Ville de Lévis-territoire (1931-1950)

suite de :   Ville de Lévis-territoire (1921-1930)

La Compagnie informe Le Soleil du 3 janvier 1930, que le service de St-Romuald sera aux 30 minutes de 6 heures à 9 heures; aux 40 minutes jusqu’à midi; aux 30minutes de midi à 7 heures du soir et aux 40 minutes jusqu’à minuit.

Le Soleil du 3 janvier 1930 rapporte aussi qu’un vieux mendiant de race irlandaise bien connu au poste de police ou il va demander protection pour se loger la nuit fit la rencontre d’un tramway sur la rue Commerciale; au même moment, il glissa et tomba dans le panier. Il fut porté au poste de police de l’avenue Laurier. M. le curé Rochette, de Ste-Jeanne-d’Arc, et le Dr Joseph Leblond le firent transporter à l’hôpital de Lévis par l’ambulance de M. Joseph-P Thibault; il sera quitte pour un repos de quelques jours.

Le Soleil du 9 janvier 1930 résume un article du journal mensuel l’Ami des Voyageurs; l’an dernier, la Compagnie a fait des améliorations à sa propriété pour 16,000$; pour la machinerie, elle a dépensé plus de 17,000$.

Le Soleil du 10 janvier 1930 mentionne que l’échevin Létourneau, de Lauzon, se plaint qu’il n’y a pas de salle d’attente au terminus de Lauzon. Il dit qu’un citoyen, M. Joseph Bargoné, serait prêt à concéder à bon marché un terrain à la Compagnie et qu’il se chargerait d’avoir soin de cet abri. M. Létourneau déplore que la salle d’attente chez M. Henri Guay, restaurateur, ait été fermée il y a près d’un an.
M. l’échevin Couture approuve les remarques et est suivi par M. l’échevin Poirier.

Le Soleil du 15 janvier 1930 rapporte que les tramways ont manqué de pouvoir hier soir, pendant une quinzaine de minutes.

Le Soleil du 24 janvier 1930 nous informe que M. Weyman, en tant que président de la Chambre de Commerce, veut organiser une traversée en canots entre Québec et Lévis avec deux équipes de sept personnes. Dans les canots, il y aura des malles et des passagers comme ça se faisait lorsque les bateaux ne voyageaient pas entre les deux rives en hiver. Cet événement aura lieu durant la période du Carnaval en février prochain. Il y aura des beaux prix en argent pour les vainqueurs.

Le Soleil du 28 janvier 1930 rapporte que M. Weyman vient de décider que lorsqu’il y aura des parties de hockey sur les patinoires de Lévis et St-Romuald, il y aura un char spécial pour se rendre aux parties au prix de seulement 10 centins par passager; les billets et les passes ne seront pas acceptés.

Le Soleil du 28 janvier 1930 annonce aussi que le projet de la traversée en canot soulève l’enthousiasme; quatre canots longs et étroits sont en préparation. M. Weyman demande au bureau de poste de Québec la permission de transporter des sacs de malle et de faire une étampe spéciale pour oblitérer ou affranchir les lettres et timbres spéciaux mis sur ces lettres.
Des compagnies de films se sont engagées à poser cette traversée; ces vues seront ensuite montrées dans les théâtres américains ainsi qu’à Québec et Lévis.

Le Soleil du 30 janvier 1930, nous apprend que M. Weyman vient de recevoir une lettre d’amateurs de l’Ile-aux-Coudres qui veulent participer à la traversée en canots. On attend cinq ou six canots qui auront au moins seize pieds de long.
La course aura lieu à 3 heures, dimanche après-midi le 23 février.

Le Soleil du 31 janvier 1930 annonce qu’il y aura au moins dix canots dans la course. Le journal anglais de Québec, Chronicle-Telegraph, a décidé de donner une Coupe d’argent au gagnant. La course sera ouverte à tous les hommes de la province.

Le Soleil du 3 février 1930 nous informe que M. Weyman reçoit des lettres de Lotbinière, de l’ile d’Orléans, de l’Ile-aux-grues et de Montmagny concernant la course en canots; l’Association des Sports d’Hiver va donner trois prix: un de 100$, un de 50$ et un de 25$.

Le Soleil du 6 février 1930 décrit les objets exposés dans une vitrine du magasin de M. Louis Bourget, marchand-épicier de la rue Commerciale, à Bienville;
il y a le tramway miniature no 96 de la Compagnie des Tramways de Lévis représentant celui qui fait le service à Lauzon. Paul Ouzilleau l’a fait exactement dans tous ses détails; il est sur rail et circule d’un bout à l’autre de la vitrine. Ce char est en vente par M. Ouzilleau et on voudra bien s’adresser chez M. Bourget.

Le Soleil du 10 février 1930 confirme qu’un canot a traversé le fleuve hier en 25 minutes aller et retour. ‘équipe de la Compagnie des Tramways de Lévis venait de faire un essai. Il y avait le capitaine M. Georges Lizotte et le second M. Xavier Gagnon en plus des deux frères Letellier de Pointe-Lévis. Tous les hommes avaient un costume vert.

Le Soleil du 17 février 1930 rapporte que l’équipe de la Compagnie a fait une traversée en canots en onze minutes.

Le Soleil du 20 février 1930 résume le Rapport annuel de la Compagnie:
le déficit de 1929 est de 34,160$ dû à la grande dépression économique.
Le pavage de la rue St-Laurent par la Cité a obligé la Compagnie à relever sa voie au coût de 15,000$,
l’enlèvement de la neige a dépassé de 3,525$ le montant prévu.

Le Soleil du 13 mars 1930 transmet la demande de la Compagnie concernant la neige jetée sur la voie; deux ou trois chars ont brisé les paniers protecteurs placés en avant. La Compagnie annonce qu’elle poursuivra les contrevenants.

Le Soleil du 24 avril 1930 annonce que le service d’été commencera demain; les tramways pour la haute ville et Lauzon voyageront à toutes les 20 minutes jusqu’à onze heures le soir. Il sera de 40 minutes pour St-Romuald et aux 20 minutes de 4 heures à 7 heures le soir ainsi que les samedis et dimanches de midi à minuit.

Le Soleil du 10 mai 1930 rapporte que M. Maurice Chandonnet, employé de la Compagnie, travaillait à la soudure des rails rue St-Jean, lorsqu’il toucha accidentellement un fil portant un fort voltage. M. le Dr Leblond fut demandé et le fit transporter à la résidence de son père M. Arthur Chandonnet, surintendant de la Compagnie, demeurant sur la rue Bégin. Le blessé souffre de brûlures sérieuses à quatre doigts de la main gauche et au pouce de la main droite.

Le Soleil du 27 mai 1930 nous apprend que la Compagnie a fondé une filliale sous le nom de Quebec Southern Transport Company pour développer des services d’autobus dans tout le comté de Lévis.
La nouvelle compagnie a un autobus qui a commencé aujourd’hui un service entre Québec et Lévis par le Pont de Québec nouvellement ouvert à la circulation automobile. M. Joseph Fortier, qui opère un service d’autobus entre Lévis et St-Vallier depuis plusieurs années, a obtenu le contrat pour effectuer ce service.

Le Soleil du 17 juin 1930 annonce que M. H.E. Weyman, gérant de la Cie des Tramways de Lévis, a été réélu hier soir président de la Chambre de Commerce du district de Lévis, pour un troisième terme. Le journal publie sa photo.

Le Soleil du 28 juin 1930 mentionne qu’un citoyen de Québec, conduisant une auto Peerless s’endormit au volant en suivant un tramway venant de Lauzon qui se trouvait près de la pharmacie du Dr J.E. Bélanger. Le chauffeur de l’auto fut conduit chez le Dr. Bélanger.
Le tramway fut endommagé considérablement ainsi que la machine qui fut remorquée au garage de M. Omer Gosselin, à Lévis.

Le Soleil du 17 juillet 1930 annonce que la Compagnie a inauguré aujourd’hui un système de transport de passagers et de touristes entre Lévis et Québec, en passant par le Pont de Québec. Pour une somme modique, on peut voyager d’une rive à l’autre dans une machine confortable qui fera plusieurs voyages par jour.
Cet autobus part de la rue St-Georges, passe par St-David, St-Romuald, le pont Garneau, le Pont de Québec, le chemin St-Louis, Bergerville et la Grande-Allée jusqu’au Château-Frontenac. Il fera cinq voyages par jour.

Le 21 juillet 1930, Le Soleil publie l’horaire de ce nouveau service d’autobus:
De Lévis: 7h45 – 12h45 – 3h45 – 6h30 – 9h00.
De Québec: 11h05 – 3h35 – 6h05 – 8h50 – 11h20.

Le Soleil du 25 juillet 1930 confirme que la voie de rencontre des tramways en face du magasin de M. S. Bouffard rue Commerciale, sera fermée lundi prochain, jour de la votation, afin de décongestionner la circulation des autos à cet endroit. M. Weyman s’est rendu avec plaisir à cette demande de M. l’échevin J.I. Langlois, de Lévis.

Le Soleil du 31 juillet 1930 nous informe que la Compagnie a décidé de retrancher le dernier voyage de l’autobus quittant Villemay à 9 heures et Québec à 10 heures. Par contre, le voyage aura lieu les dimanches.

Le Soleil du 19 août 1930 mentionne qu’hier matin vers 7 heures, à la correspondance de Bienville, le trolley s’est brisé. Les passagers durent se rendre à pied au bateau. Le service reprit peu après.

Le Soleil du 10 septembre 1930 rapporte que l’essieu d’un tramway s’est brisé en descendant la côte Bégin ce matin, vers 7 heures. Les passagers pour le bateau de 7h20 durent faire le trajet à pied de la correspondance de Bienville à la Traverse de Lévis.

Le Soleil du 9 octobre 1930 nous apprend qu’il y a quelques jours, Mme. Adjutor Robitaille, de Bienville, a perdu sa sacoche contenant 40$ dans un tramway. M.T. Lizotte, inspecteur de la Compagnie et le chef de police de Lévis, M. P.A. Guay, découvrirent la jeune fille qui a admis l’avoir trouvée. Elle refusa de la remettre mais fut forcée de le faire. Elle perdit la récompense promise en plus de payer les frais de perquisition.

Le Soleil du 30octobre 1930 rapporte deux faits démontrant l’honnêteté des employés; une dame prit le tramway à Lauzon en achetant des billets à M. Labrie, garde-moteur; elle paya 5$ en croyant que c’était un 2$. L’employé lui remit la monnaie du 2$; à la correspondance de Bienville, M. Labrie s’apercut de son erreur en comptant son argent; il rattrapa la dame et lui remit son argent.
L’épouse de M. J.A.Allaire, marchand de Lauzon, oublia sa sacoche en descendant du tramway conduit par M. Henri Carrier; rendu au terminus de Lauzon, M. Carrier a aperçu la sacoche et la rapporta au bureau en arrivant à la rue Laurier. Une pièce d’identité permit de retrouver la dame.

Le Soleil du 30 octobre 1930 publie les changements à l’horaire des autobus entre Lévis et Québec:
tous les jours, le départ de l’Hôtel Montcalm, à Québec, sera à 11h30 le matin et à 5h15 l’après-midi;
le départ du pont Etchemin à St-Romuald, sera à 8h15, le matin et à 1h00 de l’après-midi.
Le dimanche seulement, il y aura un voyage spécial de Québec à 2h00 de l’après-midi et du pont Etchemin à 4h00 de l’après-midi.
Le terminus de Québec a quitté le Parc Montmorency pour l’Hôtel Montcalm et l’autobus suit la route de l’Esplanade, la Grande-Allée, le chemin St-louis et fait le raccordement avec les tramways à St-Romuald.
Pour informations et voyages spéciaux; s’adresser à M. Joseph Fortier, téléphone à Québec no. 3-2694 et à Lévis no 24.

Le Soleil du 28 novembre 1930 annonce le résultat de l’élection des officiers de l’Association des Employés:
Président: M. Napoléon Pelletier.
Vice-président: M. Philéas Guay.
secrétaire: M. Donat Simoneau.
asst-secrétaire: M. Donat Ruel.
remise des chars: M. Arthur Lamontagne.
trainmen: M. Joseph Morin.
de la voie: M. Paul Couture.
du freight: M. E. Leblanc.
gardien: M. Henri Bélanger.
visiteurs des malades: MM. Joseph Rochefort et Joseph Lamothe.

Le Soleil du 2 décembre 1930 nous informe que la Compagnie n’aura pas de patinoire sur la rue Fraser cet hiver.

Le Soleil du 4 décembre 1930 annonce que la Compagnie a fait installer à la patinoire de Villemay un système de sonnerie qui fonctionnera cinq minutes avant l’arrivée du tramway au terminus.
La Compagnie a aussi déménagé les salles d’attente et le restaurant qu’il y avait sur la rue Fraser pour les installer à Villemay.

Le Soleil du 27 décembre 1930 résume le numéro mensuel de l’Ami des Voyageurs;
(…) le tramway est le moyen le plus économique, le plus sûr et le plus commode de voyager sur les rues de la ville;
(…) les tramways sont aussi des promoteurs d’affaires efficaces; ils créent et développent des valeurs foncières; ils procurent des emplois à beaucoup de personnes qui assurent un service de transport sûr et commode.
(…) la suspension du service désorganise la marche des affaires: les commerces perdent des ventes et les usines manquent de personnel.
(…) nous profitons tous de la régularité et de la sécurité du service des tramways.

Le Soleil du 29 décembre 1930 annonce que la Compagnie donnera gratuitement un porte-cartes en cuir à toutes les personnes qui achèteront une passe hebdomadaire durant la première semaine de la Nouvelle Année. Après la première semaine, il faudra débourser 50 centins et se rendre au bureau de la Compagnie.

Le Soleil du 31 décembre 1930 informe la population que la Compagnie vient d’ouvrir une salle d’attente chez M. Guay, au terminus de la voie électrique à Lauzon.
La Compagnie rappelle aussi qu’elle a une salle d’attente à la correspondance de Bienville et à sa bâtisse, près de l’avenue Laurier à Lévis.

Le Soleil du 18 février 1931 publie l’horaire du service d’autobus entre Breakeyville, Charny, St-Romuald à Lévis et Québec.
Excepté le dimanche:
3 départs de Breakeyville.
5 départs de Charny.
6 départs de St-Romuald.
4 arrivées à Lévis et 4 arrivées à Québec.
Le dimanche seulement:
5 départs de Breakeyville.
5 départs de Charny.
5 départs de St-Romuald.
5 départs de Lévis et 4 arrivées à Québec.
Les passagers qui se rendent à Lévis débarquent des autobus à la rue de l’Église à St-Romuald, pour prendre les tramways et arriver à l’heure indiquée sur l’horaire.

Excepté le dimanche:
4 départs de Québec.
4 départs de Lévis.
5 départs de St-Romuald.
4 arrivées à Charny et 3 arrivées à Breakeyville.

Le samedi seulement:
11h00 am de Québec.
11h35 am de St-Romuald.

Le dimanche seulement:
6 départs de Québec.;
6 départs de Lévis.
8 départs de St-Romuald.
6 arrivées à Charny et 5 arrivées à Breakeyville.
Les tramways transfèrent avec les autobus à la rue de l’Église à St-Romuald.

La Compagnie a acheté deux autobus neufs:
1- White-Smith 613; 21 sièges, 1931
2- White-Smith 613; 21 sièges, 1931
Ils sont logés au garage d’autobus de la rue Commerciale à St-Romuald.

Le Soleil du 17 mars 1931 nous apprend que des contribuables vont s’adresser à la Compagnie pour prolonger son réseau jusqu’au nouvel hôpital de Lévis, vu que la marche à faire à pied de la rue Fraser à l’hôpital est longue et fatigante. Le tramway passerait par la rue St-Maurice et longerait la nouvelle rue pour ensuite rejoindre la voie ferrée rue Guenette par l’avenue Mont-Marie.

Le Soleil du 17 avril 1931 rapporte une collision entre une auto et un tramway, au coin de la rue St-Louis et de la Côte du Passage. L’auto fut endommagée et a été remorqué au garage Gosselin

Le Soleil du 21 mai 1931 nous informe du décès de M. Arthur B. Colvill survenu le 13 mai dernier à Montréal. Il était directeur de la Compagnie et avocat en chef de la Cie d’Assurance Sun Life en plus d’être un vétéran de la grande guerre.

Le Soleil du 29 mai 1931 mentionne que le greffier va demander à la Compagnie de reculer ses chars à 75 pieds de l’avenue Laurier, vu la circulation intense du trafic en été.

Le Soleil du 29 juin 1931 annonce que la Compagnie va inaugurer le 1 er juillet un système de billets de retour bons pour 90 minutes sur les chars. Ces billets de retour seront donnés à toute personne qui déposera 10 centins en argent dans la boîte comme passage. Bons seulement dans les limites de Lévis et de Lauzon.

Le Soleil du 11 juillet 1931 annonce que cet été, la Compagnie fera circuler des chars spéciaux pour les pique-niques au parc du Pont de Québec à des prix réduits lorsque la température sera favorable.
Un char spécial partira les lundis, mercredi et vendredi du terminus de Villemay à 9h30, de Bienville à 9h45 et de la Traverse à 9h50 avec retour à 3h50. Le tarif sera de 10 centins pour aller et de 10 centins pour le retour. Demi prix pour les enfants. Premier départ, le 13 juillet.

Le Soleil du 5 août 1931 rapporte que la ville de Lévis a décidé de recouvrir la partie du chemin non pavée entre les rails d’une couche de calcium afin d’abattre la poussière. Des essais ont été faits sur les rues St-Louis, Côte du Passage, avenue Bégin, Guenette et  Wolfe.
L’échevin L.B. Pelletier, responsable de cette initiative, mérite des félicitations.

Le Soleil du 8 septembre 1931 rapporte un accident entre une voiture et un tramway sur la rue St-Laurent. La voiture fut frappée et les deux occupants projetés sur le sol. Le Dr R. Tremblay a fait transporter l’un deux à l’hôpital pour des contusions.

Le Soleil du 10 septembre 1931 mentionne que M. Weyman a fait dérouler devant les yeux des Rotariens de Québec, un film sur les activités du parc d’amusement au pont Garneau.

Le Soleil, du 26 septembre 1931, publie une grande annonce: ¨La Compagnie de Tramways de Lévis
commencera un Service d’Autobus entre Lévis, St-David, St-Romuald et Charny dimanche prochain jusqu’à nouvel ordre. Le caractère permanent ou non de ce service dépend entièrement du public.¨

Horaire:
De Lévis: 6h10, 11h30, 5h50, 10h10.
De Charny : 7h10, 12h40, 6h35, 11h10.
Tarif: Lévis et St-David: 10 sous; St-Romuald; 20 sous et Charny; 35 sous.
Les correspondances d’autobus sont acceptées sur les chars.
Tous les jours excepté les dimanches.
Les autobus partent du bureau des tramways de Lévis via Bienville, Hôtel-Dieu et rue St-Georges.

Le Soleil du 25 septembre 1931 rapporte qu’un rail brisé a fait dérailler un tramways au coin de l’avenue Bégin et de la Côte du Passage. Le service a dut être modifié, les passagers ayant dû laisser le char de l’avenue Bégin pour prendre celui se dirigeant vers Villemay qui fit la navette jusqu’à la reprise du service régulier.

Le Soleil du 2 novembre 1931 nous apprend que la Compagnie demande des amendements à sa charte pour entreprendre toutes opérations de transport de quelque manière que ce soit, par terre ou par eau, dans les comtés de Bellechasse, Lévis, Dorchester, Beauce et Lotbinière et dans les municipalités de Sillery et Bergerville et dans les limites de la cité de Québec.

Le Soleil du 7 novembre 1931 confirme que la demande a paru dans la Gazette Officielle de Québec.

Le Soleil du 21 novembre 1931 mentionne que le Bill en question a été renvoyé au comité des chemins de fer pour étude.

Le Soleil du 25 novembre 1931 rapporte que le Maire de Lévis proteste contre le Bill en croyant que la Compagnie veut prendre le monopole, ce qui est contre l’intérêt de Lévis et de la rive sud.

Le Soleil du 3 décembre 1931 nous apprend que les employés de la Compagnie ont décidé de payer à chaque mois d’ici mars prochain une piastre chacun sur leur salaire en faveur des pauvres de la rive sud. Cet argent sera remis aux Sociétés St-Vincent-de-Paul de Lévis, Lauzon et St-Romuald.

Le Soleil du 26 décembre 1931, confirme que la Compagnie ne pourra donner cette année un porte-passe en cuir. Par contre, elle permettra à toute personne qui achètera une passe bonne à partir du 27 décembre de passer accompagnée d’un enfant de 12 ans ou moins gratuitement ou bien deux enfants de 12 ans ou moins. Ce privilège sera bon du 27 au 31 décembre et ne sera pas valable les 1er et 2 janvier 1932.
Le Soleil du 22 février 1932: Une épouvantable tragédie s’est produite samedi soir lorsque l’autobus qui fait le service entre Breakeyville et Québec vint en collision avec un camion. Le choc violent entre les deux véhicules causa la mort de trois personnes. Les victimes sont: madame Allan-D.Laurie, le major Ian-L.Crawford et Ed.J.Shea. Cinq personnes sont blessées. Le chauffeur du camion est gardé par la police. La nouvelle de l’accident s’est répandue rapidement samedi soir par la radio et toute la journée d’hier, elle a fait le sujet des conversations en notre ville et dans la banlieue.
Les deux occupants du camion, Gérard et Laval Paquet de St-Romuald, s’en sont tirés sans blessures. La collision eut lieu entre l’autobus de la Lévis Tramways Co. de Lévis qui fait le service de Breakeyville à Québec. L’autobus, propriété de M.Achille Couillard de Montmagny, qui l’avait loué à la compagnie pour la durée de l’hiver, avait quitté Breakeyville à sept heures samedi soir pour Québec en passant par le pont de Québec. M.Shea s’en allait passer le dimanche dans sa famille à Québec au numéro 10 de la rue Gamelin. Il y avait, y compris le conducteur, huit personnes dans le véhicule et tout alla bien jusque sur le chemin St-Louis, vis-à-vis la laiterie Brookside.(coin de la rue Jean-Dequen). Au moment ou l’autobus arrivait à la laiterie, un camion International appartenant à M.Philéas Paquet, marchand de glace de St-Romuald, arrivait à cet endroit. A quelques pieds de l’endroit de l’accident il y a une courbe et c’est en quittant la courbe que le camion frappa l’autobus. Les trois passagers blessés se souviennent d’avoir entendu tout-à-coup le bruit des vitres cassées et ils ont eu la sensation qu’une lourde masse broyait tout un côté de la voiture ou ils se trouvaient. La machine fut complètement démantibulée surtout du côté gauche. La paroi fut complètement arrachée.
La police municipale, avertie par le coroner, arriva sur les lieux comme le dernier des blessés partait pour l’hôpital et Gérard Paquet le conducteur du camion fut mis sous arrêts.

Le Soleil jeudi 21 avril 1932: Paquet coupable de négligence criminelle. Tel fut le verdict rendu hier soir par les petits jurés appelés à juger les accusations d’homicide involontaire portées contre le jeune homme.
Au cours du procès, une dame qui marchait sur le chemin St-Louis a été témoin de l’accident; malheureusement, en s’approchant de l’autobus elle entendit parler en anglais; elle pris peur et s’enfuit.
Note: Nous ne connaissons pas la peine imposée.

Le Soleil du 21 janvier 1932 rapporte qu’une balayeuse de la Compagnie a sauté hors de la voie au pied de la Côte Rouge à St-Romuald. Elle arriva sur un poteau qui l’empêcha de tomber dans le cap. M. Arthur Chandonnet, inspecteur, a dirigé l’équipe qui remit le véhicule sur la voie.

Le Soleil du 4 février 1932 a reçu une information de M. Weyman concernant la réclamation de M. Roméo Rhéaume pour un accident d’auto survenu en face de la Davie. La Compagnie refuse la responsabilité vu que l’accident est arrivé en hiver et que le chemin était couvert de glace. M. Rhéaume réclamait la somme de 11$ et M. l’échevin Pelletier prétend que la Compagnie est responsable.

Le Soleil du 6 février 1932 nous informe que le Comité des chemins de Fer a siégé sous la présidence de l’hon. M. J.N. Francoeur concernant la demande de la Compagnie pour exploiter un service d’autobus dans le district de Lévis. La Compagnie était représentée par Maîtres Oscar Boulanger et Noël Belleau. La Cité de Lévis avait M. V.A. de Billy.
L’étude n’est pas terminée mais le principe est admis et la Compagnie se fusionnera avec la Quebec Southern Transport. Elle pourra étendre son service d’autobus sous le contrôle de la Commission des services Publics.

Le Soleil du 11 février 1932 rapporte qu’une assemblée importante des membres du club de softball Lévis Tramways aura lieu ce soir à 7h30, chez M. Octave Desrochers, no 385 rue St-Laurent à Lévis.

Le Soleil du 12 février 1932, publie une grande annonce: ¨Service d’Autobus; Breakeyville, Charny, St-Romuald à Lévis et Québec¨
Il y a quelques changements dans les heures de départs et arrivées.

Le Soleil du 16 février 1932 mentionne que le nouveau départ laissant Charny à 6h50 pm a été tellement populaire qu’il fut impossible de prendre tout le monde; à l’avenir, la Compagnie va mettre en service un autre autobus les dimanches seulement qui partira de Lévis à 5h30 pm pour St-Romuald et Charny et laissera Charny à 6h50 pm pour St-Romuald et Québec.
Elle informe le public que lorsque le nombre de passagers sera assez considérable, un autre autobus sera immédiatement mis en service.

Le Soleil du 18 mars 1932 rapporte que M. l’échevin Michaud a été informé que la Compagnie a congédié quelques-uns de ses employés et aussi qu’un étranger de Lévis, ne parlant pas français, est entré aux usines de la Compagnie et a pris la place d’un résident de Lévis.
Les échevins Pelletier et Couture ajoutent que l’étranger est un suédois. Le Conseil de ville proteste auprès de la Compagnie.

Le Soleil du 26 avril 1932 nous informe que la ville fait enlever la pierre qui recouvre l’intérieur de la voie ferrée pour faire un pavage en béton; sur la rue Fraser, on a fait environ 500 pieds de longueur et on a commencé sur la rue St-Louis.

Le Soleil du 29 avril 1932 publie la lettre que M. Weyman a envoyée à tous les marchands de Lévis et Lauzon: ¨(…) la Compagnie a décidé de mettre à l’essai un nouveau système sur les tramways et ce à bon marché pour encourager la clientèle à se rendre chez les marchands.
(…) elle est prête à émettre une passe hebdomadaire des affaires qui se vendrait 50 sous et pourrait être employée entre 10h00 et 4h00, tous les jours moins le dimanche.
(…) l’émission de cette passe ne saurait être faite qu’à condition que les marchands fassent une réduction des prix à toutes les personnes qui leur montreraient leur passe. La Compagnie demande aussi que les marchands annoncent cette passe dans leurs circulaires et dans les journaux.
(…) la Compagnie fait une réduction de 50% pour cette passe.
(…) la Compagnie est disposée aussi à annoncer dans ses voitures les marchands qui accepteront de donner des réductions de prix.

Le Soleil, du 30 avril 1932, confirme que le Conseil de ville a autorisé le maire et le trésorier de signer au nom de la ville en faveur de la Levis Tramways Company un billet au montant de 4,000$.

Le Soleil du 3 mai 1932 nous informe que la cité de Lévis, qui a obtenu de l’argent pour aider au chômage, continue les travaux de pavage en béton; ceci oblige l’interruption du service des tramways dans la section de la haute ville vu que les tramways ne peuvent passer avant que le ciment soit durci. Ce n’est pas la faute de la Compagnie et le service sera repris le plus tôt possible.

Le Soleil du 9 mai 1932 rapporte que le tramway no. 89 a déraillé sur le réseau de Bienville, près de la correspondance des tramways; le service fut repris quelques minutes plus tard.

Le Soleil du 11 mai 1932 souligne que M. Weyman, président du comité du transport, s’occupera de la grande convention de district du club Rotary qui aura lieu à Québec lundi prochain et à laquelle près de 500 délégués prendront part.

Le Soleil du 19 mai 1932: La Cie des Tramways de Lévis, par MM. les notaires Audet & Audet, en date du 13 mai, a fait servir à la ville un protêt dans lequel la compagnie se plaint des travaux exécutés par la ville dans les chemins et qui ont nécessité pour elle des changements à sa voie dont le coût a été considérable; de plus la compagnie se plaint que son service a dû être interrompu et retardé et que cela lui a causé un grand préjudice.
(…) la compagnie tiendra la ville responsable du coût de réfection de la voie ferrée.

Le Soleil du 2 juin 1932 annonce que la Compagnie vient de décider de donner un billet de retour à toute personne qui prenant le tramway paiera le plein passage, soit dix sous. Ce billet sera bon pour une course ne dépassant pas une heure et demie, en tout temps, jour et nuit.

Le Soleil du 8 juillet 1932 annonce l’ouverture du parc des amusements de New-Liverpool, près du Pont de Québec. Pour 20 centins, on peut, de 10 heures du matin à 1 heure de l’après-midi; s’y rendre par les chars tous les jours, le samedi et le dimanche exceptés, et une correspondance sera donnée qui permettra de revenir gratuitement jusqu’au char quittant New-Liverpool à 5h50 pm.

Le Soleil du 9 juillet 1932 rapporte que les employés de la ville ont commencé le pavage en béton à l’intérieur de la voie ferrée rue Commerciale, à partir de la Banque de Montréal. Ils sont rendus en face du chantier Davie à Lévis et vont continuer jusqu’au bas de la côte Bégin.
M. l’échevin L.B. Pelletier et M. Joseph Ruel, surintendant des chemins, ont la surveillance de ces travaux.

Le Soleil du 23 juillet 1932 présente un résumé d’un pamphlet de 24 pages publié par la Compagnie des tramways.
(…) La Compagnie a dépensé considérablement pour populariser davantage l’usage des tramways.
(…) Elle a donné continuellement des preuves tangibles de ses bonnes intentions, de sa bonne foi et de son grand désir du développement de la Rive Sud.
(…) Ses employés donnent le service avec courtoisie, joie et bonne amitié.
(…) La Compagnie a dépensé des sommes fabuleuses pour faire connaître la Rive-Sud et en vanter les possibilités industrielles et commerciales.
(…) Elle essaye toujours de populariser l’emploi du tramway comme moyen de transport à bon marché et comme moyen de sécurité et de rapidité.
Pour mieux illustrer les pensées émises, on y a ajouté l’image.

Le Soleil du 11 août 1932: ¨Il est proposé par M. l’échevin Brochu, secondé par M. l’échevin Pelletier et résolu unanimement que le maire et le trésorier soient autorisés de signer au nom de la cité en faveur de la Cie des Tramways de Lévis, un billet au montant de 8,969.73$, payable dans deux mois au taux d’intérêt de 6%, en paiement du montant dû à cette compagnie pour l’enlèvement de la neige.¨

Le Soleil du 23 août 1932: ¨Hospice St-Joseph de la Délivrance, Lévis, 19 août 1932.
M. le gérant, laissez-moi vous exprimer ma bien vive reconnaissance pour votre générosité envers la maison de l’Hospice. Nos petits enfants ont fait un bien beau voyage hier et sans fatigue, grâce à votre aimable bienveillance. En retour, une prière fervente demandera tous les jours secours et protection sur vous et vos familles.
Bien respectueusement.
La Supérieure.

Le Soleil du 27 août 1932 rapporte un bel exemple d’un employé: Une dame de la Rive-Sud se rendait au Couvent des RR. SS. de Jésus-Marie à Lauzon en portant un colis d’une importante valeur. Elle venait de le perdre lorsque M. Roch Dorval, conducteur de tramway sur le réseau de Lauzon, le lui présenta en lui disant qu’elle l’avait oublié. C’est un fait digne de mention que notre journal est heureux de relater.

Le Soleil du 14 septembre 1932 annonce d’importants changements parmi les employés de la Compagnie: M. Arthur Chandonnet, qui était surintendant de la voie ferrée et des bâtisses, aura maintenant la surintendance générale; M. Timothée Lizotte, qui était inspecteur et surintendant des employés des chars, devient inspecteur pour les réclamations et collecteur à la Passe Gibson; M. Pierre Labbé, qui était inspecteur de nuit, devient garde-moteur; M. Labrecque, qui était contre-maître à la bâtisse à pouvoir, rue St-Augustin, aura la charge de la mise en circulation des tramways.

Le Soleil du 27 septembre 1932 publie une grande annonce:¨Service d’autobus pour l’automne et le printemps Québec et Lévis, pour St-Romuald, Charny, St-Jean-Chrysostôme, Breakeyville et St-Lambert.¨  Il y a deux voyages par jour, la semaine, entre St-Lambert et Québec et trois les dimanches. Les tramways de Lévis font la communication avec les autobus à St-Romuald.
Pour plus de détails, téléphonez: Lévis 24.

Le Soleil du 23 novembre 1932 rapporte que le service des tramways a été interrompu pendant plus de 30 minutes par un lourd camion qui bloquait la côte Bégin lundi matin dernier, vers 9h15.
Hier après-midi vers 5 heures, un autre camion trop chargé a aussi bloqué la côte Bégin pendant 17 minutes.

Le Soleil du 29 novembre 1932 annonce que la majorité du conseil municipal refuse d’autoriser le maire Leblond à retenir les services d’un avocat pour plaider contre la Levis Tramway devant la Commission des Services Publics concernant le coût de l’enlèvement de la neige.
M. L’échevin Pelletier dit que les contrats accordés cet hiver aux chargeurs de neige sont moins élevés que l’an dernier et qu’alors il est d’opinion que le Compagnie pourrait diminuer son prix en conséquence.

Le Soleil du 3 décembre 1932 mentionne que la Compagnie a décidé de vendre ses billets de passage trois pour vingt-cinq centins pendant tout le mois de décembre dans le but de favoriser le commerce local avant les Fêtes.

Le Soleil du 13 mai 1933: ¨Le service d’autobus entre Québec et St-Lambert commencera demain matin.
Pour tout renseignement, on voudra bien s’adresser au bureau de la Cie des Tramways de Lévis ou téléphoner au numéro 24.¨

Le Soleil du 13 septembre 1933 confirme que le Conseil de ville demande l’autorisation à la Commission Municipale de Québec de signer un billet de 3,627.50$ à l’ordre de la Levis Tramways Co. pour une période de 32 mois, au taux de 5% d’intérêts, et ce en renouvellement du billet en date du 26 juin 1933.

Le Soleil du 3 octobre 1933 souligne la protestation énergique de l’Association des employés de la Compagnie contre les requêtes d’un groupe de journaliers sans emploi qui demandent à Lévis et à Lauzon de municipaliser l’enlèvement de la neige.
Plus de 60 pères de famille sont actuellement à l’emploi de la Compagnie. De plus, la Compagnie a fait de grosses dépenses pour avoir une machinerie moderne. Un capital de 500,000$ a été dépensé pour l’achat de cet outillage.
L’Association mentionne que les villes ne pourraient enlever la neige à meilleur marché que par la Compagnie. L’octroi d’un montant de 11,000$ pour Lévis et de 5,000$ pour Lauzon pour l’enlèvement de la neige est reparti entre les employés qui y trouvent leur gagne-pain quotidien et le travail a toujours été fait à la satisfaction de tous.

Le Soleil du 16 novembre 1933 publie la lettre datée du 3 novembre, envoyée par la Compagnie des Tramways de Lévis et signée par M. E.A. MacNutt, Vice-président.
Destinataires: M. V.A. DeBilly, Procureur de la Cité de Lévis;
M. Arthur Bélanger, C.R. M.P.P. Procureur de la ville de Lauzon.
Suite à la lettre reçue datée du 28 octobre, la Compagnie déclare inacceptables les deux propositions soumises à la Commission des Services Publics pour modifier les ententes qui augmenteraient les frais additionnels de l’enlèvement de la neige par la Compagnie.
(…) nous sommes grandement surpris et très désappointés de voir de quelle manière vous vous y êtes pris pour essayer de provoquer un changement dans le décret émis en 1922 par la Commission des Services Publics.

Le Soleil du 19 mars 1934 rapporte l’une des plus fortes tempêtes de l’hiver; les balayeuses passèrent la nuit sur la voie et les retards des tramways furent causés par les automobiles prises sur la voie ferrée dans la côte Bégin, la rue Fraser et la rue St-Laurent.
Dimanche matin, un éboulis de neige dans le chantier Russell  bloqua les voies du Québec Central et des tramways.
La route St-David, conduisant au Pont de Québec, fut impraticable; les automobilistes durent y laisser leur char et coucher dans des maisons du village de St-Télesphore.

Le Soleil du 13 juillet 1934 mentionne un accident entre un tramway et une automobile au coin de la rue Guenette et de l’avenue Bégin. Blessures légères mais la machine a été endommagée considérablement. Le tramway a été remplacé.

L’Evénement du 25 août 1934 publie une annonce avec photo intitulée: Parc du Pont de Québec (Rive-Sud). La plage de bain la moins dangereuse et le plus joli site sur le St-Laurent. Des autobus partent du Royal Service Garage, 91 Côte d’Abraham, via rue d’Auteuil, Grande-Allée et chemin St-Louis.
Jours de semaine:
Départ de Québec: 11h00 et 5h15
Arrivée à Québec: 1h45 et 7h45 les mardi, jeudi et samedi.
Les Dimanches:
Départ de Québec: 10h00, 1h45 et 5h15
Arrivée à Québec: 1h45, 5h15 et 7h45
On peut revenir à Québec en n’importe quel temps en prenant les tramways qui partent du parc toutes les quarante minutes.
Levis Tramways Co., téléphone Lévis – 24

Le Soleil du 4 octobre 1934 résume l’Assemblée de l’Association des Employés des tramways.
L’Association fera tout en son pouvoir pour obtenir de nouveau ce contrat de l’enlèvement de la neige. Elle fera valoir les nombreux avantages que la Compagnie a à sa disposition pour effectuer ce contrat.

Le Soleil du 13 octobre 1934 mentionne qu’un grand cadre a été placé pendant quelques jours dans une vitrine de la pharmacie de Bienville, face à la correspondance des tramways: il contient les photographies des 70 employés ainsi que les photos des tramways, d’autobus et de la remise des chars de la Compagnie.

Le Soleil du 15 octobre 1934 rapporte qu’un tramway a sauté hors de la voie à Hadlow à l’endroit connu sous le nom de Passe Gibson. Il a fallu le remettre sur la voie le plus vite possible car il se trouvait de travers sur la voie du C.N.R.

Le Soleil du 25 octobre 1934 rapporte un accident concernant le tramway no. 89; en face du restaurant de M. Honoré Thivierge à Bienville. Les roues d’avant prirent les rails d’une voie et ceux d’arrière restèrent sur la voie principale ce qui le fit dérailler. Le tramway tourna de travers dans le chemin et vint s’arrêter devant le salon de barbier de M. Wilfrid Lemay.
On organisa une équipe d’hommes et un char de secours arriva. Le char fut remis sur la voie une heure plus tard.

Le Soleil du 31 octobre 1934 nous informe que la ville de Lévis offre de renouveler le contrat de l’enlèvement de la neige avec une diminution de 30% sur le maximum qu’elle est appelée à payer, soit 7,700$ au lieu de 11,000$.
Elle propose aussi à la Compagnie de pousser la neige à 12 pieds en dehors de la voie et la ville se chargera de la ramasser à ses frais.
La Compagnie étudiera les propositions.

Le Soleil du 15 novembre 1934 rapporte que la Compagnie a informé le Conseil de Ville qu’elle qualifie d’inacceptables les propositions concernant l’enlèvement de la neige.

Le Soleil du 24 novembre 1934 nous informe que les plaidoiries des avocats dans la cause des Cités de Lévis et Lauzon contre la Compagnie ont eu lieu hier, devant La Commission des Services Publics.

Le Soleil du 9 décembre 1934 confirme que La Commission des Services Publics maintient le système en vigueur depuis onze ans pour l’enlèvement de la neige sur les voies de la Levis Tramways.

Le Soleil du 10 décembre 1934 annonce que le service des tramways n’est pas affecté par le changement d’horaire des traversiers:
Pour la haute-ville et Lauzon, le service demeure aux 15 minutes, de 5h00 à minuit; à l’heure du trafic, soit de 4h00 à 7h00, 4 chars attendent les passagers du traversier.
Pour St-Romuald, le service reste aux 40 minutes jusqu’à 4h00 pm.; ensuite, il est aux 30 minutes jusqu’à minuit.

Le Soleil du 10 juillet 1935 annonce que M. Weyman permet aux enfants de se procurer une passe leur permettant de voyager de Lauzon et Lévis à St-Romuald pendant une semaine pour la somme de cinquante centins. Les enfants pourront se rendre au parc du Pont Garneau pendant la saison des vacances.

Le Soleil du 11 juillet 1935 rapporte qu’un tramway conduit par M. Roger Hamel, montait la rue Fraser lorsqu’un court-circuit se produisit. Un jeune homme du nom de Charles Ouellet vit la fumée dans le char et saisi de frayeur, brisa les vitres d’un chassis et sauta du char. Le garde-moteur arrêta le tramway, ouvrit les portes et baissa la perche du trolley ce qui élimina le danger. M. Ouellet a eu les mains coupées par les morceaux de vitres.

Le Soleil du 6 décembre 1935 publie la liste des contrats de chemins d’hiver accordés par la Compagnie.

Le Soleil du 5 mars 1936 résume le rapport financier annuel de la Compagnie.
On a fait réaliser aux municipalités de Lévis et Lauzon une économie de 302.63$ sur le coût de l’enlèvement de la neige.
On a dit aussi que les revenus ont diminué et ont été affectés par le trafic du taxi qui n’est pas réglementé.

Le Soleil du 26 mars 1936 rapporte que M. Weyman se plaint que l’égoût et les rigoles de la Côte Davidson et au pied de cette côte rue St-Laurent, près de la maison Cadorette, ne peuvent recueillir l’eau qui inonde la rue St-Laurent et viennent obstruer la voie électrique.

Le Soleil du 23 mai 1936 nous apprend qu’une dame de New-York était à Lévis par affaires ces jours derniers. Après avoir voyagé dans les tramways, elle félicita la Compagnie pour le bon service et la courtoisie de ses employés. Elle ajouta que son service est bien supérieur en confort à celui des autobus car dans ces derniers on est à l’étroit et dans l’impossibilité, vu la vibration de ces machines de pouvoir lire un livre, magazine ou journal.

Le Soleil du 27 juin 1936 rapporte une plainte de M. Weyman concernant la concurrence injuste de la part des taxis qui sont encore sans règlement.

Le Soleil du 7 août 1936 mentionne que M. Adolf Liquernick de St-Paul-du-Buton avait son camion stationné en face du magasin Belisle rue Commerciale à Lévis et fut accroché par un tramway. L’avocat du propriétaire, Me René Paré, réclame des dommages à la Ville qui répond que ceci regarde la Compagnie.
Cette dernière réplique que le chemin entre le trottoir et la voie ferrée est trop étroit et que la Ville devrait y interdire le stationnement.
La Compagnie refuse la responsabilité de l’accident.

Le Soleil du 4 décembre 1936 annonce que le service des tramways est maintenant aux 40 minutes sur le réseau de St-Romuald.

Le Soleil du 10 février 1937 nous apprend que M. R. Worwod, employé de la Compagnie comme soudeur-électricien, a failli s’empoisonner en mangeant des fèves au lard en conserves lors de son dîner à l’usine de la Compagnie sur la rue St-Laurent.
Il demanda son congé et se rendit chez lui. Comme le mal empirait, M. le Dr Maurice Roy ordonna son transport à l’hôpital Jeffrey Hale.
Sous les soins du Dr Carter, le malade n’est pas en danger immédiat.

Le Soleil du 16 février 1937; après avoir été privés de lumière et d’énergie électrique pendant pratiquement une journée, les citoyens de la rive sud ont poussé un soupir de soulagement hier après-midi, vers 4h00, en voyant la lumière revenir.
Les employés du Québec Power ont travaillé toute la nuit de dimanche et l’avant-midi et l’après-midi d’hier.
(…) les tramways ont repris le service hier soir. Ce fut un travail assez difficile vu que les rails étaient recouverts d’une couche de glace et de neige.
(…) ce fut une des pires tempêtes de verglas depuis plusieurs années.

Le Soleil du 16 septembre 1937 publie un grand titre: ¨Lévis et Lauzon menacées de perdre leurs tramways.¨
La Compagnie prétend qu’elle devra discontinuer son service si le Syndicat catholique des employés maintient ses réclamations. Un comité d’arbitrage formé par le ministère du Travail dont les membres sont: M. J-P-A Gravel, C.R., président; M.P. Bégin, représentant des employés; M. L-P Constantineau, représentant de la Compagnie.
Les 65 employés réclament une augmentation de salaire de 40%…la Compagnie se déclare incapable d’y donner suite. S’il n’y a pas d’entente, il faudra municipaliser le service.
Les revenus qui étaient de 175,000$ en 1929 ont baissé à 108,000$ en 1936.
La Levis Tramways est une des rares compagnies indépendantes au Canada qui n’a pas d’autres revenus que celui de son service de tramways. Québec est en déficit mais est supporté par le Québec Power.

Le Soleil du 23 et 24 septembre rapporte que le comité d’arbitrage continue de siéger.

Le Soleil du 5 novembre 1937 mentionne que le comité d’arbitrage soumettra son rapport dans quelques jours.

Le Soleil du 10 novembre 1937 publie la manchette: ¨Le comité d’arbitrage se prononce en faveur de la Cie du Tramway.¨ Il suggère que le problème soit confié à l’Office des salaires raisonnables.
Deux arbitres sur trois considèrent que la Compagnie ne peut pas payer plus que les salaires actuels bien que ce soit les salaires les plus bas dans 30 villes du Canada.

Le Soleil du 4 décembre 1937 publie la liste des contrats que la Compagnie a accordés pour l’enlèvement de la neige.

Le Soleil du 7 décembre 1937 nous informe que le grand vent a interrompu deux fois le pouvoir électrique; les gens de Lévis, Lauzon et Bienville ont dû se rendre à pieds jusqu’à la Traverse. Le pouvoir est revenu à 7h10 ce matin

Le Soleil du 8 janvier 1938 mentionne que la première grosse tempête de l’année n’a pas empêché la circulation des tramways; le public voyageur a beaucoup apprécié le service donné hier par cette compagnie.

Le Soleil du 4 mars 1938 rapporte que six tramways qui circulaient dans Lévis, Lauzon et St-Romuald, que la Compagnie venait de faire peinturer, ont été endommagés depuis quelques jours. Des voyous ont égratigné la peinture au point que les chars devront être repeinturés.

Le Soleil du 9 juin 1938 mentionne que le Conseil de ville a reçu une demande signée par les marchands concernant la vente des journaux sur les chars. Ils protestent contre une concurrence dite déloyale; de plus, ils mentionnent que les tramways, en arrêtant pour vendre les journaux aux arrêts, retardent le service et que cela ne plaît pas aux passagers.

Le Soleil du 21 juin 1938 annonce que les tramways circuleront toute la nuit de jeudi et de dimanche prochain afin d’accommoder le public qui se rendra assister aux grandes démonstrations de foi du Congrès Eucharistique national de Québec.

Le Soleil du 22 juin 1938 annonce aussi que le tarif chargé pour les deux nuits sera le tarif ordinaire et non le tarif double comme en temps ordinaire après minuit.

La Compagnie a mis en service deux autobus:
3- aucune information;
4- Yellow Coach, 733, 23 sièges, 1938.

Le Soleil du 8 juillet 1938 confirme que la Compagnie va confier la majorité du stock à trois fiduciaires pour sauver son avenir; cette procédure a été consentie par la Sun Life Assurance Co. du Canada.
Il s’agit de M. H.E. Weyman, gérant général depuis plus de vingt ans; M. Cyrille Vaillancourt, gérant de la Fédération des Caisses Populaires et M. Hervé Baribeau, industriel bien connu.
L’Assemblée annuelle a élu:
Président et gérant-général: M. H.E. Weyman.
Vice-président: M. Hervé Baribeau.
Secrétaire-trésorier: M. E.E. Doe.
Directeurs: MM. Cyrille Vaillancourt, J. Ulric Bégin, A. Chandonnet, Hervé Baribeau et H.E. Weyman.
Si la Compagnie a pu opérer depuis 1931, cela est dû à la coopération de ses employés qui ont consenti à une réduction de salaires et aux détenteurs d’obligations qui n’ont reçu aucun intérêt sur leur placement.
Il y a 35 ans, la Sun Life Assurance Co. a acquis un intérêt dans la Compagnie et a décidé de continuer à essayer de l’opérer plutôt que de la liquider.

Le Soleil du 16 août 1938 présente un résumé de la conférence donnée par M. Hervé Baribeau sur les récents changements survenus dans l’organisation du tramway.
(…)  c’est presque incroyable que nous ayons pu maintenir un service de tramways dans des conditions désavantageuses. Je ne crois pas qu’il existe dans tout le continent nord américain un exemple aussi frappant de ce que peut accomplir l’esprit de travail, de ténacité et de coopération.
(…) il n’y aura plus d’intérêt à payer sur les débentures, plus de dividendes à payer sur les parts communes, plus rien d’autres que les frais d’administration et d’entretien ainsi que les salaires des employés.
(…) citoyens de Lévis, ce service vous appartient puisqu’il appartient aux vôtres. Vous devez avoir l’orgueil de le voir s’améliorer, grandir et prospérer. Nos employés sont plus que jamais fiers de leur situation, fiers de leur compagnie, fiers du service qu’ils donnent et vous êtes assurés de recevoir de leur part toute l’attention, la courtoisie et l’estime d’employés conscients des intérêts qu’ils doivent porter à leur propriété.

Le Soleil du 19 janvier 1939 nous apprend que l’échevin Edgar Carrier, du quartier Villemay, a déposé une requête signée par MM. J.B. Bergeron, J.A. Lecours, J.A. Desrochers, J.L. Guay, Emile Poulin, Oscar Leclerc, Narcisse Langlois, Ulric Lachance, Julien Lambert, Arthur Bégin et MMes Joseph Bossé, Fortunat Couture et Mlle Laura St-Laurent dans laquelle ils demandent de prolonger la voie des tramways sur la rue St-Georges jusqu’aux limites de la ville.

Le Soleil; date inconnu, publie l’annonce suivante:
Division St-Romuald et Pont de Québec; Cédule des Tramways: Hiver 1939
il y a 31 départs de la Traverse par jour du lundi au samedi inclus;
le premier départ a lieu à Hadlow à 4h40 le matin pour le Pont Garneau;
le dernier départ à lieu de la Traverse à 00h50 pour se rendre à la remise seulement;
il y a un service à toutes les demi-heures, les dimanches et fêtes à compter de midi;
dans la majorité des voyages, le tramway prend une heure pour compléter le parcours.

Le Soleil, 15 août 1939: Nouvelles de Lévis.
Un éboulis assez considérable s’est produit dans Lévis.
(…) une quantité considérable de pierres et de terre s’est détachée de la falaise longeant la rue St-Laurent dans la paroisse Ste-Jeanne-d’Arc avant-hier la nuit et est venue s’arrêter sur le terrain de M. Eudore Simpson, à quelques arpents de la remise des tramways.
(…) en attendant de déblayer la voie, les tramways ne purent passer; il fallut faire une correspondance.

Le Soleil du 13 novembre 1939: Nouvelles de Lévis
Un tramway frappé par une automobile déraille.
(…) M. Jean-Marie Lemieux ainsi que Mlle Estelle Pelletier ont frappé un tramway au coin des rues Carrier et Bégin; celui-ci se dirigeait vers la Côte du Passage. Le choc fut si violent que le tramway dérailla et alla s’arrêter sur le bord du trottoir du côté nord.
(…) Les deux passagers de l’auto furent soignées par le Dr Roméo Roy pour des blessures causées par des éclats de vitre.
(…) L’auto et le tramway furent endommagés considérablement.

Durant l’année 1939, la Compagnie a mis en service l’autobus no 5: Yellow Coach,TG 2105, 23 sièges, 1939.

Le Soleil du 29 juillet 1940 rapporte que le jeune Joncas, âgé de 5 ou 6 ans, enfant de M. et Mme Albani Joncas de Lévis, fut frappé par un tramway sur la rue Fraser et s’en est tiré sans blessures graves. Le garde-moteur M. Alfred Mercier, ne put éviter l’accident. Le jeune fut transporté à la résidence de M. Adélard Fréchette et soigné par le Dr Roméo Roy.

Le Soleil du 19 août 1940 mentionne que M. Georges Côté, de Chaudière Bassin, décède subitement dans le tramway venant de St-Romuald samedi matin vers 6h45. Agé de 65 ans environ, il allait prendre le traversier pour se rendre travailler à la Commission du Havre de Québec.
En arrivant près de l’église Ste-Jeanne-d’Arc, il s’écroula sur le plancher et aussitôt le garde-moteur arrêta le tramway. Le sergent de police M. O. Savard qui se trouvait à bord alla chercher M. le curé Rochette qui administra les derniers sacrements.

Le Soleil du 20 septembre 1940 rapporte la mort de dame Célina Morin, épouse de M. Joseph Carrier, survenue subitement, vers 4h00 hier après-midi comme elle venait de monter dans le tramway au terminus de Villemay pour se rendre à Québec.
M. l’abbé Tremblay, aumonier de l’Hospice de Lévis l’administra sous condition, vu qu’elle était privée de connaissance. Le Dr Maurice Roy constata le décès.

Durant l’année 1940, la Compagnie a mis en service l’autobus no 6: Yellow Coach, TG 2101, 23 sièges, 1940.

Le Soleil du 27 janvier 1941 mentionne qu’un autobus de la Compagnie, se dirigeant vers Charny, montait la côte de Chaudière Bassin lorsqu’un petit camion appartenant aux Frères des Ecoles Chrétiennes vint frapper l’autobus. M.Hethrington, chauffeur de l’autobus fut blessé à une jambe. Aucun passager blessé ni le frère conduisant le camion.

Le Soleil du 16 juillet 1941 mentionne que les enfants de Lauzon qui fréquentent le terrain de jeux sont allés en pique-nique accompagnés de cinq religieux du collège. Ils ont partis le matin dans trois tramways spéciaux et se sont rendus sur la plage du Pont de Québec. Ils sont revenus dans la soirée.

Le Soleil du 9 septembre 1941 rapporte que le Conseil de St-Romuald étudie la demande de la Compagnie qui veut remplacer les tramways par des autobus. La Compagnie ne peut refaire la voie ferrée très usée à cause de la guerre qui absorbe tout le fer disponible au Canada.
A partir du garage d’autobus jusqu’au terminus du Pont Garneau, les rails sont tellement en mauvais état qu’on craint de ne pouvoir faire circuler les tramways cet hiver. La Compagnie va augmenter le nombre de voyages de ses autobus pour aller à Québec par le Pont de Québec.
Les tramways retirés de St-Romuald seront placés sur le réseau de Lauzon pour transporter les ouvriers du chantier Davie.

Le Soleil du 08 octobre 1941 mentionne que St-Romuald ne peut accepter facilement le retrait des tramways car elle n’a pas eu le temps de se préparer à l’entretien de cette partie du chemin qui conduit au Pont de Québec.

Le Soleil du 29 novembre 1941 annonce que la Compagnie vient de mettre en circulation un nouveau tramway fabriqué à ses usines de la rue St-Laurent par ses employés. C’est le troisième fabriqué à ses usines; ils portent les numéros 100, 101 et 102. Les employés construisent présentement le no. 104;
la Compagnie a maintenant une vingtaine de tramways en service.

Le Soleil du 20 décembre 1941 rapporte que le char à bagage (no. 10) vient d’être transformé en char à passagers puisque le service du fret se fait maintenant au moyen de camions. C’est le plus long tramway de Lévis et il transporte les ouvriers du chantier Davie, à Lauzon.

Le Soleil du 15 décembre 1941 mentionne que la Compagnie à fait circuler ses balais une partie de la nuit et de la journée d’hier pour réussir à déblayer ses voies suite à la grosse tempête.

A l’automne 1941, la Compagnie a mis en service les autobus suivants:
7, 8, 9 et 10: Yellow Coach, TG-2105, 23 sièges, 1941.
Le Soleil du 8 janvier 1942 mentionne que les employés de la Compagnie ont remercié M. Weyman pour le cadeau qu’il a remis à chacun à l’occasion de Noel et du Jour de l’An.

Le Soleil du 14 février 1942 rapporte que M. Alfred Beaulieu 56 ans, demeurant à St-Romuald et travaillant de nuit comme ingénieur-mécanicien aux compresseurs de la Davie Shipbuilding è Lauzon, est mort subitement hier matin vers 7 heures. Il revenait de son travail lorsqu’en mettant le pied sur la marche du tramway, il tomba à la renverse. Il fut transporté au magasin de M. Cyrille Robitaille et le Dr. L.-P. Guay constata son décès. Il a été transporté à la morgue de la maison J.-P. Thibault.

Le Soleil du 3 mars 1942 rapporte qu’un tramway a eu un accident près de la correspondance des tramways à Bienville. En quittant la voie d’évitement pour prendre la voie principale, l’un de ses essieux se brisa et le char prit le côté des rails pour arriver dans le chemin. Le tramway fut soulevé et un essieu temporaire fut mis en place afin de lui permettre de se rendre à la remise.

Le Soleil du 11 avril 1942 donne le résultat de l’élection des officiers de l’association des employés des tramways.
Président: M. Pierre Labbé.
Vice-président: M. A. Genest.
Secrétaire-trésorier: M. R. Trudel.
Représentant des employés de la voie ferrée: M. Ulric Bégin.
Représentant des gardes-moteurs: M. Donat Simoneau.
Représentant des employés à la remise des chars: M. Joseph Lemieux.

Le Soleil du 7 mai 1942 mentionne que M. H.E. Weyman a été réélu à la présidence de la succursale de Québec de l’Association des manufacturiers du Canada.

Le Soleil du 8 juin 1942 rapporte une collision entre une automobile, conduite par le fils de M. Azarie Brûlotte de St-Joseph-de-Lévis et un tramway, rue St-Joseph à Lauzon. En rencontrant le tramway, M. Brûlotte prit le côté de la voie pour éviter une autre machine qui s’en venait.
Le garde-moteur ne put arrêter assez vite et la collision se produisit. Le devant de l’auto se trouva pris en-dessous du tramway et il fallut travailler assez longtemps pour dégager le char de l’automobile. Aucun blessé, quelques dommages aux deux véhicules.

Le Soleil du 11 juillet 1942 annonce que la Compagnie vient de mettre en service un nouveau char qui porte le numéro 103. Semblable aux autres à l’extérieur, son intérieur est plus moderne et plus confortable.

En septembre 1942, la revue Canadian Railway & Marine World publie un article de deux pages avec quatre photos, au sujet de l’organisation du service des tramways de Lévis pour répondre à l’effort de guerre. L’article appuie sur le fait que la Compagnie ne reçoit aucune aide des gouvernements pour augmenter le nombre de tramways et l’achat de nombreux autobus.

Durant l’année, la Compagnie a mis en service les autobus suivants:
11 à 14: Yellow Coach, TG-2105, 23 sièges, 1942.

Le Soleil du 21 novembre 1942 nous informe de la visite de M. Archambault, directeur fédéral de la circulation pour la durée de la guerre. Il a rencontré M. Weyman, M. le maire de Lévis, le chef de police Guay, M. le maire de Lauzon et le chef de police Dion afin d’appliquer des règlements pour faire en sorte que la circulation puisse être grandement améliorée.

Le Soleil du 25 novembre 1942 annonce que les arrêts nouveaux pour les tramways seront plus distancés afin de se conformer à la demande de M. Archambault. La Compagnie a enlevé plusieurs arrêts et les nouveaux sont peints en rouge au lieu d’être en blanc comme les anciens.
De plus, M. Archambault a exigé que le stationnement et la livraison soient interdits sur toute la rue St-Joseph aux heures ou voyagent les ouvriers du chantier Davie, afin d’éliminer les retards très préjudiciables aux chantier et nuire à l’effort de guerre.

Le Soleil du 4 décembre 1942 rapporte que la Compagnie a de la grande difficulté à trouver des soumissionnaires pour l’enlèvement de la neige car tout le monde travaille dans les usines de guerre.

Le Soleil du 2 avril 1943 rapporte que la Chambre de Commerce, présidée par M. J.-L. Demers, demande au C.N.R. de mettre un train matin et soir à la disposition des ouvriers qui travaillent à la Davie. On assure que c’est la seule façon de décongestionner la circulation à Lauzon.

Le Soleil du 21 mai 1943 mentionne que la Compagnie a gain de cause contre la Commission des Prix et du Commerce en temps de guerre; le soir, lorsque les autobus de 11h15 et 11h30 arrivent au terminus de Charny, ils continuent pour se rendre passer la nuit au garage de St-Romuald. Il arrive que des passagers demeurent dans l’autobus pour se rendre à St-Romuald. La Compagnie charge alors le montant de 15 sous selon le tarif en vigueur; cependant, la Commission prétendait que la Compagnie chargeait plus cher.

Le Soleil du 18 août 1943 décrit un accident entre deux tramways survenu au coin des rues Fraser et Commerciale lorsqu’un tramway descendant la rue Fraser se mit à glisser dans la courbe vu que les rails étaient humides par la pluie. Les freins ne prirent pas et le char vint donner assez violemment sur celui qui le précédait. Aucun blessé, mais des dommages aux deux chars.

Le Soleil du 17 septembre 1943 rapporte que la Compagnie vient d’acheter un terrain situé sur la rue Wolfe à Lauzon, voisin du terrain de la Quebec Power. Elle va construire une sous-station du pouvoir qui va aider celle de la rue St-Louis, car suite à l’énorme augmentation de la circulation des tramways, cette dernière ne suffit plus à la demande.

Le Soleil du 29 novembre 1943 décrit un accident survenue en face du magasin de la maison E.-E. Lemieux rue St-Joseph à Bienville. Trois tramways se suivaient remplis de passagers; le premier arrêta devant le magasin lorsque le suivant arriva sur le premier char. Le choc brisa les vitres du devant du tramway et trois ou quatre personnes reçurent des éclats de vitres et se frappèrent l’une contre l’autre. Ils furent conduites chez M. Napoléon Lepage et le Dr. Charles Dussault leur donna les soins requis. Les deux tramways furent passablement endommagés; il semble que le garde-moteur n’était à l’emploi de la Compagnie que depuis quelques semaines.

Durant l’année, la Compagnie a mis en service les autobus suivants:
15 à 19: Prévost, Intercité, 33 sièges, 1943.
La Compagnie s’est procuré trois tramways usagés de Montréal qui ont gardé les mêmes numéros : 214, 224 et 234; par contre, dans les livres de la Compagnie, ils étaient identifiés sous les numéros 105, 106 et 107.
Ce sont les derniers achats de tramways dans l’histoire de la Compagnie.

Le Soleil du 16 février 1944 rapporte que la circulation des tramways a été perturbée par les automobiles et les camions qui ont circulé sur la voie ferrée pendant la tempête de neige. Les charroyeurs de neige ont bloqué la voie un peu partout.

Le Soleil du 26 août 1944 décrit un accident survenu au coin des rues St-Louis et Desjardins entre un camion et un tramway. Le garde-moteur M. Roger Hamel ne put freiner assez vite et son tramway, no. 101, frappa le camion qui versa sur le côté avec sa charge. La partie avant du char fut enfoncé, le contrôleur endommagé et plusieurs vitres ainsi que les portes brisées. M. Hamel reçut des blessures à une jambe et un passager fut légèrement blessé à la tête. Les trois personnes sur le siège du camion ont eu quelques blessures légères.

Le Soleil du 16 septembre 1944 nous informe que M. Arthur Chandonnet est au service de la Compagnie depuis 42 ans, soit depuis le 4 janvier 1902 et agit maintenant comme surintendant général.
Le premier commis de bureau fut M. Amédée Jean; les deux premiers gardes-moteurs furent MM. Achille Couillard de Lévis et Joseph Letellier de St-Romuald; le premier électricien fut M. J.-P. Théberge de Lévis.
M. Chandonnet fut teneur de temps de 1902 à 1907; de 1907 à 1910, il travailla à la sous-station de la rue St-Louis; 1910 à 1912 contre-maître à la remise des tramways; 1912 inspecteur et depuis 1914
surintendant général.

Au cours de l’année, la Compagnie a mis en service les autobus suivants:
20 à 27: Prévost, Intercité, 33 sièges, 1944.

Le Soleil du 2 janvier 1945 rapporte que le Jour de l’an a subi une tempête de neige suivie d’une forte pluie; il y a eu tellement d’eau que les tramways ont inondé leur moteur et ces derniers ont brûlé.   Vers 7 heures, plus de 10 tramways se trouvèrent immobilisés et la Compagnie décida de suspendre son service sur tout le réseau.

Le Soleil du 10 janvier 1945: Lundi et mardi soirs, vers 5 heures, le trolley des tramways s’est rompu; lundi dans la courbe de la rue St-Joseph en face de chez M. Flavien Huot à Lauzon et mardi, dans la courbe près de l’intersection des rues St-Joseph et Wolfe à Lauzon-Ouest.
(…) ce bris se produisit les deux fois à l’heure de la fermeture des chantiers maritimes et en attendant, on mit d’autres tramways à l’est et à l’ouest du trolley défectueux.

Le Soleil du 16 mars 1945 rapporte qu’une importante réunion entre les officiers de l’union des employés de Davie et ceux de la Compagnie, présidée par M. J. Adélard Bégin, maire de Lévis, a eu lieu dans le but de trouver des solutions pour accélérer le service.
Il fut décidé d’organiser un service de téléphones aux endroits ou les tramways se rencontrent pour communiquer avec l’inspecteur de la Compagnie lorsqu’il se produira des retards. A ce moment, la Compagnie avertira les autorités des chantiers maritimes en conséquence qui sauront à quoi s’en tenir sur le retard des ouvriers.

Le Soleil du 26 mars 1945 ajoute que suite à la réunion, il fut aussi décidé que les boîtes de téléphones seront installées sur la rue Guénette à Lévis et près de l’église de Lauzon.
Il fut aussi décidé que les chars spéciaux transportant les ouvriers du chantier de la Traverse à Hadlow partiront des chantiers les premiers et ne feront aucun arrêt avant d’arriver à la Traverse.
Les chars spéciaux des ouvriers de la haute-ville suivront immédiatement ceux de la Traverse et ne feront aucun arrêt entre le chantier et la correspondance de Bienville.
Les chars spéciaux desservant le district jusqu’à la correspondance de Bienville, feront les arrêts nécessaires entre le chantier et Bienville et ces chars suivront ceux de la haute-ville.
La Compagnie fera placer sur les chars des pancartes indiquant les tramways qui ne feront aucun arrêt.

En 1945, le permis d’autobus de la Compagnie se lit comme suit:
Québec – Lévis via le Pont de Québec, St-Romuald et Charny.
Québec- Camp Valcartier pour le transport des employés de la United Kingdom Inspection Board pour la durée de la guerre.
Lauzon- St-David- St-Romuald- New Liverpool- Chaudière Bassin- Charny pour le transport des ouvriers de la Davie durant la guerre.

– Fin de la Deuxième Guerre Mondiale en Europe, le 8 mai 1945. –

Le 31 août 1945, la Compagnie déclare la propriété de 24 autobus à la Régie des Transports du Québec.

Le 14 novembre 1945, la Compagnie obtient le permis pour le service d’autobus dans Lévis entre la Traverse, la rue St-Georges et l’hospice St-Joseph-de-la-Délivrance.

Durant l’année 1945, la Compagnie a mis en service les autobus suivants:
28 et 29: Prévost, Intercité, 29 sièges, 1945.

Le 16 février 1946, la Compagnie obtient le permis d’autobus pour relier St-Jean-Chrysostôme à ses autres parcours.

Le 25 mars 1946, permis accordé pour un service d’autobus entre l’église de Ste-Bernadette à Lauzon et l’hôtel Larochelle, coin des rues St-Antoine et St-Louis à Lévis via la rue Wolfe.

Le 26 mars 1946, permis accordé pour service d’autobus entre St-Jean-Chrysostôme, St-Romuald et Québec.

Le 17 juin 1946, permis accordé pour le service d’autobus entre la Traverse et la rue St-Georges à Lévis, via Bienville par les rues Fraser, St-Jean, Wolfe, Guénette, Bégin, Côte du Passage, St-Louis, St-Antoine et St-Georges en revenant par la Côte du Passage.

Le 4 juillet 1946, permis accordé pour service d’autobus de Lauzon-Est (Albert Létourneau) à la Traverse.

Chacun de ces permis permettaient à la Compagnie de remplacer ses tramways par des autobus.

Le Soleil du 21 novembre 1946 mentionne que la Compagnie a vendu tous ses tramways à Loubier Métal, marchand de vieux fer. Il reste encore trois tramways qui feront le service de la Haute à la Basse-Ville jusqu’à samedi soir.

Le Soleil du 22 novembre 1946 annonce que dimanche, le 24 novembre 1946, les autobus remplaceront complètement les tramways.
Route no 1: Traverse à Lauzon-Est.
Route no 2: Ligne de ceinture de la Traverse à Bienville.
Route no 3: Ligne de ceinture de la Traverse à la rue St-Laurent via Côte Frenette et Gosselin.
Route no 4: De la Haute-Ville à Lauzon via rue Wolfe.
Route no 5: De la Traverse à Villemay via Côte Frenette.
Route no 6: Hadlow.
Route no 7: St-David, St-Romuald via Bienville, rues St-Maurice, Wolfe et Guénette.
Route no 8. Charny via Bienville, rues St-Maurice, Wolfe et Guénette.
La Compagnie va installer au terminus de la Traverse un autobus sur lequel sera placé une grande plaque décrivant les routes.

Durant l’année, la Compagnie a mis en service les autobus suivants:
Deuxième nos 1, 2 et 3: Reo, 96-HTD, 33 sièges, 1946.
30 à 45: GMC, TGM-3206, 32 sièges, 1946, 2 portes.

En 1947, la Compagnie met en service les autobus suivants:
46 à 48: GMC, TGM-3207, 32 sièges, 1947, 2 portes.

Le Soleil du 6 février 1948 publie le gros titre suivant:
La Levis Tramway change de nom et devient la propriété du personnel.
La Compagnie portera désormais le nom de la Cie de Transport de Lévis.
A compter du 1er juillet 1948, la Sun Life Insurance Company  vend la Compagnie aux employés qui ont été à son emploi pendant les douze mois précédents.
Le premier ministre Duplessis s’était opposé à ce que l’ancienne Compagnie obtienne des pouvoirs additionnels; par contre, la Cie de Transport de Lévis a obtenu le pouvoir de faire affaires dans tout le comté de Lévis. Les permis seront protégés par la Régie des Transports advenant un litige avec les municipalités desservies. Les trois fiduciaires, MM. Baribeau, Vaillancourt et Weyman verront à distribuer aux employés qui y auront droit leur part du nouveau capital de la compagnie.

Le 2 juin 1948, la Régie des Transports accepte le transfert de tous les permis de services d’autobus de la Levis Tramways Co. en faveur de la Cie de Transport de Lévis.

Durant l’année, la CTL met en service les autobus suivants:
50 à 54: GMC, TGM-3207, 34 sièges, 1948, 1 porte.

A partir de 1948, tous les autobus sont identifiés par les lettres LTC, sur les deux côtés, suivies des noms des quelques localités à laquelle  chaque autobus donne habituellement le service.
Les couleurs sont l’argent pour le toit, le crème pour les fenêtres et le bleu pour le bas sur lequel il y a une grande vague argentée passant par dessus les roues ainsi que trois ceintures argentées entre les lumières et les roues d’en avant.

Le 17 septembre 1949, la Régie accorde le permis de déplacer le terminus de Lauzon, situé chez M. Albert Létourneau, pour le mettre aux limites territoriales est de Lauzon.

Le 14 décembre 1949, la Régie ordonne:
1- que le tarif soit approuvé dans les limites de Lévis et Lauzon.
2- que le tarif s’applique à compter du 15 décembre 1949.
3- que dans un délai de un mois à compter du 15 décembre 1949, la compagnie fasse adopter les mesures pour rembourser les anciens billets et en aviser la clientèle.

Aucun achat d’autobus durant l’année 1949.

Le journal L’Appel du 11 août 1950, rapporte que le Conseil de Sillery proteste contre le Quebec Railway qui donne un mauvais service avec des autobus démodés qui empestent tout Sillery (sic).

Le journal L’Appel du 24 août 1950, confirme que la Lévis Transport est intéressée à desservir la Cité de Sillery.

Le 7 septembre 1950, la LTC fait de la publicité dans les journaux annonçant la plage et le parc Garneau: Via le Pont de Québec, 15 départs par jour de semaine et 4 excursions le dimanche en partance du Relais d’Aiguillon.
La compagnie s’identifie sous le nom de Cie de Transport de Lévis.

Le Soleil du 13 septembre 1950, annonce un nouveau service d’autobus pour Sillery avec double circuit à partir de lundi le 18.

Le 14 septembre 1950, la Compagnie fait de la publicité:
Entre Québec et Lévis, Voyagez par Autobus via Pont de Québec, Plage Garneau et St-Romuald.
Nouveau service express et excursions à la pittoresque rive-sud.
L’excursion Claire-de-Lune débute à l’Office du Tourisme, Place d’Armes, cinq minutes plus tard qu’à la Gare Centrale (10h10 pm) et se termine à Lévis. Le retour se fait via le traversier.
Panorama d’une beauté insurpassable. Admirez Québec de la rive sud du St-Laurent.

Le 18 septembre 1950, la Compagnie remplace la Quebec Railway pour le service de Sillery à Québec entre la rue Maguire et le Carré d’Youville.
L’inauguration du service a lieu avec le numéro 42 en face de l’Hôtel de Ville de Sillery en présence des dignitaires.
Pour plus de détails, voir la rubrique des compagnies d’autobus sous le nom de La Cie de Transport de Lévis.

Le journal L’Appel du 22 septembre 1950, publie en première page une photo et un grand article concernant l’inauguration du nouveau service.

Le 6 octobre 1950, la Compagnie publie un avis dans les journaux pour aviser les usagers d’autobus que les billets doivent être achetés chez les agents autorisés.

Le 28 octobre 1950, la Compagnie publie un avis donnant les endroits pour se procurer des billets: Tabagie Gauthier, coin Maguire et Ch. St-Louis; Tabagie Garnier, coin Maxfield et Sheppard; Station Shell, coin Holland et Ch. St-Louis et Hôtel Montcalm, Carré d’Youville.

Le 5 décembre 1950, la Compagnie publie l’annonce suivante:
Parties de Hockey au Colisée;
6 décembre à 8h30 pm; As vs Ottawa.
13 décembre à 8h30 pm; As vs Shawinigan.
Service spécial d’autobus à partir du coin Maguire et Ch. St-Louis; aller et retour: 0.50$.

Aucun achat d’autobus en 1950.

suite:   Ville de Lévis-territoire (1951-1970)