Service et comfort, 1884-1896.

– Journal L’Electeur du 29 juillet 1884:
   On se demande souvent pourquoi les lignes de diligences de la Côte Beaupré (tel quel) ne sont pas mieux tenues. Encouragées comme elles le sont, elles devraient pouvoir assurer au public le confort qu’il a le droit d’exiger. Mais on dirait que les conducteurs onrt reçu ordre d’entasser impitoyablement les gens dans les voitures sans tenir compte de leurs justes récriminations.
Les propriétaires devraient se mettre dans la tête qu’avec leur présent système, lorsqu’on est allé une fois dans leurs voitures, on se garde bien d’y retourner.

– Journal L’Electeur du 14 nov. 1893:

Les omnibus de Beauport continuent à transporter les ouvriers de la côte qui sont employés en ville.
Il n’y a pas de mal à celà mais il ne devrait pas être permis de surcharger ces voitures; de parquer les gens comme des moutons dans ces vieilles pataches (surnom donné aux diligences de bois) branlantes, au risque de les faire s’effondrer, comme la chose est arrivée à deux reprises la semaine dernière.
   Un tramway électrique ferait disparaître ce mode de locomotion incommode.

– Journal L’Electeur du 5 mai 1896:

Du train dont les choses vont, nous ne pourrons certainement pas voyager en tramway électrique avant plusieurs mois. Pour nous faire prendre patience, un entreprenant citoyen de cette ville a résolu de faire venir de Paris une diligence mue par l’électricité et qu’il mettra au service du public.
Cette voiture, dit-on, peut faire jusqu’à soixante milles à l’heure sur un beau chemin, grimpe et descend les déclivités avec autant et même plus de facilité que tout autre tirée par un cheval. C’est une idée tout à fait américaine. La voiture électrique est destinée tôt au tard à détroner l’antique diligence, la vieille patache qui est encore l’unique véhicule pour visiter less paroisses environnantes.
Grâce à la rapidité du transport, M. Deslauriers pourra n’exiger qu’un prix très modique, disons 50 sous par exemple, pour aller au Sault Montmorency et retour.