Archives de catégorie : Municipalité-Villes

Ville de Shawinigan

Ville de Shawinigan

Pour connaître l’histoire complète du transport en commun de la ville de Shawinigan, consultez les articles suivants:

Carier & Frère Ltée – permis no. 31-A
Lambert,  Charles-Édouard  – permis no. 182-A
Autobus J-M Landry – permis no. 2742-A
Autobus L.P.R. Inc – permis no. Q-000758
Autocar Shawinigan Ltée – permis no. Q000585
La Cie. de Transport St-Maurice – permis no. 346-A

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Ville de Montréal

Ville de Montréal

Pour connaître l’histoire complète du transport en commun de la ville de Montréal, consultez les articles suivants:

La Corporation de la Ville d’Anjou – permis no. 1711-A.
Brisebois Bus Lines, Ltd – permis no. 1742-A.
Cartier Autobus Inc – permis no. 204-A.
Dorval Bus Line – permis no. 766-A.
Gravel Transport – permis no. 204-A.
Laval Transport Inc – permis no. 635-A.
Autobus Intercité Ltée – permis no. 635-A.
Autobus Métropolitain Ltée – permis no. 1388-A.
Métropolitain Provincial Inc – permis no. 2096-A.
Transport Pierrefonds Enr – permis no. 696-A.
Transport Saint-Léonard Inc – permis no. 1423-A.
Trans-Urbain Inc – permis no. 1742-A.
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Ville de Laval

Ville de Laval

Pour connaître l’histoire complète du transport de la Ville de Laval,
voir les dossiers suivants =

La Cie de Transport Provincial (231-A) pour les secteurs de Duvernay et
Saint-Vincent-de-Paul;

La CTP traverse toutes les municipalités de l’ile-Jésus en reliant les
Laurentides à Montréal;

Métropolitain Provincial (231-A) pour le secteurs de Duvernay et
Saint-Vincent-de-Paul;

Autobus Mille Iles Ltée (2455-A) pour les secteurs Duvernay et
Saint-Vincent-de-Paul;

Autobus Mille Iles (1967) ) Inc. (2455-A)   pour les secteurs de
Duvernay et Saint-Vincent-de-Paul;

Autobus Yvan Lévis Ltée (1597-A) pour les secteurs Laval-des-Rapides et
Chomedey.

Laval Autocar Enr (2762-A) pour les secteurs de Laval-sur-le-Lac et
Laval-Ouest.

Commission de Transport de la Ville de Laval = 1971-07-01 / début –
1972-01-29.

Ville de Saint-Augustin-de-Desmaures – 1921-1960

Ville de Saint-Augustin-de-Desmaures – 1921-1960

Source = livre 100 ans noir sur blanc : Saint-Augustin-de-Desmaures.
pages 190-191 et 201.

Ce n’est qu’en 1921 que Saint-Augustin est desservi par un service
d’autobus soit, le parcours Québec – Deschambault qui s’arrête au village.

En 1939, Jean-Paul Germain devient le premier chauffeur de taxi;
il stationne devant le magasin d’Eugène Paradis sur le 3è rang.
Avec son taxi allongé, propriété de Georges Leclerc, il peut accueillir
jusqu’à 10 clients.

Dans la même journée, il effectue quelques voyages à Québec, aller-retour.
Les premiers départs se font à 7 heures pour accommoder les travailleurs
de la “Dominion Corset” puis à 9h30 pour les personnes désirant
magasiner sur la rue Saint-Joseph.

Le déplacement coûte 75 cents depuis le village : 1 dollar pour le 3è
rang et le haut de la paroisse.

En 1945, Jean-Paul Germain conduit son autobus nommé “Le Jean-Paul”.
Durant l’année, Georges Leclerc transfère son permis à Lionel Boutet qui
engage aussitôt Jean-Paul comme chauffeur au nom des “Autobus
Saint-Augustin”.

Jean-Paul devient le chauffeur attitré des “Citadelles de Québec” qui
compte dans ses rangs Jacques Plante (1947-1948) et Jean Béliveau
(1949-1950).
En 1950, Jean-Paul quitte l’autobus et s’engage comme camionneur chez
“Transport Thibodeau” de Portneuf.

Vers 1945, Georges Leclerc achète le magasin de chaussures J.A. Rochette
situé sur la rue Saint-Joseph à Québec.

Il change de nom pour “Leclerc Chaussures”; il ouvrira 3 autres
boutiques avant son décès en 1964.

“Leclerc Chaussures” existe encore.
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FIN

Ville de Saint-Augustin-de-Desmaures – 1921-1960

Ville de Saint-Augustin-de-Desmaures – 1921-1960

Source = livre 100 ans noir sur blanc : Saint-Augustin-de-Desmaures.
pages 190-191 et 201.

Ce n’est qu’en 1921 que Saint-Augustin est desservi par un service
d’autobus soit, le parcours Québec – Deschambault qui s’arrête au village.

En 1939, Jean-Paul Germain devient le premier chauffeur de taxi;
il stationne devant le magasin d’Eugène Paradis sur le 3è rang.
Avec son taxi allongé, propriété de Georges Leclerc, il peut accueillir
jusqu’à 10 clients.

Dans la même journée, il effectue quelques voyages à Québec, aller-retour.
Les premiers départs se font à 7 heures pour accommoder les travailleurs
de la “Dominion Corset” puis à 9h30 pour les personnes désirant
magasiner sur la rue Saint-Joseph.
Le déplacement coûte 75 cents depuis le village : 1 dollar pour le 3è
rang et le haut de la paroisse.

En 1945, Jean-Paul Germain conduit son autobus nommé “Le Jean-Paul”.
Durant l’année, Georges Leclerc transfère son permis à Lionel Boutet qui
engage aussitôt Jean-Paul comme chauffeur au nom des “Autobus
Saint-Augustin”.

Jean-Paul devient le chauffeur attitré des “Citadelles de Québec” qui
compte dans ses rangs Jacques Plante (1947-1948) et Jean Béliveau
(1949-1950).

En 1950, Jean-Paul quitte l’autobus et s’engage comme camionneur chez
“Transport Thibodeau” de Portneuf.

Vers 1945, Georges Leclerc achète le magasin de chaussures J.A. Rochette
situé sur la rue Saint-Joseph à Québec.
Il change de nom pour “Leclerc Chaussures”; il ouvrira 3 autres
boutiques avant son décès en 1964.
“Leclerc Chaussures” existe encore.
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FIN

Ville du Cap-de-la-Madeleine – 1914 – 1932

Extraits d’un livre publié sur l’histoire du Cap-de-la-Madeleine

Au transport en commun par voie ferrée et par voie maritime, ajoutons le
transport en commun par voie routière entre Cap-de-la-Madeleine et
Trois-Rivières.

M. Majorique Arcand, du Cap, a été le pionnier de ce mode de transport
par autobus d’une municipalité à l’autre.

Le 6 juillet 1914, le conseil de la corporation décide de ne pas
accorder de licence d’autobus à des personnes ou compagnies étrangères à
la paroisse et ne résidant pas au Cap depuis au moins un an afin
d’encourager M. Majorique Arcand qui vient d’entreprendre une ligne de
ce genre d’ici à Trois-Rivières.

Ce nouveau moyen de transport est achalandé: il est pratique et les
conducteurs sont joviaux et serviables sachant faire oublier aux
passagers les inconvénients d’un chemin de sable et des intempéries.
Le Père Perdereau, dans son prône du 30 août 1914, dit que les autobus
se refusent à transporter de la boisson forte et autre.

Le 7 mai 1916, le Curé annonce que les autobus vont tôt au pont le
dimanche matin chercher les travailleurs pour leur permettre
l’assistance à la messe.

Cependant un projet de franchise de transport en commun par tramways
électriques est soumis au conseil municipal le 14 juin 1915 par la
Compagnie Three Rivers Traction; ce projet est adopté le 7 janvier 1916
pour être soumis aux contribuables. Three Rivers Traction Co. ne
s’oppose pas à la franchise de M. Arcand, même après son expiration, en
autant que ce soit les mêmes autobus et le même propriétaire ; la
compagnie pouvait se permettre cette concession car elle savait que les
avantages qu’elle offrait lui attirerait facilement toute la clientèle.
Comme avantages, mentionnons : sécurité de la voie ferrée , abri contre
les intempéries, horaire régulier à tous les 10 ou 20 minutes selon les
périodes d’affluence, coût modique: 0.05? dans les limites du Cap et
0.10$ pour se rendre à Trois-Rivières.

Le conseil municipal soumet le projet aux contribuables, le 9 janvier
1916. Le curé Perdereau dit : “nous sommes en faveur du tramway”. Les 28
et 29 janvier 1916, les contribuables se prononcent avec une majorité
de quarante-neuf en faveur du tramway. L’inauguration du service a lieu
le 21 novembre 1916 et il emprunte le parcours suivant à partir du pont
de la rivière St-Maurice: Fusey, Rochefort, Montplaisir, St-Pierre,
Ste-Madeleine, Bellerive, Toupin, Rocheleau, Ste-Madeleine, DeBlois,
Loranger, Des Oblats (autrefois Bonaventure) ; retour par Ste-Madeleine,
Rocheleau, Toupin et le reste du parcours en sens inverse, avec des voies
d’évitement pour rencontres des tramways sur les rues Fusey, St-Pierre,
Rocheleau et Des Oblats.

Les tramways électriques ont été remplacés par les autobus en 1932; on a
pu ainsi aménager les circuits selon les développements domiciliaires
afin de mieux desservir la clientèle. Les tramways et les autobus, au
début, ont connu une vogue extraordinaire; l’automobile a amené, avec
les années, des perturbations dans ce moyen de transport avec toutes les
conséquences que l’on connaît.
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FIN

Ville de Rimouski – 1944-1968

Extrait d’un texte publié sous le titre “Mosaique Rimouskoise”.

PHOTO = parue dans le livre Mosaique Rimouskoise

Albert Dionne a parti le service d’autobus pendant la guerre en 1944,
Il a acheté un autobus de la compagnie Ford et puis il a eu un permis
pour opérer.
Il a commencé avec un autobus , puis ensuite, il a marché avec 3 autobus.
Il a vendu à Votre Choix Transport, en 1968.

Prix des billets la première année = 0.06$ 1/4 …même prix qu’à Montréal.
Ça monté de 8 fois.
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Ville de La Pocatière – 1927-1965

Extrait d’un texte publié dans un livre sur l’histoire de La Pocatière.

Prévost à Sainte-Claire, en 1959

Outre le chemin de fer qui traverse la paroisse depuis l’an 1859, et les
automobiles de plus en plus nombreuses possédées par des particuliers,
la paroisse est bien desservie au point de vue transport par un
excellent service d’autobus appartenant à la “Cie de Transport
Provincial”. Plusieurs fois par jour, quinze à vingt autobus luxueux
font la navette entre Montréal, Rimouski et Edmundston. Cette entreprise
appartenait d’abord aux frères Nazaire et André Lemelin qui commencèrent
modestement en 1927, à desservir la région entre Lévis et
Sainte-Anne-de-la-Pocatière, avec un seul véhicule. Les frères Lemelin
ne tardèrent pas à augmenter le nombre de leurs autobus et firent un
succès de cette entreprise qui est devenue très florissante.

Après la mort des frères Lemelin, l’entreprise fut vendue à la “Cie. de
Transport Provincial”.
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Ville de Mont-Laurier – 1956

Ville de Mont-Laurier – 1956

Extraits d’un livre sur l’histoire de Mont-Laurier

En mai 1956, consciente de l’importance de la ville dans le réseau routier du Québec, la compagnie de Transport provincial inaugure un service d’autobus , (remplaçant celui des Autobus Victoire Ltée), reliant Mont-Laurier à Montréal pour un tarif aller-retour de 9$, avec
trois départs et trois arrivées quotidiennes depuis l’hôtel Château Laurier.

Pour souligner l’événement, l’entreprise offre une réception aux divers corps publics de la ville. Après les remerciements du maire René Boivin, les invités montent à bord d’un autobus pour une ballade à travers la ville et jusqu’à Lac-des-Écorces. Une promenade semblable jusqu’à Ferme-Neuve est ensuite offerte à trente-cinq enfants de l’orphelinat
Sainte-Anne.
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FIN

Ville de Lac-Saint-Charles – 1937-2002

Ville de Lac-Saint-Charles – 1937-2002

Autobus Fournier 25 – Destination “Lac St-Charles” – Photo: Prevost (circa 1942)

 

Extraits d’un livre d’histoire sur le Lac-Saint-Charles publié en 1993.

Au début de la municipalité, étant donné la distance à parcourir pour atteindre l’église de Notre-Dame-des-Laurentides et, à plus forte raison,  celle de Saint-Ambroise de la Jeune-Lorette, plusieurs se regroupent dans une même carriole pour s’y rendre.

En 1937, Joseph Garneau et son frère Alex mettent sur pied un service de transport avec des CAMIONS À BOITES FERMÉES.

Le Ford parcourt le trajet no. 34 et le Réo, le trajet no. 36. Ils accueillent 12 passagers chacun.

Il y a 2 départs par jour du Lac Saint-Charles vers la gare de Québec sur la rue Du Roi (Place Jacques-Cartier) ; un à 7h30 et l’autre à 13h30. Le retour se fait soit à midi, soit à 18h00.

Il faut débourser 35 cents pour l’aller simple vers Québec et 60 cents pour l’aller-retour. Enfin un autre voyage effectue le trajet entre le Lac-Saint-Charles et l’église de Notre-Dame-des-Laurentides pour la modique somme de 10 cents.

En 1945, Autobus Fournier achète les autobus et obtient le permis pour le service du Lac-Saint-Charles. La compagnie installe son garage au coin de la 1ère avenue et de la rue Therrien.

En mars 1950, un léger incident implique un autobus Fournier; les 52 passagers à bord en sont quittes pour une bonne frousse et des blessures légères.

Les résidents sont en général insatisfaits du service offert par Autobus Fournier. Le conseil municipal a maintes fois reproché à cette entreprise de ne pas offrir la ligne directe avec Québec. En effet, le long et sinueux détour à travers les Saint-Émile et Neufchatel déplait à
plus d’un.

Ainsi, en 1970, lors de la création de la Communauté urbaine de Québec, le conseil demandera d’être inclus dans le futur réseau de transport en commun géré par la CTCUQ.

En 1971, Loretteville réclame l’instauration d’une tarification unique pour tous les usagers de la communauté urbaine.

Dans le passé, le transport en commun était l’affaire d’entreprises privées. Chacune d’entre elles possédait son propre système de tarification. Aussi, si un usager désirait se rendre dans un secteur desservi par une autre entreprise que celle de son lieu de départ, il
devait débourser à nouveau pour se rendre à destination. D’où l’importance pour les banlieues d’une tarification uniforme qui fait fi de la distance à parcourir et des frontières municipales. Le Lac-Saint-Charles appuiera la demande de Loretteville qui sera
d’ailleurs acceptée.

Toutefois, le service de la CTCUQ est souvent remis en question . La fréquence des départs et le choix de trajets posent problème.

Quand on allait à Québec, raconte Denis Rhéaume, on descendait à Notre-Dame-des-Laurentides pour prendre l’autobus. Ça permettait d’éviter tout le détour dans les petites rues de Saint-Émile.

Il faut attendre au début des années 1980 pour voir tout le Lac-Saint-Charles entièrement desservi par le transport en commun.

En 1993, le coût et la qualité du service amènent le conseil à chercher des solutions de remplacement qui ne seront pas encore trouvées lors de la fusion du Lac-Saint-Charles avec la Ville de Québec, en 2002.
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Autobus Fournier 107 – Destination “Lac St Charles Direct” – Photo: Ed Thompson (avril 1964)

FIN