Quebec Railway Light & Power Co. 1900 à 1904

Suite de: Quebec Railway Light & Power Co. 1895 à 1899

Le Soleil, du 5 janvier 1900,
se plaint que les chars sont très mal chauffés et que les correspondances accusent des retards de cinq à dix minutes.

En janvier 1900,
la compagnie The Rock City Tobacco Co. Limited annonce un nouveau produit de tabac à fumer et à mâcher de marque “Motorman” dont l’image d’un tramway apparaît sur le paquet.

Le 15 janvier 1900,
la compagnie publie un nouveau règlement concernant les “spares” ; les premiers “spares” auront leur temps fixé à l’avenir, et, souvent ils n’auront que peu d’heures à travailler. Les nouveaux “spares” qui se rapporteront le matin auront l’avantage de faire une journée complète.

Le 21 janvier 1900,
le char no 34 paralyse le service dans la Côte St-Georges pendant un certain temps pour cause de problème mécanique.

Le 6 février 1900,
le char no 41 vient en collision avec la voiture d’un cocher de place, nommé Couillard, au coin de la rue Notre-Dame-des-Anges et St-Anselme. Aucun blessé.

Le 9 février 1900,
le câble, en haut de la Côte du Palais, se rompt en allant frapper la vitrine de MM. Renaud & Cie, rue St-Jean, et le fluide électrique casse une superbe “plate-glass” évaluée à 100$ ainsi qu’un magnifique set en porcelaine installé dans la vitrine et d’autres objets de verrerie dont les dommages se montent à environ 55$. Heureusement, il n’y a aucun blessé.

Le 10 février 1900,
la compagnie fait circuler ses chars toute la nuit pour empêcher la formation de glace sur les câbles ; elle utilise une brosse en fil de fer placée au bout de la perche.

La tempête du 2 mars 1900
paralyse complètement le service; il en coûte un millier de piastres pour faire travailler 400 hommes au déblaiement des voies. Le lendemain matin, les chars circulent normalement excepté à St-Roch et St-Sauveur.

Le 9 mai 1900,
la compagnie publie la description des circuits =

Ligne de la Basse-Ville =
losange rouge le jour, et, lumière rouge la nuit.
Marché Champlain, Dalhousie, St-André, St-Paul, St-Joseph, St-Vallier, Aqueduc, Ste-Thérèse, Durocher, Boisseau, Sauvageau, Bagot, Demers, Langelier, N-D-des-Anges, de la Couronne, des Fossés, St-Paul et st-Pierre.

Ligne de la Haute-Ville =
disque blanc et lumière blanche.
De la Couronne, Des Fossés, St-Paul, St-Pierre, Marché Champlain, Dalhousie, St-André, Carré Parent, Côte du Palais, St-Jean, de la Fabrique, Buade, Dauphin, Ste-Anne, d’Auteuil, d’Youville et Côte d’Abraham.

Ligne du Parc =
carré vert et lumière verte.
De la Couronne, St-Vallier, d’Abraham, d’Aiguillon, d’Youville, d’Auteuil, St-Louis, Ste-Anne, Des Jardins, Buade, de la Fabrique, Côte du Palais, St-Paul, St-Pierre, Marché Champlain, Dalhousie, St-André, St-Paul et St-Joseph.

Ligne du Faubourg St-Jean =
croix rouge et lumière rouge.
Vers l’ouest : St-Jean, Des Erables, Grande-Allée, St-Louis, Ste-Anne, Des Jardins, Buade, de la Fabrique et St-Jean.
Vers l’est : St-Jean, de la Fabrique, Buade, Dauphin, ste-Anne, d’Auteuil, St-Louis, Grande-Allée, Des Erables et St-Jean.

Le 29 mai 1900,
la direction de la compagnie accepte d’enlever la deuxième voie à partir de la barrière St-Vallier jusqu’à la rue Aqueduc; elle sera détournée et passera sur la rue voisine. Ce changement répond à une demande du maire et des citoyens qui se plaignaient de la nuisance causée par une voie double à cet endroit.

Le journal publie les commandements des conducteurs de tramways =

1- Les passagers tu collecteras, pour ne pas en perdre immédiatement.
2- Dans la boîte tu recevras, les billets et l’argent pareillement.
3- Point de fraude tu ne commettras, afin de garder ton emploi longuement.
4- De conversations tu ne tiendras, que pour renseigner le public seulement.
5- En devoir tu ne devras, user de boisson ni de tabac pareillement.
6- Les filles mondaines tu ne regarderas, que d’un oeil discret et prudemment.
7- Indulgent pour les saouls tu seras, et pour les imbéciles suffisamment.
8- A leur bêtises tu ne répondras, que par un sourire moqueur et méprisant.
9- De leurs rapports tu te méfieras, pour ne pas être suspendu injustement.
10- Observant les commandements tu contribueras, à relever ta position méconnue jusqu’à présent.

Le 16 juin 1900,
la compagnie annonce que les chars se rendront jusqu’au Parc Savard demain.

Le 9 juillet 1900,
Le Soleil rapporte qu’une jeune fille a reçu par la poste une lettre contenant une jolie somme d’argent qu’elle avait perdue dans le char no. 41; le conducteur Grenier a été félicité pour cet acte d’honnêteté.

Le 9 juillet 1900,
les citoyens de Limoilou demandent l’annexion à la ville de Québec afin, entre autres, d’obtenir le tramway électrique.

Le 10 juillet 1900,
Le Soleil rapporte un autre acte d’honnêteté de la part du conducteur Trépanier du char no 225 ( char ouvert).

Le 30 juillet 1900,
la compagnie coupe totalement l’électricité à Québec, entre 16h00 et 19h00, afin de diminuer les dommages causés par un très violent orage électrique. Les clients attendent tout ce temps dans les tramways déjà remplis et immobiles.

Le 9 septembre 1900,
le char no 44 frappe la voiture de M. Julien occupée par sa femme et ses deux enfants. Blessures légères.

Le 26 octobre 1900,
le char no 31 frappe la voiture d’un cocher au coin des rues Du Pont et Des Fossés.
Aucun blessé.

Le 11 décembre 1900,
Le Soleil se plaint qu’il manquait de tramways, la veille, pour ramener à destination la foule qui avait assisté à un concert, à l’église Saint-Sauveur. A Montréal ou à New York, vous trouvez à la sortie des théâtres une douzaine de chars qui attendent la foule.

Le 26 février 1901,
Le Soleil rapporte que, suite aux plaintes des hommes les plus marquants de la Grande-Allée, il y a eu, à la sortie du concert sacré à l’église St-Malo, toute une procession de chars électriques et chacun put retourner ainsi chez lui sans retard et pour la modique somme de 5 centins.

1900 –
Tramways mis en service = 10222-226 – Ottawa Car
228-232 – Ottawa CarFlotte totale = 68 tramways.20-26
28-36
38-46
48-56
58-60
61
200-206
208-210
211-216
218-221
222-226
228-232
–   ————————————————————————————————————————
Le 23 mars 1901,
les échevins Foley, Reynolds et Byrne, assistés de MM. Martin, Maloney, James Murphy et Daniel Griffin présentent une pétition signée par 1,000 contribuables, et envoyée au comité de la voirie,  demandant que la voie électrique soit prolongée du Marché Champlain jusqu’à la barrière de la rue de ce nom.

Le 18 avril 1901,
la chaleur permet de faire circuler des chars ouverts, notamment à St-Roch.

Le 27 avril 1901,
Le Soleil nous apprend que les paroissiens de Charlesbourg présenteront une requête à la compagnie lui demandant de continuer sa voie, du terrain de l’Exposition à l’église de Charlesbourg, la distance n’étant que de 2 milles et demi.

Le 8 mai 1901,
Le Soleil publie la proposition suivante =
” Proposé par ceux qui embarquent ( pour parler la langue du pays, car ici, on navigue sur la terre ), secondé par les débarqueurs – ne pas confondre avec les débardeurs – que la Compagnie change de nouveau le règlement, et qu’à l’avenir les omnibus du tramway franchissent les intersections de rues avant de s’arrêter.”
Présentement, comme il faut monter par l’arrière du char, les gens sont obligés de faire plusieurs pas d’approximation, comme disaient les précieux d’autrefois, ce qui est désagréable en tout temps, et malpropre quand il pleut.
Ceux qui descendent ne peuvent mettre le pied à terre sur la passerelle du coin de rue, et dans les rues à voie double, ils se voient souvent obligés de les traverser au nez des deux chars, entre deux feux.

Le 15 mai 1901,
Le soleil rapporte que M. Fortier, comptable de la maison P.T. Légaré (magasin ), l’a échappé belle à St-Roch. Il a été frappé par un char pendant qu’il roulait en bicycle. Quelques contusions.

Le 20 mai 1901,
Le Soleil confirme que les chars arrêtent maintenant après avoir passé les rues transversales, depuis hier.

Le 11 juin 1901,
une panne d’électricité majeure dans toute la ville interrompt le service des chars de 20h30 à 21h00.

Le 21 juin 1901,
Le Soleil nous informe que les citoyens de St-Malo, partie ouest, se plaignent du fait que les tramways commencent trop tard à circuler le matin dans cette localité. Ils ne font leur apparition qu’à 7h30, un grand nombre d’ouvriers et d’autres citoyens qui ont affaires à la ville de bonne heure, sont dans la nécessité de faire le trajet à pied.

Le 2 juillet 1901,
une enfant de 3 ans, fille de M. Dussault, marchand de nouveautés, rue St-Jean, est frappée par un char. Légères blessures.

Le 15 août 1901,
Le Soleil déplore la fréquence des accidents avec des tramways au coin des rues Massue et Durocher.

Le 7 septembre 1901,
un conducteur de char , en passant pour collecter les passagers sur un char ouvert, a échappé prise et a fait une culbute sur la chaussée au coin des rues Sauvageau et Bagot. Il a été quitte pour un étourdissement.

Le 11 septembre 1901,
Le Soleil annonce, que de 22h00 à minuit, aura lieu l’illumination de la ville de Québec, de Beauport, de l’Ange-Gardien, de l’Ile d’Orléans et de Lévis ainsi que le feu d’artifice sur la terrasse et à bord dans des vaisseaux de guerre.
Le journal suggère à la compagnie de permettre à ses employés de travailler une heure dans l’après-midi pour pouvoir prendre une heure de congé le soir, afin de pouvoir assister au spectacle.

Le 13 septembre 1901,
Le Soleil nous apprend que la compagnie a transporté 3,715,675 passagers, soit une augmentation de 261,911 sur l’année fiscale précédente.

Le 5 octobre 1901,
un laitier, nommé Juneau est frappé par un tramway en traversant la Côte d’Abraham en face du restaurant Guillot. Celui-ci aida le malheureux à se relever et il fut conduit dans le restaurant pour recevoir les premiers soins.

Le 11 novembre 1901,
vers 11h00, le char no. 33 en passant sur la rue St-André,  frappe une voiture de commerçant qui se trouvait en travers sur la voie ; la voiture a chaviré avec tout son contenu.

Le 14 décembre 1901,
la compagnie annonce que, dans quelques jours, elle pourra donner un meilleur service, grâce à une augmentation de 10,000 chevaux-vapeur de force motrice qui lui sera transmise par la Canadian Electric Company, de la rivière Chaudière. Le câble est maintenant posé entre les deux rives.

1901 –

Tramways mis en service = 10

233-236 – Ottawa Car
238-243 – Ottawa Car

Flotte totale = 78 tramways.

20-26
28-36
38-46
48-56
58-60
61
200-206
208-210
211-216
218-221
222-226
228-232
233-236
238-243


Le 11 août 1902, à l’intersection des rues St-André et Ramsey, un train frappe un tramway chargé de passagers qui traverse la voie du Pacifique.
Les deux ont déraillé et le char a été renversé sur le côté mais, le tramway n’a pas culbuté bien que passablement endommagé. Personne n’a été sérieusement blessé mais, les femmes criaient comme si elles fussent tombées en bas d’un pont.

Le Soleil du 31 octobre 1902
fait remarquer qu’à Québec, contrairement à toutes les autres villes du continent, les conducteurs de tramways n’attendent pas les passagers qu’ils voient sortir de la gare de trains portant un “satchel” ou quelque paquet.
La compagnie pourrait utiliser le petit embranchement qu’elle a fait construire dans ce but  pour relier sa ligne principale à la gare du Pacifique.

Le 4 novembre 1902,
un jeune garçon, nommé Desnoyers, âgé d’environ 14 ans est monté sur un char pour changer les connections; après qu’il eut fini, un des employés du tramway lui crie de sauter pour le recevoir en bas mais, le jeune va s’assommer sur l’asphalte. Le Dr. Lebel lui prodigue les premiers soins et l’enfant est hors de danger.

Le 8 novembre 1902,
une voiture de pompiers frappe un tramway sur la rue Ste-Thérèse. Légères blessures.

1902 –

Tramways mis en service = 2

62-63 – Ottawa Car

Flotte totale = 80 tramways

20-26
28-36
38-46
48-56
58-60
61
62-63
200-206
208-210
211-216
218-221
222-226
228-232
233-236
238-243

—————————————————————————————————————–
Le 24 avril 1903,
la compagnie annonce, qu’à partir du 1er juin, un char spécial partira du Château Frontenac, descendra par les rues Ste-Anne, Desjardins, de la Fabrique, St-Jean, du Palais et St-Paul, pour faire correspondre avec les chars en partance pour les différentes stations de la ligne sur la côte de Beaupré. Ce service ne se fera que sur semaine et non le dimanche.
Le 24 mai 1903,
vers 11h30, sur la rue St-Jean, le tramway ouvert no. 229, sous la direction de M. Cantin, conducteur, et de M. Therrien, garde-moteur, a broyé la petite fille de 5 ans de M. Ferdinand Poitras, menuisier, demeurant sur la rue St-Gabriel, quartier Montcalm lorsque celle-ci traversa la rue devant le magasin de M. Rickaby, marchand de meubles.
La petite a été traînée sous le char sur une longueur d’un arpent et demi. Transportée à l’Hôtel-Dieu, la fillette décéda vers 16h00.
Le 20 juin 1903,
la compagnie offre aux employés les changements de salaires suivants :
première année de service = même salaire;
plus d’une année de service = 0.135 sous de l’heure;
plus de deux ans de service = 0.16 sous de l’heure.
cinq ans et plus de service = une police d’assurance-accident au montant de 1,000$.
Le 15 juillet 1903,
Le Soleil rapporte que le char-ouvert no 201 descendait à toute vitesse la rue St-Pierre, la veille vers 22h00. Il frappa la voiture d’un  cocher et ce dernier ainsi que son client ont été légèrement blessés.
Plusieurs personnes ont fait remarquer que ce char allait à une allure semblable à celle que tiennent certains motormen, quand le soir ils se dirigent vers le shed central.

Le 19 août 1903,
un vieillard appelé Tessier, descend du tramway, sur la rue St-Jean, au coin de la côte du Palais. Il soulève la barre qui interdit la descente du côté de la double voie, et à peine a-t-il mis un pied à terre, qu’un autre tramway le frappe au front. Quelques blessures légères.
Le 8 septembre 1903,
le tramway no 30, conducteur Thomas Dufour et garde-moteur Lepage, descend la Côte d’Abraham et frappe une vieille dame du nom de Poulin, au coin de la rue St-Vallier.
Elle en est quitte pour quelques contusions grâce au sang-froid du garde-moteur qui a contrôlé rapidement le mouvement de sa voiture.

Le 26 septembre 1903,
les passants sur la rue St-André remarquent un tramway tout à fait en dehors de la voie, l’avant train sur le trottoir, le front sur une palissade en planches garnie de placards. Le pauvre tram est désert et semble humilié dans une telle position. On a ramené au bercail la brebis égarée.

Le 17 octobre 1903,
vers 7h30, le char no 48 frappe un tombereau chargé de pierre et le renverse sur la rue Dorchester au coin de la rue Notre-Dame-des-Anges. Celui qui conduit la voiture réussi à sauter et évite les blessures. Le char n’a aucun dommage.

Aucun tramway acheté en 1903
Flotte totale = 80 tramways.

—————————————————————————————————————-

Le 11 janvier 1904,
Le Soleil rapporte que M. Poitras, père de l’enfant tué par un tramway, a obtenu 500$ de dommages dans la poursuite au montant de 3,000$ qu’il avait intentée contre la compagnie.

Le Soleil, le 20 janvier 1904
Le public voyageur remarque que le char no. 20 ( le premier reçu en juillet 1897 ) n’est plus habitable. Ses roues sont tellement usées que les passagers une fois assis ressentent des commotions insupportables. Le compagnie devrait remplacer ou faire réparer ce char selon l’article du journal.

Le 21 janvier 1904,
un ouvrier charroyeur de neige, nommé Sanfaçon, est frappé par un char électrique au détour de la rue Desjardins et culbute sur la chaussée ne subissant que des blessures légères.

Le 10 février 1904,
MM. Jos. Collin et A. Deslauriers reviennent de l’inhumation de madame Paquet, au cimetière St-Sauveur quand en arrivant au coin des rues St-Vallier et St-Germain, le cocher Clavet perd le contrôle et frappe un tramway. Le Dr. Lebel a prodigué les premiers soins.

Le 27 mars 1904,
M. Alexandre Fraser, de Montréal, représentant la maison W.A. Floming & Co est frappé par un tramway en face du magasin Livernois. Il est transporté à l’Hôpital Jeffrey-Hale et sa vie n’est pas en danger. M. Fraser est un ex-québécois bien connu et estimé à Québec.

Le 26 avril 1904,
le tramway no 53 frappe un petit garçon résidant sur la rue D’Artigny. Ce dernier tombe dans le panier et ne subit que de légères blessures.

Le 26 avril 1904,
le charretier Paré est frappé par un tramway près du poste de police de la rue St-Paul. Aucune blessure.

Le 2 mai 1904,
un cultivateur de Gros-Pins passe avec une lourde charrette sur la rue Desfossés lorsque sa voiture se fait accrocher par un tramway. Le cultivateur s’en tire sans blessure.

Le 3 mai 1904,
M. Louis Larose, entrepreneur, passe sur la rue St-Jean en face du magasin Vandry & Matte lorsque son boghei est frappé par un tramway. Aucune blessure.

Le 18 mai 1904,
le tramway-ouvert no 229 déraille en face du magasin Livernois et ne cause aucune blessure.

Le Soleil, du 5 juillet 1904,
rapporte que les citoyens de la Grande-Allée se plaignent du bruit que font les tramways la nuit; d’autres citoyens se plaignent que les tramways font des arrêts inutilement prolongés sur la rue St-Jean au coin de la Côte-du-Palais.

Suite à la demande de M. l’abbé Dion, curé de la paroisse de Stadacona, les tramways vont circuler le dimanche, de midi à 21h00 heures, à tous les quarts-d’heure.

Le 22 juillet 1904,
un char déraille près de la porte St-Jean, une roue s’étant brisée, ce qui cause un retard de près d’une heure dans la circulation des tramways. Pas d’accident de personnes, et, remorqué par un autre char, le “blessé” est conduit aux hangars de la compagnie sur la rue St-Jean.

Le Soleil, du 26 juillet 1904,
rapporte que les résidents de St-Roch et de St-Sauveur se plaignent du bruit causé par les roues défectueuses des tramways ; celles-ci créent de la vibration qui causent des  dommages à la propriété.

Le 1er août 1904,
un cocher de place, nommé Casault, qui se tient au poste de la rue St-Roch, est frappé par un tramway mais, sans blessure.

Le 8 septembre 1904,
Le Soleil, rapporte qu’un homme est tombé d’un tramway en revenant le l’Exposition. Il a nagé sur une longueur de plusieurs pieds avant d’arriver à terre, à Stadacona. De nombreuses rumeurs circulent à son sujet !

Le 13 septembre 1904,
l’assemblée annuelle générale procède à l’élection des officiers =
Président : M.A. Thompson,
V-P : M. Frank Ross,
Directeurs : hon. J. Sharples, E.W. Méthot, hon. S.N. Parent, Wm. Shaw, Wm. Hanson, Geo. H. Thomson et F.W. Ross,
Gérant-général : E.A. Evans.

Le 1er décembre 1904,
un cocher de place, M. Vézina, perd sa cause dans une poursuite contre la compagnie après qu’il fut frappé par un tramway. Le juge mentionne que les cochers ont le devoir d’arrêter leurs chevaux avant de traverser la voie ferrée.

Le 13 décembre 1904,
Le Soleil mentionne que le public se plaint qu’il manque de chars à la sortie des spectacles de l’Auditorium, à la Place d’Youville.
De plus, les dames se plaignent de l’absence des nattes sur les planchers des tramways durant l’hiver.

Aucun tramway acheté en 1904.