Les propriétaires devraient se mettre dans la tête qu’avec leur présent système, lorsqu’on est allé une fois dans leurs voitures, on se garde bien d’y retourner.
– Journal L’Electeur du 14 nov. 1893:
Il n’y a pas de mal à celà mais il ne devrait pas être permis de surcharger ces voitures; de parquer les gens comme des moutons dans ces vieilles pataches (surnom donné aux diligences de bois) branlantes, au risque de les faire s’effondrer, comme la chose est arrivée à deux reprises la semaine dernière.
– Journal L’Electeur du 5 mai 1896:
Du train dont les choses vont, nous ne pourrons certainement pas voyager en tramway électrique avant plusieurs mois. Pour nous faire prendre patience, un entreprenant citoyen de cette ville a résolu de faire venir de Paris une diligence mue par l’électricité et qu’il mettra au service du public.
Cette voiture, dit-on, peut faire jusqu’à soixante milles à l’heure sur un beau chemin, grimpe et descend les déclivités avec autant et même plus de facilité que tout autre tirée par un cheval. C’est une idée tout à fait américaine. La voiture électrique est destinée tôt au tard à détroner l’antique diligence, la vieille patache qui est encore l’unique véhicule pour visiter less paroisses environnantes.
Grâce à la rapidité du transport, M. Deslauriers pourra n’exiger qu’un prix très modique, disons 50 sous par exemple, pour aller au Sault Montmorency et retour.