléans.
La Commission des Services Publics siège ce matin au Palais de Justice sous la présidence
de M. Adrien Beaudry dont les collègues sont MM. McAllister et Larivière. Sur le rôle des
requêtes apparaît une lettre du Quebec Power demandant à la Commission un permis pour
établir un service
d’autobus autour de l’Ile d’Orléans depuis St-Grégoire, via le nouveau pont en construction.L’Action Catholique du 26 novembre 1934 publie une annonce de La Traverse de l’Ile
d’Orléans Ltée, 59 rue Sous-le-Fort, Québec. Il s’agit de l’horaire du traversier qui laisse
le quai Atkinson de Québec pour celui de Ste-Pétronille, trois fois par jour la semaine et une
fois le dimanche. L’horaire est en vigueur du 27 novembre jusqu’à la formation du pont
de glace.L’Action Catholique du 5 juillet 1935 publie l’article suivant:
L’ouverture du pont aura lieu demain, a une heure de l’après-midi, pour les automobiles
de promenade seulement. Les camions, autobus et autres voitures à traction animale
passeront plus tard.
(…) – les tarifs de péage en vigueur sur le pont de l’ile seront les mêmes que sur le pont
de Québec, soit 50 centins avec privilège de retour sans charge le même jour. Les séries
de billets à 50 pour 5.00$ seront aussi valables sur le pont.Note = Autobus Ile d’Orléans utilise la Place Jacques-Cartier comme terminus de 1935 à 1947, et,
ensuite la Gare Centrale d’Autobus jusqu’en 1968. Elle déménage alors à la Gare St-Roch.

L’Action Catholique du 28 décembre 1935 publie la grande annonce suivante:
Attention; Service d’Autobus Québec à l’ile d’Orléans, St-Pierre
et Ste-Pétronille, le temps et la circonstance le permettant pour le temps des Fêtes.
A partir de lundi le 30 décembre jusqu’au 8 janvier.

L’horaire montre un nombre variable de départs selon la journée de la semaine et la fin
de semaine.
L’autobus passe au Pont et à St-Pierre, 15 minutes plus tard.
O.Gagnon – Autobus – Ste-Pétronille.
Tél à Québec : 8513, Ile d’Orléans : 16 S 2

L’Action Catholique du 27 mai 1936 publie l’article suivant:
Questions d’autobus à l’étude.
(…) – La Commission des Services Publics a siégé pour étudier plusieurs causes dont la
plus importante est la contestation d’une
requête de la Quebec Power par M. J.O. Gagnon, propriétaire d’autobus de l’Ile d’Orléans.
La Quebec Power demande que le tarif de 2.00$ chargé par M. Gagnon pour les touristes
qui font le tour de l’ile soit augmenté à 2.50$.
Elle allègue que c’est le prix que demande l’exploitation de cette ligne.
La Commission demande aux deux parties de s’entendre entre-elles sinon de revenir en
juin prochain.

Le Soleil de septembre 1939 publie l’article suivant:
Les autobus de l’ile d’Orléans.
La Commission des Services Publics, devenue Régie Provinciale des Transports et
Communications, a accordé à M. Clovis Beaudet le permis autrefois détenu par
M. O. Gagnon d’opérer un service d’autobus autour de l’ile d’Orléans et jusqu’à Québec.

Le 14 mars 1945 la Régie approuve le tarif suivant: St-Pierre à Québec et retour 0.65$;
en série 10 pour 2.50$.

Le 17 juillet 1947, la Régie transporte à Autobus Ile d’Orléans Ltée les permis détenus
par Autobus Ile d’Orléans Enr. (C. Beaudet, prop.). M. Léon Vaillancourt en est l’actionnaire
principal.
L’Action Catholique du 8 juin 1949 publie une grande photo d’un autobus de l’ile
d’Orléans accompagnée d’un petit article intitulé
Pèlerinage à l’Oratoire St-Joseph.
L’autobus est loué par la St-Vincent-de-Paul féminine de la paroisse St-Sauveur de Québec.

Le 24 mai 1952 l’horaire d’autobus est publié dans les journaux; il y a deux parcours, soit
un par le côté sud et l’autre par le côté nord.

Le 12 juillet 1952, l’horaire est publié dans les journaux:
Service d’autobus Québec-Ile d’Orléans – Ste-Pétronille – St-Laurent – St-Jean.
L.Vaillancourt, prop.
Tél : 601-R-34

L’Action Catholique, du 23 mars 1953, publie l’article suivant:
Fin tragique d’un Québécois; broyé à mort sous un autobus qu’il réparait.
M. Léon Vaillancourt, d’une quarantaine d’années et domicilié à 475 6e Avenue, a été
broyé à mort sous un autobus au garage de la compagnie
d’Autobus Ile d’Orléans, à St-Pierre.
La victime a eu le crâne brisé lorsqu’une pièce de la voiture se détacha et tomba sur lui.L’annonce suivante apparait dans Le Soleil du 8 juillet 1955:
Autobus Ile d’Orléans Ltée, 501 blvd Charest, tél: 4-4692Départ tous les jours à la gare centrale.
Pour information au sujet des départs et arrivées,
téléphonez au gérant M. L. Vaillancourt au bureau de St-Pierre, I.O. tél. 91note: M. L. Vaillancourt est décédé en 1953; peut-être un autre Monsieur L ou bien
l’annonce n’a pas été corrigée ???

Le 16 novembre 1957, la Régie ordonne à la Compagnie de faire circuler un autobus
tous les matins, à six heures, avant le départ pour Québec, sur la route d’Argentenay
à St-François et au retour le soir s’il y a des passagers.

En mars 1959 L’Action Catholique publie une photo de Raymond Déry, d’un autobus
Ile d’Orléans stationné à côté d’un banc-de-neige beaucoup plus
haut que lui; la neige enveloppe les fils du téléphone.

La Compagnie publie un bel horaire en vigueur le 1er Octobre 1959:
Service d’autobus Québec-Ile d’Orléans
Côté Sud et Nord Bureau St-Pierre, I.O. Téléphone 91

A l’intérieur de l’horaire, il y a le logo composé d’un pneu avec
l’image du Pont de l’Ile à l’intérieur.
Le pneu a une grande aile sur laquelle est écrit Autobus-L’Isle-d’Orléans.
Sur le pneu, il est mention que la Compagnie est membre de l’Association des
propriétaires d’autobus de Québec. Sur la couverture de l’horaire, il y a une belle
photo d’un autobus au pied de la Chute Montmorency et à l’intérieur, une photo du
garage situé au haut de la côte de l’ile.

L’Action Catholique publie l’article suivant durant l’été 1960:
Inconscience de certains chauffeurs d’autobus.
(…) – Gérard Langlois déplore le mauvais service de la Cie d’autobus
de l’ile d’Orléans, le mauvais état incontestable de ses autobus toujours en panne,
l’imprudence de certains chauffeurs qui conduisent à
une vitesse exagérée dans des côtes dangereuses, sur un pont étroit, sur un chemin
également étroit, sinueux et accidenté.
(…) – c’est pratiquement un miracle d’arriver chaque jour à destination.
(…) – nous invitons la police à surveiller chaque matin les dépassements des autobus
sur le boulevard Ste-Anne.
(…) – il y a une semaine, suite à un accrochage, le chauffeur a refusé de s’arrêter lorsque
rejoint par l’automobiliste même si les passagers
ont été témoins de l’événement.
(…) – nous prions publiquement la Régie du transport d’instituer une enquête pour
réclamer plus de sécurité de la part de la Compagnie.
(…) – la Compagnie pourrait se contenter d’assurer le service jusqu’à Montmorency
avec des voyages plus fréquents.
(…) – les passagers pourraient faire la jonction avec les autobus de Ste-Anne ou de
Montmorency pour aller ou revenir de Québec.

En août 1960, Gérard Langlois, du journal L’Action Catholique, écrit un virulent article concernant
les autobus de l’Ile d’Orléans =
La Cie d’Autobus de l’Ile d’Orléans.
Une compagnie irresponsable qui se venge sur ses clients.
(…) – les clients ont été privés ce matin à 6h30 du service d’autobus. Y a-t-il eu panne quelque
part…comme d’habitude, ou le chauffeur de l’autobus à cette heure a-t-il reçu ordre de laisser sur
le chemin les citoyens du bout de l’Ile ? D’aucuns auraient entendu le klaxon de l’autobus qui
tournait apparemment à la “route des camps”. Dans ce cas, ce serait à dessein que les gens de
Ste-Pétronille auraient été abandonnés, ce qui est assez vraisemblable après les remarques que
nous avons publiées hier dans “L’Action Catholique.
(…) – Nous invitons de nouveau la police et la Régie du transport à enquêter sur les points suivants :
1- l’état mécanique des autobus;
2- le nombre de passagers prévu par la loi à bord de ces autobus;
3- la vitesse et l’imprudence de leurs chauffeurs;
4- le respect de l’horaire.
Si, après cette enquête, la loi autorise des autobus en mauvais ordre perpétuel à transporter plus
de passagers qu’ils ne peuvent en contenir, à une vitesse généralement exagérée, avec des
chauffeurs distraits qui passent ou ils veulent aux heures que cela leur plaît, nous sommes prêts
à appuyer toute requête pour un meilleur service d’autobus.
(…) – Est-il logique que les gens de St-Jean et de St-François soient tenus de faire le tour par
Ste-Pétronille pour se rendre dans leur localité?
(…) – Il y a des endroits beaucoup plus éloignés de Québec qui sont infiniment mieux desservis
pour le prix qu’on paye.

Au début d’août 1960, l’Action Catholique publie l’article suivant =
Des citoyens réclament une requête sur le transport en commun à l’ile d’Orléans.
(…) – le transport n’a jamais été organisé pour satisfaire les besoins des familles permanentes;
dès que l’été est fini, le nombre des autobus diminuent, l’itinéraire est supprimé à des heures
importantes, le service devient presque inexistant dès la première chute de neige.
(…) – tous ceux qui ont vu ces autobus ont toutes les raisons de croire que l’ile d’Orléans est
à l’autre bout du monde, d’ou un sentiment instinctif de refus à s’établir là-bas…faute de moyens
convenables de transport.
(…) – des chauffeurs d’autobus ont des nuits anormales de sommeil et risquent par le fait même
la vie de leurs passagers en conduisant lorsqu’ils sont encore endormis.
(…) – la population de Ste-Pétronille n’a aucune raison  d’être privée de son service d’autobus
uniquement parce que la neige bloque la route à l’autre bout de l’Ile; il devrait y avoir un
service d’autoneige.

L’Action Catholique, du 19 août 1960, publie l’article suivant =

La Régie des Transports enquête sur la Cie d’Autobus de l’ile d’Orléans.
(…) – il est notoire que les véhicules de la compagnie sont usés à la corde, démodés et
dangereux.
Il arrive même parfois à des passagers d’être pratiquement asphyxiés en cours de
route par des émanations de gaz.
(…) – nous doutons fort qu’il soit légal et conforme à une élémentaire prudence de laisser une
vingtaine de passagers debout dans un autobus, déjà impropre au service interurbain, sur
une distance de plus de 15 milles, à l’heure de pointe de la circulation.
(…) – si la compagnie n’a pas les ressources nécessaires, nous réclamons de la Régie une décision
ferme pour accorder  un permis d’opération à une compagnie plus responsable.
Le 6 juin 1961, la Régie autorise la Compagnie à mettre en vigueur une nouvelle tarification.Le 23 janvier 1967, la Régie autorise une nouvelle tarification, suivie d’un permis pour transport
de colis légers en vigueur le 23 mars 1967.Le 28 octobre 1968, la Régie autorise la vente des actions de la Compagnie à un nouveau
propriétaire, la compagnie de camions Sept-Iles Express. ( M. Gérard Huot, Prés. ).Suite à la vente de la Compagnie, le bureau a déménagé au 4101, boul. Ste-Anne,
Montmorency, et, l’entretien des autobus a été confié au garage de Sept-Iles Express dans
le parc industriel de Vanier.

L’horaire du 8 septembre 1970 publie la liste des 14 arrêts interurbains =
1- Rue Dorchester Nord – Gignac
2- 4e Avenue entre 4e et 5e Rues
3- Canardière – 8e Avenue
4- Canardière – rue Vitré
5- Boul Ste-Anne – Centre d’Achats
6- Boul Ste-Anne – rue d’Estimauville
7- Boul Ste-Anne – Pain Simard
8- Boul Ste-Anne – Peinture Sico
9- Boul Ste-Anne – Motel Laurentide
10- Boul Ste-Anne – Epicerie Brière
11- Boul Ste-Anne – Ciment St-Laurent
12- Boul Ste-Anne – St-Grégoire-Chemin Boily
13- Boul Ste-Anne – St-Grégoire-Pharmacie Boulet
14- Boul Ste-Anne- St-Grégoire-Côte de Courville.

Tarifs = Québec à St-François : 1.15$ – 10 passages : 8.60$ et enfants 5 à 10 ans : 0.60$

Les horaires d’autobus suivants sont disponibles dans nos archives =

30 décembre 1935
24 mai 1952
12 juillet 1952
18 mai 1959
1 octobre 1959
19 mai 1964
14 septembre 1964
20 septembre 1966
5 juin 1967
8 septembre 1970
Le Soleil, d’octobre 1971, publie le grand article suivant =
Ile d’Orléans
Transport en commun discontinué dans un mois.
Dans un mois, la population de l’Ile d’Orléans sera complètement démunie de son service de
transport en commun, la compagnie Autobus Ile d’Orléans ayant signifié sa décision de
discontinuer les opérations.
(…) – c’est surtout le fait que les requêtes des administrateurs de l’entreprise pour obtenir de
l’aide pécuniaire soient demeurées sans réponse qui a entraîné cette décision.
(…) – le service sera abandonné à compter de samedi le 31 octobre 1971 conclut
M. Gérard R. Huot, président.
(…) – aucune entreprise n’est intéressée à prendre la relève.
(…) – La Compagnie assurait, avec ses cinq véhicules, un service de quatre jonctions par jour
entre Québec et l’ile d’Orléans, aller et retour.
(…) – sur une base mensuelle, les statistiques indiquent que 4,500 à 5,000 personnes utilisent
ce moyen de transport.Au printemps 1972, M. Jean-Guy Giguère, du 13, rue Royale, St-François obtient le permis pour
reprendre le service d’autobus;
il achète plusieurs autobus scolaires qu’il peinture en deux tons de gris.
Il opère sous le nom de Service d’Autobus Ile d’Orléans Enr.Malheureusement, en décembre 1979, M. Giguère lance la serviette; il n’arrive plus
financièrement et abandonne le service.Le Soleil, du 2 juillet 1980, publie l’article suivant =
Nouvelle compagnie pour le service en commun dans l’Ile.
Autocar Rive-Sud Ltée, dont les bureaux sont situés rue St-Vallier à Québec a pris la relève
du lundi au vendredi.
(…) – pour le moment, la compagnie assure trois départs de l’Ile pour Québec par jour et ce
du lundi au vendredi. Les départs de l’Ile sont à 5h30, 9h15 et 17h00.
De Québec, les départs sont de 7h55, 12h55 et 18h55. Les prix sont de 1.25$ à 1.70$ pour les
adultes, et, de 0.70$ à 0.95$ pour les enfants.

Note = la Compagnie ayant son siège social à St-Eustache, a déménagé à Québec en
permanence un autobus, modèle de grande banlieue, qu’elle fait entretenir au garage des
Autobus Dupont. Le but de ce service était de créer l’opportunité pour la Compagnie de vendre
ses services nolisés à partir de Québec.

Le Soleil, du 26 novembre 1981, publie l’article suivant =
L’avenir du transport en commun demeure incertain.
(…) – Autocar Rive-Sud Ltée a demandé à la Commission des Transports de discontinuer son
service pour le 10 décembre prochain. Après cette date, il n’y aura plus qu’un transport le lundi
matin de l’ile à Québec et un autre le vendredi pour le trajet inverse.
Présentement, elle effectue chaque jour deux voyages entre l’ile d’Orléans et Québec. Pendant
la saison estivale, elle transporte quotidiennement quelque 60 personnes et présentement,
environ 10.
(…) – M. Michel Lamontagne, de la firme Autocar Rive-Sud Ltée, affirme qu’il ne peut continuer
le service qui lui fait perdre quelque 2,500$ par mois.
Depuis le début, la firme a englouti plus de 70,000$ dans le service.
(…) – les maires des 6 paroisses refusent de subventionner l’entreprise pour sauver le service.

Le Soleil, du 29 décembre 1981, publie la lettre de M. Gilles Gallichan, de Ste-Pétronille =
Depuis le 14 décembre, l’ile d’Orléans est privée d’un service régulier d’autobus..
(…) – Dernièrement, forte d’une pétition signée par plusieurs centaines de citoyens, la compagnie
demandait au conseil des municipalités une aide financière de 1,000$ par municipalité.
(…) – Cette demande fut un échec; St-Pierre, St-Jean et St-François ont opposé une fin de
non-recevoir. Certains considèrent comme UN LUXE le maintien d’un service minimum de transport
en commun sur leur territoire.
(…) – le transport en commun est une solution à l’avenir des transports de banlieue. C’est même
un élément important de notre qualité de vie.
Il faut souligner l’action du maire de St-Laurent, M. Claude Picard qui a appuyé l’idée d’une aide
financière en plus de se faire le promoteur d’une campagne pour encourager les citoyens à utiliser
d’avantage leur circuit d’autobus.
M. Michel Lamontagne n’a pas, non plus, ménagé son temps ni ses énergies pour maintenir le
transport en commun sur l’ile.

Le Soleil, du 3 mars 1982 publie l’article suivant =
Ile d’Orléans
Projet de transport en commun.
C’est le 10 mars prochain que l’on saura officiellement s’il y aura du transport en commun à l’Ile
d’Orléans, si l’on s’en tient au résultat d’un sondage organisé par la municipalité régionale de
comté de l’Ile d’Orléans auprès des citoyens.
(…) – Selon le résultat du sondage, 221 personnes sur une possibilité de 2,105 se sont
prononcées, ce qui donne le résultat suivant:
72 travailleurs et étudiants utiliseraient le service d’une façon quotidienne, 5 jours par semaine,
en plus de 29 occasionnels qui se sont prononcés de la même façon, ce qui totalise
101 passagers par jour, 5 jours par semaine.
Plus de 116 personnes se sont déclarées prêtes à payer une taxe spéciale pour maintenir
le service de transport en commun dans l’Ile.
70 autres désirent voir la MRC de l’Ile diriger ce transport tandis que 90 citoyens veulent que
ce transport soit laissé à l’entreprise privée.
(…) – la firme Autocar Rive-Sud Ltée n’a plus de bureau à Québec et M. Michel Lamontagne ne
travaille plus pour cette compagnie; il occupe de nouvelles fonctions à la firme Autocar Ste-Foy.

Le Soleil, du 21 avril 1982, publie l’article suivant=
Autobus à l’Ile d’Orléans: dossier toujours à l’étude.
En effet, la demande de la firme Autobus Messier est présentement étudiée par la Commission
des transports du Québec.
(…) – la MRC s’est engagée envers M. Michel Lamontagne, de la firme Autobus Messier à
l’appuyer dans ses démarches.
(…) – selon l’attitude des membres de la MRC de l’Ile, cette solution de l’entreprise privée
est celle que l’on doit retenir et il n’est pas question, du moins pour le moment, pour la MRC de
l’Ile de subventionner le transport en commun.

Le Soleil, du 2 juillet 1982, publie l’article suivant =
L’Ile d’Orléans a un nouveau service de transport en commun.
(…) – la firme Transport Duchesneau a débuté le nouveau service hier, jeudi le 1er juillet.
(…) – Trois autobus seront utilisés pour desservir l’ile.
Le circuit numéro 1 partira de l’église de St-François, pour St-Jean, St-Laurent et la route Prévost.
Le circuit numéro 2 partira également de l’église de St-François en passant du côté nord par
Ste-Famille, St-Pierre et le côte de l’ile.
Le circuit numéro 3 desservira la municipalité de Ste-Pétronille, la route Orléans et la
route Prévost.
(…) -ensuite, l’autobus s’arrêtera à la Dominion Textile, au Centre de la main-d’oeuvre
du Canada, aux Galeries Sainte-Anne et celles de la Canardière, lieu de la correspondance
avec les autobus de la CTCUQ.
(…) – un dépliant, sur l’horaire, les circuits et les tarifs du nouveau service sera distribué
dans tous les foyers de l’ile dans les jours qui viennent.

Le 19 juillet 1982, Le Soleil publie une grande photo intitulée =
Transport en commun à l’Ile d’Orléans.
Un nouveau réseau de transport par autobus sur l’Ile d’Orléans a été inauguré hier à
Ste-Famille, par le député fédéral Louis Duclos, son collègue de l’Assemblée nationale,
M. Clément Richard, M. Daniel Dupuis de la Commission de transport de la CUQ, le maire
suppléant, M. Raymond Perreault, et M. Roger Duchesneau dont la compagnie qui porte
le nom exploitera les trois circuits qui relieront l’ile à la terre ferme.
NOTE = la photo montre le groupe devant un autobus scolaire numéro 80-04 de
la firme Duchesneau.

Le Soleil, du 9 février 1983, publie l’article suivant =
Réunions sur le transport dans l’ile.
(…) – Transport Duchesneau Inc. tiendra cinq séances d’information, qui auront lieu aux
salles des assemblées des divers conseils municipaux
aux dates et aux heures suivantes : hier à 19h30 à Sainte-Famille, les citoyens de
Saint-François-Nord ont été convoqués à cette même réunion. Aujourd’hui à Saint-Jean
à la même heure, les gens de Saint-François-Sud sont invités à cette même séance
d’information, demain à Sainte-Pétronille, vendredi à Saint-Pierre et lundi le 14
à Saint-Laurent.
M. Claude Duchesneau a déclaré au Soleil que l’utilisation de ce service est faible et
non satisfaisant.
Depuis l’autorisation de véhiculer ses passagers jusqu’à la Colline parlementaire et
le Mail Centre-Ville, 90% des passagers utilisent ce service.
(…) – la compagnie transporte entre 30 à 32 personnes quotidiennement.
(…) – M. Duchesneau se propose de tenir une semaine de promotion à des tarifs
réduits pour essayer d’intéresser les citoyens de l’ile à ce genre de transport.
(…) – une séance d’information aura lieu à Québec même pour intéresser les citoyens
de la vieille capitale à utiliser son service pour visiter ou se rendre à l’ile.
M. Duchesneau a déclaré qu’il avait l’appui de la majorité des maires des six
municipalités et du préfet de comté et maire de la municipalité de Saint-Laurent,
M. Claude Picard.

Le Soleil, du 28 février 1983, publie l’article suivant =
Ile d’Orléans
Duchesneau réduit ses tarifs à titre expérimental.
A compter d’aujourd’hui et ce jusqu’au 11 mars, et, à titre expérimental, les usagers
et la population de l’Ile d’Orléans bénéficient d’une diminution des tarifs du transport
en commun.
(…) – les tarifs pour cette période seront de 2$ pour un passage simple, pour toutes
les paroisses de l’ile, et de 18$ pour un livret de 10 passages de Saint-Pierre et de
Sainte-Pétronille.
Ce service économique est exploité du lundi au vendredi, avec départ tôt le matin de
l’ile vers Québec, et en fin d’après-midi en sens inverse.
Un service additionnel est assuré en fin de matinée les jeudi et vendredi, à partir de
l’ile d’Orléans.

Le Soleil, du 25 mars 1983, publie l’article suivant=
Plus d’usagers du transport en commun dans l’ile.
Le nombre d’usagers a augmenté de 29% depuis la fin de la campagne de diminution
des tarifs.
(…) – cette baisse a débuté le 28 février pour se terminer le 11 mars.
(…) – la firme Duchesneau désire étendre son service à l’ile pour les touristes.
Il semble qu’une demande en ce sens sera présentée prochainement à la Commission
des transports du Québec.

Le 29 avril 1983, les journaux publient l’avis suivant =
Prenez avis que Transport Duchesneau Inc. s’adresse à la Commission des transports
du Québec en vue d’obtenir les permis suivants :
3- pour tout voyage spécial ou à charte-partie, en provenance ou à destination de
l’Ile d’Orléans, et retour.
permis Touristique de Québec à l’ile d’Orléans, aller-retour, avec un arrêt aux
Chutes Montmorency.
Remarque : l’obtention du permis de Transport en Commun est conditionnel à l’obtention
du permis Touristique, et vice-versa.
Durée : 29 juin 1983 au 31 décembre 1983.
Roger Duchesneau, président
Transport Duchesneau Inc.
79, Isaie, Beauport
Québec, G1C 2S6

Le Soleil, du 29 juin 1983 publie l’article suivant =
L’Ile d’Orléans sans transport en commun.
Transport Duchesneau a interrompu son service depuis hier. Il semble que la proportion
d’insulaires qui utilise ce service est trop faible ( 30 personnes quotidiennement ), donc
non rentable pour la compagnie.
(…) – de plus, la demande de permis pour autobus nolisés a été refusé puisqu’il est
détenu par la CTCUQ.
La situation sera étudiée par la MRC de l’Ile d’Orléans.
Pour l’instant, il n’y aura pas de transport en commun à l’Ile.

Le Soleil, du 16 juin 1984, publie l’article suivant =
L’Ile d’Orléans aura ses propres “sightseeing”.
Par Marc Lestage
La Commission des transports du Québec vient d’autoriser la Chambre de commerce
de l’Ile d’Orléans à exploiter son propre réseau de “sightseeing” en raison du service très
marginal actuellement offert sur ce territoire par les autres détenteurs de permis de la
région.
Le restaurateur M. Antoine Pouliot, président de la Chambre de commerce, a témoigné
devant le commissaire, Me Pierre Germain, que les organisateurs d’excursions touristiques
ne font que passer actuellement dans l’ile.
(…) – la Chambre a décidé de mettre sur pied son propre service en louant des mini-bus
avec chauffeurs qui seront mobilisés dans l’ile en permanence.
(…) – actuellement, les minibus s’arrêtent rarement; ça ne rend pas justice à tout ce que
l’ile peut offrir.
Trois types d’excursion seront offerts:
un parcours de trois heures à partir de Saint-Pierre en circulant sur les différentes routes
de l’Ile d’Orléans et effectuant des arrêts pour visites aux différents points d’intérêt sur
le parcours : 15$ adultes et 7.50$ enfants.
Des excursions de trois heures, départ de Saint-Pierre, et / ou du Manoir de l’anse,
et / ou Motel Orléans, et / ou Marina de Saint-Laurent, et / ou L’Auberge Chaumond ou
pour des visites de lieux d’intérêts, d’attraits culturels et historiques situés dans l’Ile :
15$ adultes et 7.50$ enfants.
Enfin, il sera possible de mobiliser un mini-bus pour des tours avec itinéraires variés dans
l’Ile, à raison de 120$ pour trois heures et 25$ de l’heure additionnelle.

Au printemps 1990, la firme Autobus Mont-Sainte-Anne Inc a débuté un service d’autobus
quotidien autour de l’Ile vers Québec, aller-retour, avec des mini-bus.

Mais, en juin 1991, le manque de popularité du service a forcé la compagnie à mettre fin
à son service.

Le Soleil, du 11 juillet 1991, publie un grand article avec une photo de la circulation sur le
pont de l’Ile =
Les automobilistes de l’ile d’Orléans brimés par le gouvernement du Québec.
Le candidat péquiste à l’élection partielle dans Montmorency, Jean Filion, dénonce l’injustice
de la réforme Ryan, qui impose aux automobilistes de l’ile d’Orléans une augmentation des
frais d’immatriculation pour financer un système de transport en commun auquel ils n’ont
pas accès, mais qui épargne ceux du comté libéral de Portneuf.
(…) – L’interuption définitive du service offert par Autobus Mont-Sainte-Anne Inc. ferait en
sorte que les automobilistes de la Côte-de-Beaupré se retrouveraient dans la même situation
que ceux de l’ile d’Orléans.

Les 15 et 16septembre 2009, le CLD de la Côte-de-Beaupré, nouveau gestionnaire du
transport adapté et collectif pour la MRC de La Côte-de-Beaupré et de l’Ile d’Orléans
rencontre la population et les groupes sociaux pour connaitre leurs besoins présents
et futurs en matière de transport.

Depuis 2010, le service est connu sous le nom de PLUMOBILE, et, opère plusieurs
voyages par jour du lundi au vendredi. Un autobus scolaire blanc appartenant à une
compagnie d’autobus privée donne le service à contrat à durée déterminée et renouvelable.

Description de la flotte =

Autobus Ozéa Gagnon ( no. permis inconnu) – 1923-1939 .
Autobus Ile d’Orléans Enr ( Clovis Beaudet, prop.) – permis no. 368-A – 1939-1947.
Autobus Ile d’Orléans Ltée – permis no. 368-A – 1947-1971.

——————————————————————————-

(2) – Reo usagés.

1949 = vente de 1 autobus.

1951 = achat de 1 autobus.

(2) Bombardier -B-12 – 1947 dont 1 vendu en 1950.

—————————————–

1 à 6 =

(2) – Reo – 29s – 1930;

(1) – Reo – 33s – 1930;

———————————

(1) – Prévost – GMC – 29s – 1946.

—————————————–

7- Plymouth – Station-Wagon – ex Autobus Cunningham, St-Tite-des-Caps en 1939
8- Prévost – Intercité – 31s – 1940 – neuf
9- Prévost – Intercité – 31s – 1940 – neuf
10- Prévost – Intercité – ????? – 35s – 1940 – neuf – ren. 4010 en 1950.
11- Prévost – Intercité – P118 – ? – 1944 – neuf – ren. 4411 en 1950.
12- Prévost – Intercité – P-006-469-47 – 1947 – neuf – ren. 4712 en 1950.
13- Prévost – Intercité – P-015-508-48 – 33-1948 – neuf – ren. 4813 en 1950
14- Prévost – Intercité – acheté usagé -ren. 5014 en 1950
15- Prévost – Intercité – 1949 – devant de modèle Citadin. ren. ???
16 – inconnu – 1944 – acheté usagé – ren. 4416 en 1950.

17 – Prévost -Intercité ; ren. 5117 en 1950; retiré avant 1966.

20- Prévost – Intercité – ex. 5420 en 1968.
21 -Prévost – Intercité – ex. 5421 en 1968.
22- ???
23- Prévost – Prevocar – ex. 5423 en 1968.
24- ???
25- ???
26- ???
27- Prévost – LeNormand – P-263-831-60 – 41 – 1960 – ex. 6027 en 1968
28- Prévost – Panoramique – P-197-1184-63 – 49 – 1963 – ex. 6328 en 1968; vendu Drolet – 73, en 1968.
29- ???
30- ???
31- ???
32- Prévost- Intercité – rebuts en 1969.
33- GMC – scolaire
34- Prévost – Citadin
36- Chevrolet- Blue Bird -scolaire
37- scolaire
38- Chevrolet – scolaire
39- ???
40- Chevrolet – scolaire – peint.

——————————————————————————————————–

4010- Prévost – Intercité – P-118 – 35 – 1940 – ex. 10 en 1950; retiré avant 1966.
4411- Prévost – Intercité – P-270 – ? -1944 – ex.11 en 1950 ; retiré avant 1966.
4712 -Prévost – Intercité – P-006-469-47 – 1947 – ex. 12 en 1950 – vendu Ste-Claire – 35 (2).
4813 – Prévost -Intercité – P-015-508-48 – 33 -1948 – ex. 13 en 1950; retiré avant 1966.
5014 – Prévost -Intercité ; ex. 14 en 1950 ; retiré avant 1966.
4416 – Prévost -Intercité ; ex. 16 en 1950 ; retiré avant 1966.
5117 – Prévost -Intercité ; ex. 17 en 1950 ; retiré avant 1966.
5420 – Prévost -Intercité – P-223-786-53 – 37s -1953 – ex. Victory Bus Lines, en 1954, ren. 20 en 1968.
5421 – Prévost -Intercité – P-214-777-53 – 33s – 1953 – ex. Victory Bus Lines, en 1954, ren. 21 en 1968.
5422 – Prévost -Intercité – ex. Victory Bus Lines, en 1954,
5423 – Prévost – Prevocar – P-195-758-52 – 37 – 1952 – ex. Victory Bus Lines en 1954 – ren. 23 en 1968.
5424 – MCI – Courier – 85/200-A – 186 – 1949 – ex. Eastern Canadian Greyhound – G-1795 en 1954.

5425 – Flxible – White – ex. Gauthier – 157 en 1954 – détruit par le feu en 1960.

5426 – Prévost – Intercité – ex. ? en 1954 – rebuts en 1966.
6027 – Prévost – LeNormand – P-263-831-60 – 41 – 1960 – Ex. Montmagny – 40 en 1961 – ren. 27 en 1968.
6328 – Prévost -Panoramique – P-197-1184-63 – 49 – 1963 – neuf – ren. 28 en 1968.

5632 – Prévost – Intercité – P-224-787-53 – 1953 – Ex. Fara’s via Prévost ; retiré en 1969.

6533 – Chevrolet – scolaire – 48s – 1965.

5434 – Prévost – Citadin – P-176-1117-54 – 37s – 1954 ; Ex. Monette – 17-54 en 1966.

6235 – scolaire – 1962.

—————————————————————————————————————-

1966 = autobus en service =

1954 = 3 autobus; # 5420, 5421 et 5423 ;

1956 = 1 autobus; # 5426.

1960 = 2 autobus; 6027 et ?.

1965 = 1 scolaire ; # 6533.

————————

Total = 7 autobus

————————-

1966 = nombre de sièges =

33 sièges = 1 autobus; # 5421.

37 sièges = 4 autobus; # 5420, 5422, 5423, 5426.

41 sièges = 1 autobus; # 6027.

48 sièges = 1 autobus; # 6533.

——————————–

———————————

Service d’Autobus Ile d’Orléans Enr. ( Jean-Guy Giguère, prop.) – no. permis inconnu – 1971-1979 .

NOTE = la flotte comprend quelques autobus dans la série numérotée de 33 à 40 inclus.

Autocar Rive-Sud Ltée – 1980-1981 –

357- GMC – SDM-4501 – 067 – 1961 – ex. Bonin – 60-69
358 – GMC – SDM – 4501

Transport Duchesneau Ltée – 1982-1983 .

80-04 – scolaire jaune

Autobus Mont-Sainte-Anne Inc.- 1990-1991

quelques minibus blancs et bleus.

Conférence – Histoire des autobus de Charlesbourg

Mercredi le 30 mars 2011, M. Charles Larochelle, administrateur de la Société d’histoire, a donné une conférence intitulée “Histoire des autobus de Charlesbourg” devant plus d’une soixante de personnes au siège social de la Société d’histoire de Charlesbourg situé dans le Trait-Carré.
La plupart des personnes présentes ont connu les autobus de Charlesbourg et quelques-unes ont même travaillé pour la compagnie.
Ces personnes ont meublé rapidement la période de questions et l’ont même agrémentée de nombreux souvenirs personnels.
Encore une fois, nous constatons que l’histoire des autobus suscite beaucoup d’intérêt lorsque notre Société a l’occasion de la faire connaître.
A la fin de sa conférence, M. Charles Larochelle a gracieusement fait le don de sa rétribution à la Société d’histoire d’autobus du Québec.

Nos remerciements à M. Charles Larochelle pour cette excellente conférence.
Site de la Société d’histoire de Charlesbourg