Quebec Railway Light & Power Co. 1905 à 1909

suite de: Quebec Railway Light & Power Co. 1900 à 1904

Le 10 janvier 1905,
le public se plaint qu’il faut parfois attendre de 15 à 20 minutes sur la rue St-Jean pour un tramway pendant qu’il en vient 2 et même 3 dans la direction opposée.

Le 15 mars 1905,
vers 20h15, le pouvoir électrique fait défaut et le tramway reste au repos pendant une heure à St-Roch, St-Sauveur et la Basse-Ville.

Le Soleil, du 21 juin 1905,
rapporte une foule de plaintes concernant le service des tramways; la compagnie menace de destituer les conducteurs qui osent faire connaître les plaintes du public.

Le 15 août 1905,
à partir de 14h00 et jusqu’à ce que les cérémonies du dévoilement du monument aux soldats d’Afrique soient terminées, les tramways de la rue de la Couronne ( ligne verte ) ne circulent que jusqu’à la rue St-Jean.

Le 21 août 1905,
le fil conducteur se casse au coin des rues Notre-Dame-des-Anges et Caron. Un char passe à toute vitesse et les bouts du fil cassé frappe presque les occupants et surtout le garde-moteur. Sur une longueur de moins de 300 pieds, c’est la 7è fois que le fil casse.

Le 22 août 1905,
Wilfrid Bouchard, conducteur, subi un accident sur la rue Des Fossés; il est sur le marchepieds du char, quand au passage du char près d’un des poteaux, il donne de la tête contre la pièce de fer et est précipité inconscient sur le sol.
Transporté dans le magasin de M. P.P. Giguère, le Dr. Lebel lui prodigue les premiers soins, et, après une couple d’heures, il reprend ses sens.

Le correspondant du journal Le Soleil, nous informe, le 8 novembre 1905,
que la “Ottawa Car Co.” a reçu une commande pour plusieurs chars électriques devant être livrés à Québec, le printemps prochain.

Le 17 novembre 1905,
un char frappe M. Antoine Dumais au coin des rues St-Pierre et Laplace. Le Dr. Thibodeau, 53 rue Sous le Fort, l’aida à se remettre sur pieds.

Le Soleil, du 29 novembre 1905,
résume la réunion du “Comité des Chemins” =
Haute-Ville : service de 5 minutes, de 8h00 à 22h00 et 6.5 minutes le reste de la journée;
Basse-Ville : service de 4 minutes, de 8h00 à 20h00, et, ensuite aux 5 minutes;
Côte du Palais ; service de 6 minutes, de 7h00 à 19h30, et, ensuite aux 8 minutes;
Côte d’Abraham : service de 5.5 minutes, de 7h00 à 23h00, et, ensuite aux 10 minutes;
La roue défectueuse du no. 22 a été changée, le 21 novembre.

Aucun tramway acheté en 1905.
Flotte totale de 80 tramways.
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Le 14 mars 1906,
les grands froids diminuent le volume d’eau qui alimente le pouvoir ce qui force le retrait de huit chars du service.
Le 5 mai 1906,
le jeune Louis Roy se cramponne au char no. 55, lorsque à l’angle des rues St-Joseph et St-Vallier, il roule sur la voie et le char no. 29 lui passe sur la tête et le côté gauche.
Le Dr. Laberge, de la rue Du Pont, qui passait en voiture lui donne les premiers soins dans le magasin Bertrand & Guillot mais, en vain.
Le Dr. G.W. Jolicoeur, coroner du district, donne ordre à M. Hubert Moisan de transporter le cadavre à la résidence des parents.
Agé de 13 ans, il était employé comme messager chez MM. Pruneau &
Kirouac et était le fils de M. Adélard Roy, employé de la Bell Telephone Co.
Le 5 juin 1906,
la “Canadian Street Railway Association” tient sa réunion semi-annuelle au Château-Frontenac. M. E.A. Evans, de Québec, en est le Vice-président.
La veille, sur invitation, les délégués et leurs femmes se sont rendus en tramway au Kent-House pour assister à un dîner.

Le 24 août 1906,
vers 7h30, aucun tramway n’apparaît à l’oeil nu ni en montant ni en descendant sur la rue St-Jean durant une quinzaine de minutes; l’interruption du service est due à un accident au trolley près des remises sur la rue St-Jean.
Le 1er septembre 1906,
la compagnie annonce qu’elle a fini de poser du macadam entre les rails, sur la rue De la Couronne.

Le 12 septembre 1906,
lors de son assemblée annuelle, la compagnie annonce qu’elle a connu la meilleure année de son histoire.

Le 14 septembre 1906,
le ressort qui tient le bras du char se brise, le courant est interrompu et le char redescend la côte du viaduc Du Palais aux cris des passagers et surtout des passagères.
Heureusement, il ne pleut pas ce qui permet d’arrêter le char avant un accident.

Le 19 septembre 1906,
plus de 1,000 employés de la Quebec Railway ont leur pique-nique aux Chutes Montmorency.

Le 26 septembre 1906,
la compagnie commence à diminuer le nombre de chars ouverts sur la rue St-Jean à cause de la température fraîche des derniers jours. Le lendemain, c’est au tour du circuit de la Basse-Ville.

Le 1er novembre 1906,
M. E.A. Evans, gérant général, fait visiter la ville en tramway à un groupe d’hommes d’affaires américains arrivés par le paquebot “Empress of Ireland”. Ils se sont rendus au Kent-House et à Ste-Anne-de-Beaupré.

Le 12 novembre 1906,
première utilisation de la saison des balais électriques pour la neige.

Le 16 novembre 1906,
la première tempête empêche la sortie des tramways; seule la balayeuse circule en essayant en vain d’ouvrir la voie.

Le 13 décembre 1906,
Le Soleil se plaint du service intolérable sur la rue St-Jean à l’heure des travaillants; ce matin, vers 8 heures, 4 tramways sont allés dans la direction du faubourg tandis qu’un seul se rendait vers le Bureau de Poste.

Le 31 décembre 1906,
un tramway conduit par M. Drolet et dont la garde-moteur est M. Levasseur, descend rapidement la rue Des Erables et rate la courbe du Chemin Ste-Foy ; il file tout droit sur la palissade de la somptueuse résidence en face appartenant à M. G.E. Amyot, président de la compagnie “Dominion Corset”.
Le tramway est fort endommagé mais que de légères blessures, et, aucun passager à bord.

Aucun tramway acheté en 1906;
Flotte totale de 80 tramways.
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Le 13 février 1907,
le conducteur, Maurice Turgeon, âgé de 23 ans, est arrêté pour vol dans la monnaie reçue par les passagers, suite à une enquête des détectives; la compagnie avait remarqué une baisse inexpliquée des recettes depuis quelque temps.
Le 8 mars 1907,
la compagnie enlève des tramways à cause de la baisse du pouvoir électrique.

Le 2 avril 1907,
les premiers chars d’été sont mis en service.
Le Soleil, du 1er mai 1907,
se plaint que le tramway no 38, dont les roues ont cessé d’êtres rondes, fait un vacarme assourdissant.

Le Soleil, du 18 mai 1907,
mentionne que la population attend avec impatience la reconstruction du ponceau du ruisseau St-Michel, à Stadacona, pour permettre le retour des tramways.

Le 26 juin 1907,
les tramways transportent 33,000 passagers, ce qui est moindre que l’an dernier.

Le 10 juillet 1907,
Le Soleil nous informe qu’une vingtaine d’ouvriers sont occupés, sur la rue d’Aiguillon, à enlever du côté nord de la rue, les rails du tramway pour les placer au centre. La Ville va paver en pierres la Côte d’Abraham et la rue d’Aiguillon.

Le 24 juillet 1907,
Le Soleil se plaint que les tramways ne se rendent plus jusqu’au kiosque du Parc Victoria en allant au terrain de l’Exposition.

Le 25 juillet 1907,
la compagnie annonce que dorénavant les chiens ne seront plus admis sur les tramways.

Le 14 août 1907,
les ouvriers nettoient la double voie sur le Parc Victoria en enlevant les arbres et arbrisseaux qui y croissent en abondance.

Le 27 août 1907,
la circulation des tramways est changée à cause des travaux ;
ceux de la rue Notre-Dame-des-Anges se rendent à St-Sauveur, et ceux des rues St-Joseph et St-Vallier à la Basse-Ville, et ce, jusqu’à la rue De la Couronne.

Le 29 août 1907,
la compagnie termine la construction d’une voie ferrée sur la rue Ste-Thérèse, à partir de la rue Aqueduc jusqu’au couvent des Soeurs de la Congrégation.

Le 29 août 1907,
le tramway ouvert no. 215 frappe un tombereau chargé de pierres sur la rue St-Joseph. Le char est conduit aux usines.

Le 10 septembre 1907,
la compagnie fait construire une voie temporaire sur la rue St-Jacques, afin de relier la rue St-Pierre à la partie de la rue Dalhousie qui porte encore des rails, mettant fin au transbordement fréquent des voyageurs le temps que durera les travaux de pavage de la
rue Dalhousie.

Le 14 septembre 1907,
un tramway tourne au coin de la rue St-Pierre, pour s’engager dans la rue St-Jacques lorsque le trolley se détache du fil conducteur, frappe un poteau, est arraché de la toiture du tramway et tombe sur le trottoir en frappant à l’épaule M. Alain qui tombe sur le sol et perd connaissance. Après les premiers soins chez un barbier, il retourne chez-lui.
Le trolley est remplacé après un travail considérable, puis la circulation reprend normalement.

Le 11 octobre 1907,
le remplissage de la voie ferrée entre le kiosque du Parc Victoria et Stadacona avance rapidement.

Le 30 octobre 1907,
le tramway no. 23 frappe la voiture de M. Louis Rhéaume, sur la rue N-D-des-Anges.
Ce dernier chargeait des meubles provenant des magasins de J.A. Cantin de la rue St-Joseph. Cet accident cause un retard de 20 minutes.

Le 6 novembre 1907,
le tramway no. 33 frappe la voiture de M. Jos. Côté, chargée de paniers de bière, sur la rue St-Jean, coin d’Youville.
La même journée, le prolongement de la voie ferrée, de la rue Aqueduc jusqu’aux réservoirs de la Cie. du Gaz, se termine.

Le 13 novembre 1907,
M. Alphonse Garneau, charretier, est frappé par un tramway sur la rue Du Fort ; ses 2 voyageurs et lui n’ont souffert aucune blessure.

Le 20 novembre 1907,
la compagnie annonce un nouveau point de transbordement au coin des rues Boul. Langelier et N-D-des-Anges.
Tous les passagers allant de l’ouest à l’est, ou vice-versa, pourront obtenir un transfert pour continuer leur route.

Le 20 novembre 1907,
Mme. François Godin, domiciliée au no. 127 rue Artillerie, est victime d’un accident en voulant débarquer du tramway au coin des rues St-Jean et Ste-Marie, en face du magasin J.A. Cantin. Le Dr. Falardeau lui a prodigué les premiers soins.

Le 4 décembre 1907,
Le Soleil annonce que la compagnie de l’Electrique accepte de payer une somme de 100 piastres à M. Bergeron, comptable à l’Hôtel Blanchard, en compensation pour l’agression perpétrée par 2 employés du tramway.
Le conducteur et le garde-moteur étaient dans un état d’ébriété avancée lorsqu’il attaquèrent le citoyen en essayant de le jeter dehors par la fenêtre. Les autres passagers empêchèrent les employés d’aller plus loin.
La compagnie évita la poursuite en acceptent de payer.

Le 12 décembre 1907,
une demoiselle Cochrane, employée au Café Chien d’Or, descend du tramway en face du Club de la Garnison sur la rue St-Louis, lorsqu’elle glisse et tombe sur la glace. Transportée à l’Hôpital Jeffrey-Hale, elle succombe le lendemain matin.

Aucun achat de tramway en 1907;
Flotte totale de 80 tramways.
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Le 1er février 1908,
il y a maintenant plus d’un an que les employés sont syndiqués et affiliés au Conseil Central National des Métiers et du Travail. Ils se rallieront bientôt à la Fraternité nationale des
employés de tramways.
Le 18 janvier 1908,
le tramway no. 52 pique à gauche, en dehors des rails, et descend le viaduc, sans secousse aucune, sur la neige, en bas de la côte, jusqu’au coin de la rue St-Vallier, près du petit escalier tournant. Le tramway contient 3 dames qui ne s’aperçoivent de rien.
Après plusieurs heures de travail, 2 tramways réussissent à ramener le no. 52 sur les rails.

Le 27 janvier 1908,
Le Soleil fait remarquer que les tramways sont des “glacières” et plaint les pauvres employés qui gèlent toute la journée. Dans l’avant-midi, aucun service dû à la tempête.
Le 1er février 1908,
Le Soleil se plaint encore des tramways; les portes y sont mal closes et il en est de même des fenêtres et des vasistas. La neige et le vent pénètrent en abondance dans les chars.

Le 3 février 1908,
le tramway no. 33 frappe un cheval dans la Côte d’Abraham, en face du théâtre “Americanoscope” et le pousse jusqu’à la rue St-Vallier. Le cheval s’en tire mais, le tramway aura besoin de réparations.

Le Soleil, du 25 mars 1908,
conseille fortement aux nouveaux employés de s’enrôler sans plus tarder dans l’Union.

Le 28 mars 1908,
la compagnie annonce qu’elle place 30 tramways de plus sur le circuit de St-Roch et St-Sauveur.

Le 11 avril 1908,
la brume épaisse cause un accident de tramway près de la Porte St-Louis; à cet endroit la voie est simple et 2 tramways, un dans chaque direction, se touchent presque quand les garde-moteurs se voient subitement en face d’un tramway s’avançant l’un sur l’autre.
Trop tard !…la collision se produit en arrachant le panier du premier char et réduit en pièces le devant du second. Aucun blessé.

Le 21 avril 1908,
Le Soleil répète que les employés n’ont pas le droit de changer un billet de banque de plus de 2.00$.

Le 29 avril 1908,
le tramway no. 45 déraille sur la rue d’Youville et cause un retard dans la circulation.

Le 6 mai 1908,
le tramway-ouvert  no. 219 déraille dans la courbe du Boul. Langelier.

Le 11 mai 1908,
Le Soleil rappelle que les 2 derniers bancs des chars-ouverts sont à la disposition des fumeurs.

Le 13 mai 1908,
le tramway-ouvert no. 201 vient en collision avec une voiture ; aucun blessé.

Le 21 mai 1908,
Le Soleil rapporte que de jolis tramways neufs circulent sur le circuit de la rue St-Jean, St-Louis et avenue des Erables; elles sont étincelantes sous leur couche de vernis et une amélioration qui les fait remarquer et dont bénéficiera le motorman est une fenêtre immédiatement au-dessus de la plate forme réservée à cet employé.

Le 24 mai 1908,
une jeune fille du nom de Boudreault tombe en bas du tramway-ouvert no. 225 sur la Grande-Allée. On la relève privée de ses sens et la fait transporter à l’Hôtel-Dieu.

Le 6 juin 1908,
un lourd camion de la “Quebec Cartage & Transfer” , trainé par deux chevaux, s’empêtre dans les rails devant la gare de train et bloque la circulation des tramways pendant près d’une demi-heure.
La même journée, le cheval d’un charretier à l’emploi de la maison Rioux tombe sur l’asphalte au coin des rues St-Pierre et St-Paul, et, retarde la circulation des tramways.

Le 19 juin 1908,
la compagnie annonce qu’elle travaille à rétablir le service sur la rue St-Pierre jusqu’au Marché Champlain, les travaux étant terminés sur la rue Dalhousie. Les rails seront enlevés sur la rue St-Jacques.

Le 20 juin 1908,
les journaux rapportent que la compagnie interdit à ses employés de porter l’insigne de leur Union syndicale alors qu’elle est permise dans toutes les autres villes canadiennes. Etrange, les employés du tramway de Ste-Anne en ont la permission.

Le 2 juin 1908,
les journaux rapportent que la compagnie est condamnée à payer 500$ dans une cause pendante pendant près de deux ans.
M. Monaghan, agent d’assurance, avait voulu payer avec une pièce de 25 centins américaine mais, le conducteur l’avait refusée disant qu’elle était trouée. Il a poursuivi pour manque de courtoisie de la part de l’employé.

Le 26 juin 1908,
un retard de vingt minutes est causé par le bris du trolley au coin des rues de la Couronne et St-Joseph.

Le 29 juin 1908,
nous apprenons que les tramways circulent depuis jeudi, jusqu’au terrain de l’Exposition. Un char transporte les passagers à tous les quarts d’heure, de 5h00 à 11h00 p.m.
D’ici quelques semaines, les chars se rendront jusqu’au “Domaine Lairet”.

Le 3 juillet 1908,
Le Soleil rapporte que le conducteur no. 161 du nom de Séverin Houde, a été injurié par un homme et une femme qui voulaient monter du côté de la voie double à l’encontre des règlements.
Le journal rappelle que les conducteurs doivent être traités avec déférence et politesse par les passagers.

Le 9 juillet 1908,
la compagnie annonce qu’à partir du parc Victoria, le circuit suivrait la terre ferme jusqu’au village de Stadaconna en passant sur le côteau qui longe  présentement la voie ferrée et le ruisseau st-Michel.

Le 18 juillet 1908,
les journaux annoncent que les employés de tramways sont dans la jubilation depuis que leurs salaires ont été augmentés d’un centin de l’heure.
L’ancienne échelle de salaires était :
1è année : 16 centins;
2è année : 17 centins et la 3è année 19 centins.
Le minimum sera de 3 heures payées par jour.
De plus, la compagnie accepte maintenant le port de l’insigne syndicale.

Le 18 août 1908,
l’orage fait descendre beaucoup de cailloux sur la rue St-Jean au point que la circulation des tramways est arrêtée durant près d’une heure.

Le 22 septembre 1908,
le char en charge du garde-moteur Pelletier et du conducteur Brunelle quitte la voie sur la rue Commerciale et va donner sur un poteau.

Le 1er octobre 1908,
la compagnie remise ses chars ouverts pour la saison.

Le 5 décembre 1908,
la Cour condamne la compagnie à payer un montant de 3,141.87$ à M. G.E. Amyot pour les dommages causés à sa propriété lors des nombreux déraillements survenus au coin de l’avenue des Erables et du chemin Ste-Foy.

Le 14 décembre 1908, les tramways restent en panne du matin jusqu’à 4 heures de l’après-midi par manque de pouvoir électrique.

Achat d’un seul tramway en 1908 =
242 (2è) – Ottawa Car – 1895 en provenance de Montréal.
Flotte totale de 80 tramways en 1908.
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Le 5 janvier 1909,
Le Soleil rapporte que la population réclame que le tramways se rendent jusqu’à la barrière de la rue St-Vallier, aux limites du quartier St-Malo.

Le 10 février 1909,
le service de tramways est totalement interrompu à cause de la tempête.

Le 25 février 1909,
la compagnie annonce qu’il lui en coûterait 17,000$ pour prolonger la voie à l’ouest de la barrière de la rue St-Vallier jusqu’à la voie du “Pacifique”, soit une distance de 800 pieds.

Le 6 mars 1909,
Le Soleil nous informe que M. Elzéar Auger intente une poursuite de 273$ contre la compagnie pour un incident survenu lorsqu’il voulut payer avec un billet de 5.00$. Non seulement, le conducteur refusa mais, il lui donna un coup de pied qui l’envoya rouler dans la rue ou il se démit un pied.

Le 13 mars 1909,
un cheval vient frapper le tramway no. 24 qui arrive de la rue Ste-Anne au coin de la rue Des Jardins.
L’avant de la voiture est enfoncé sur une étendue d’une couple de pieds tandis que le cheval s’en tire avec quelques égratignures.

Le 5 avril 1909, l
a compagnie annonce que, vu les réparations aux usines du Sault Montmorency, le nombre de chars faisant le service sera réduit de 33 à 25, durant quelques jours.

Le 5 avril 1909,
Le Soleil se plaint que la compagnie ait déjà fermé le chauffage dans les tramways.

Le 7 avril 1909,
Le Soleil rapporte une rumeur qui veut que la voie du tramway se rende à Limoilou en passant par le futur pont de l;a rivière Lairet.

Le 29 avril 1909,
la Cité insiste pour avoir un service de 5 minutes dans la Côte-du-Palais mais, la compagnie répond que ceci l’obligerait à construire une voie double au sommet de la côte.

Le 30 avril 1909,
la compagnie annonce que durant les mois de janvier, février et mars, les recettes ont été de 47,332$.

Le 3 mai 1909,
Le Soleil souligne l’injustice suivante : lorsque survient une panne après l’enfouissement du petit cinq cents dans la boîte du conducteur, le passager doit s’en aller à pied sans avoir la satisfaction de rentrer en possession de son argent.

Le 5 mai 1909, les chars ouverts commencent à circuler pour la nouvelle saison.

Le 21 mai 1909,
la Cité demande à la Commission des Chemins de bien vouloir placer en dehors des nouvelles limites de la Cité la barrière de la rue St-Vallier, suite à la fusion de St-Malo.

Le 12 juin 1909,
Le Soleil rappel qu’il est interdit de cracher dans les chars sous peine d’une amende de 40$. Mais, si la compagnie permet de fumer dans les tramways et met, à cet effet, deux ou trois sièges à la disposition des fumeurs, comment peut-elle raisonnablement empêcher les fumeurs de cracher dans les tramways si elle ne met pas de crachoirs à ces endroits ???

Le 23 juin 1909,
nous apprenons que le Président, M. Geo. H. Thompson et 3 directeurs John Sharples, Wm. Shaw, de Québec et Wm. Hansen, de Montréal ont donné leur démission.
Ils ont été remplacés par l’honorable sénateur MacKay et J.N. Greenshields, W.G. Ross, de Montréal et Neuville Belleau, de Québec.
Ces changements font suite à l’acquisition de la Compagnie par M. Rodolphe Forget, financier canadien-français de Montréal.

Le 26 juin 1909,
Le Soleil publie une lettre d’un citoyen qui mentionne que les conducteurs risquent leur vie pour percevoir le prix des passagers sur les tramways ouverts au coin des rues Des Fossés et Grant à cause de la trop grande proximité d’un poteau.

Le 3 juillet 1909,
la Cité annonce que les tramways circuleront le dimanche matin, à partir du 1er août 1909.
Les tramways circulent maintenant du parc Victoria au terrain de l’Exposition à tous les quarts d’heure, depuis 5h00 à 23h30.

Le 6 juillet 1909,
Le Soleil demande à la compagnie de faire poser des “chassis” protecteurs sur les chars afin de protéger adéquatement les employés des accidents et des intempéries.

Le 23 juillet 1909,
la compagnie annonce qu’elle commence l’installation de la voie double dans la Côte-du-Palais.

Le 30 juillet 1909,
Le Soleil rapporte que les employés, suite au nouveau service du dimanche matin, seront privés de l’avantage d’assister à une messe basse, devoir de conscience qui tient tant au cœur des Canadiens-français.
Les employés qui travaillent avec dévouement à grossir les revenus et les dividendes, devraient avoir l’avantage d’assister à la messe.
Il serait facile de préparer un tableau permettant à chaque employé, à tour-de-rôle, d’assister à la messe, et, ensuite de reprendre le service.

Le 31 juillet 1909,
le tramway no. 39 frappe la voiture chargée de sable de Albert Morel, du 125 des Commissaires, et travaillant pour Elzéar Verreau. L’avant du tramway est sérieusement enfoncé mais, aucun blessé.

Le 6 août 1909,
deux tramways viennent en collision au pied du viaduc, au coin des rues St-Paul et St-Vallier, suite à une fausse interprétation des signaux. Aucun blessé et celui descendant de la haute-ville a déraillé.

Le 24 août 1909,
les chars ouverts circulent sur le circuit de la rue de la Couronne.

Le 12 octobre 1909,
Le Soleil rapporte que si la chose est pratique, et un expert est en à faire l’étude, la compagnie va construire avant longtemps une ligne qui s’étendra jusqu’au Cap-Rouge.
La compagnie vient de terminer la pose de la double voie dans la Côte-du-Palais.

Le 19 octobre 1909,
Le Soleil se plaint que le service de tramways sur le circuit de la basse-ville ne respecte plus la fréquence de 5 minutes.

Le Soleil, du 25 octobre 1909,
écrit ” Sauter des rails de la voie du côté droit de la rue St-Jean, traverser la voie de gauche et aller s’arrêter au pied de la rue St-Joachim, voilà une promenade qui, pour un char urbain, n’est pas banale “.
Le tramway no 61 avait quelques passagers à bord qui s’en sont tirés sans blessures.

Le 30 octobre 1909,
Le Soleil se plaint que les tramways ouverts circulent encore à la basse-ville alors, qu’ils sont remisés depuis longtemps à la haute-ville.

Le Soleil, du 3 novembre 1909,
rapporte qu’à une assemblée tenue à la Bourse du Travail le 27 octobre, les membres de la Fraternité Nationale des Employés de Tramways ont adopté une résolution remerciant Mgr. Thomas G. Rouleau, Prélat de la Maison de Sa Sainteté Pie X et Principal de l’Ecole Normale Laval d’accorder le privilège extraordinaire d’assister à une messe célébrée spécialement pour eux dans l’imposante chapelle de l’Ecole Normale Laval.

Le 5 novembre 1909,
la compagnie annonce qu’elle maintiendra le service régulier de tramway entre Stadaconna et Québec, cet hiver.

Le 3 décembre 1909,
Le Soleil annonce que M. Macdonald, nouveau surintendant, était à l’emploi de la Cie de Tramways de Montréal depuis de nombreuses années. C’est le fils du gérant de la Cie de Tramways de Montréal.

Le 13 décembre 1909,
la tempête interrompt le service de tramways pendant plusieurs heures.

Le 15 décembre 1909,
M. Rodolphe Forget annonce la fusion des compagnies suivantes :
Quebec Railway, Light & Power Co., Quebec Jacques-Cartier Electric Co., Canadian Electric Light Co., Quebec Gas Co. et Frontenac Gas Co.
La nouvelle compagnie a un capital autorisé de 10,000,000$ de valeurs et 10,000,000$ d’obligations.

Le 24 décembre 1909,
les tramways circulent jusqu’à 2h30 du matin à l’occasion des messes de minuit, au tarif de 5 centins.

Aucun tramway acheté en 1909;
Flotte totale de 80 tramways.